A MON PERE (Repose en paix. Papa !)

je suis réellement triste en découvrant que ton père buvait
je ne bois pas une goutte d'alcool mon mari non plus
ma grand mère que j'adorais avait un mari ivrogne un musicien de génie qui la battait et j'en souffre encore en y songeant
bisous
raymonde :Aimer:

En écrivant ce poème j'avais envie de faire la paix avec mon père.
Personnellement, je ne bois plus jamais d'alcool non plus depuis 14 ans.
Du reste, je ne fume plus non plus... Depuis 4 ans
Mais j'écris. Oh ! oui qu'est ce que j'aime écrire...

:Heureux: :Heureux: :Heureux:

Bonjour Sandipoète!
Ce poème ressemble beaucoup à mon père, alors que j'avais 4 ans. Il buvait lui aussi et il était violent.
Ma grand-mère faisait des neuvaines à la Bonne Sainte-Anne demandant qu'il arrête de boire.
Je ne sais combien elle en a fait mais elle a été enfin exaucée. Je me rappelle, je devais avoir environ 7 ans, mon père est arrivé à la maison en disant: "C'est fini, je ne boirai plus jamais" et il a tenu promesse.
C'était un père bon quand il était sobre, il était tendre avec nous, il nous aimait.
La boisson engendre bien des misères encore aujourd'hui.
Merci Sandipoète d'avoir écrit ce poème si beau!

Ce poème est très émouvant parce que je l'ai écrit en trempant ma plume dans mes larmes. Je regrette tellement de ne plus avoir à mes cotés que son souvenir.

Tout comme moi Sandipoète!
J'ai perdu mes parents ensemble mais c'est à mon père que j'offre toutes mes larmes.
Je ne voulais pas être tendre comme lui.
Je ne voulais pas tant aimer comme lui.
Je ne voulais pas tant donner comme lui.
Mais je suis sa réplique et je suis tout ce que je ne voulais pas être.
Je finirai ma vie, tout comme lui, les larmes aux yeux.
Merci pour ce beau poème Sandipoète!

Que dire Gérard... Le mien buvait, mais à la maison et au boulot... à l'époque il n'y avait pas les chartes anti-alcool.
Il n'était pas violent, mais il gueulait pour un rien et faisait la "gueule" pour un oui pour un non. La boisson le rendait jaloux et nous avons eu une enfance (malgré certains de mes textes qui semblent dire le contraire), assez "désastreuse"... Lorsqu'il faisait les postes de l'après midi, il rentrait aux environs de 23 heures... Nous écoutions le bruit de sa mobylette alors que nous étions tout petit pour voir de quelle façon il ouvrait et fermait la porte... Si le bruit était normal, nous nous tournions et nous endormions sereins... Si la porte claquait, nous attendions que notre mère se soit couchée et ne nous endormions qu'après les premiers ronflements de notre père. Pour te dire à quel point nous avions peur, nous avions mon frère et moi un couteau sous l'oreiller pour le cas ou....
Mais je n'ai jamais pu lui en vouloir. A 50 il a pris le cancer de la gorge... une première opération l'a prolongé un peu mais il a rechuté et une seconde opération l'a privé de la parole, du droit de boire ou de manger, tout se passait par une poche reliée directement à l'estomac... Et puis il y a eu le mot fin. Nous avons été soulagés car il ne souffrait plus et pour nous, c'était là le plus important.

Merci pour témoignages tellement réels ! qui me rappellent encore bien d'autres souvenirs !!


C'est pas rien !!!                      

pareil un père buveur violent avec ne doble vie!! ( une demi sœur 1mois plus âgée que moi!!)
maman aussi avait un couteau sous l'oreiller ( il la frappait a coup de fourchettes..)qu'elle a encore gardé longtemps après son départ lorsque j'avais 4ans, tellement nos avions per
40ans plus tard il est le même buveur coureur de jupons et j'en passe tellement cet homme m'a fait d mal....