Ma bénédiction et ta malédiction

Ma bénédiction et ta malédiction

Toi, la bénédiction de ta malédiction,
Tu as guidé ma vie comme une fée-marraine.
La tienne j'ai gâchée comme une vraie gangrène,
Moi, la malédiction de ma bénédiction.

J'ai été ton fléau, ta grande déception,
Polaire de mon ciel, de mon cœur souveraine,
Égérie virtuelle et ma Samaritaine,
Ma mémoire a détruit toute ton illusion.

Toi mon ange gardien, moi ton démon en fuite,
De l'autre l'existence, à distance ont conduite
Toi, devers le bonheur, et moi vers le damné.

Puis-je enfin décrocher un rayon de la Lune
Pour éclairer ton âme et changer ta fortune
Et que ton crépuscule atteigne ton acmé.

bonjour
très joli poème mais il est difficile souvent de surmonter cette opposition ,ce contraste harmonieux ...
j'espère vous lire prochainement.
mes amitiés

Voilà un sonnet comme je les entends.
  
  
  

saidsalem a écrit:

bonjour
très joli poème mais il est difficile souvent de surmonter cette opposition ,ce contraste harmonieux ...
j'espère vous lire prochainement.
mes amitiés

En effet, je voulais opposer les quatrains et les tercets mais la nécessité de mentionner et relationner les deux opposés m'a obligé de le faire *dans* les quatrains, le premier de façon séquentielle et le second embrassé. Un exercice intéressant et possible maintenant que, grâce à Sandipoète, je sais un peu mieux ce que je fais. :-)

Heureusement, peut-être pour moi mais sûrement pour mes vers, ma thématique est pleine d'opposition : joie et douleur, culpabilité et satisfaction, amour et désamour, fidélité et tromperie... D'autres s'en plaindraient. :-)

Et merci pour votre appréciation.


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Pierre de Cœur

sandipoete a écrit:

Voilà un sonnet comme je les entends.
  
  
  

Merci mais c'est grâce à vous que je commence à respecter les formes, ce qui me permet de me continuer à les polir.

La première version n'était pas si correcte et je l'ai mise dans les irréguliers...

J'ai même commencé un avec l'acrostiche de son nom dans les deux tercets. :-)

Cette nouvelle passion pour la poésie redécouverte est pour moi, vieux rocker, comme le rock&roll. Ces nuit où je ne peux pas arrêter d'écrire sont comme celles où je ne peux pas arrêter de danser. En pire parce que les groupes terminent et la musique s’arrête mais la musique de la poésie, c'est moi qui dois l’arrêter... :-)


Merci encore.



-- 
Pierre de Cœur