machine à vapeur

Mon cœur, cette vieille machine à vapeur
Sur des charbons ardents bout mon hémoglobine
Le précieux carburant de ce curieux moteur
Qui ne mène jamais autre part qu’à la ruine
 
Des bosses, des défauts, des fuites à combler
Viennent s’accumuler sur l’appareil antique
À chaque battement menace d’exploser
La ferraille tannée d’un mal aporétique
 
Et l’ensemble tient bon mais ne va nulle part
En bouillonnant sur place, il remplit son office
Et de sa cheminée comme point de départ
S’élèvent les vapeurs du sanguin sacrifice
 
C’est de ce chapiteau grotesque et cabossé
Qu’abonde le nectar de la raison humaine
Ce céleste talent toujours inexpliqué
Diffusé dans les airs, de l’amour à la haine
 
Il me faut chaque instant jouer du palpitant
Carburer sans compter, parfois ouvrir la vanne
Enrichir l’atmosphère ainsi que tout vivant
Donner du sentiment jusqu’au jour de la panne

J'aime beaucoup cette grande métaphore, c'est très joliment écrit!
Bravo

Belle métaphore en effet !

Ewilan, Sandipoete
Merci d'être passés :)

J'ai lu d'autre poèmes de toi que je trouve tout simplement magnifiques mais je ne peux malheureusement pas les commenter... Sache en tout cas que j'adore ta plume ! =)

Merci!
ça me fait vraiment plaisir de l'entendre
Les textes en questions serons d'ailleurs bientôt en grimoire puisque j'en suis à ma 19ème publication
En tout cas bienvenue
et j'espère (peut-être) avoir bientôt l'occasion de te lire
poétiquement,
Atsen

Merci pour ta lecture et ton agréable commentaire :)

moi aussi je te dis bravo pour cette métaphore très intéressante

Félicitation

  Coicochanel

:!Bien :!Bien :!Bien

Merci à vous deux