faux serment

L’acer * était debout et, hier encore,

l'Arbre tutélaire de mauve ombrait

Les amours de juin, où se graverait

Les noms enlacés du bel Isidore,

Que Cathy aimait depuis le printemps

Mais l’arbre a saigné, funeste présage

Elle ne vit pas que son prétendant

Guignait sa vertu dans le vert bocage.

A l’automne d’or, l'acer se para

D’un feuillage feu, issu de son centre.

Cathy en chagrin et en embarras,

Ne pu plus cacher le fruit dans son ventre.

Isidore avait vers d’autres élans

Porté ses désirs de jeune parjure,

Et sans repousser la moindre aventure,

Il papillonnait vers d’autres penchants.

Le temps a passé, il a pris de l’âge,

Personne ne vit dans cette maison,

Qui lui est restée, en bon héritage,

Et il se sent vieux plus que de raison.

Cathy a quitté le petit village

En épousant Luc, qui déjà l’aimait,

En lui demandant comme c’est l’usage

D’accepter son nom pour l’éternité.

* acer ( une espèce d'érable. )

r.wiktionary.org/wiki/acer

Voilà à quelle chanson m'a fait penser ton poème...

Citation :: (Refrain)
Descendez l'escalier que je vous voie Juliette,
Descendez l'escalier que je vous voie,
Descendez l'escalier que je voie votre tête,
Descendez l'escalier que je vous voie

Dans toute la ville, on dit que vous êtes revenue
Et que vous êtes drôlement belle,
Il paraît même, mais ça je ne l'ai pas entendu,
Que vous ne seriez plus pucelle

(au Refrain)

Je me souviens qu'au bal, pour vous faire voltiger,
Les garçons faisaient tant de zèle
Que vos parents ont préféré vous éloigner
De notre passion criminelle

(au Refrain)

Et c'est pourtant de la grande cité
Que vous revenez fille-mère,
Mais je vous prends, vous et l'enfant, si vous le voulez,
Je vous aime et je serai bon père

(au Refrain)

Crois bien que c'est là un compliment car j'adore les chansons de Gilles Dreu, comme Allouette, Frida et autres...

C'est à peu de choses près la même histoire que tu nous contes avec tes mots et ta musicalité un ensemble que j'apprécie toujours.

Amicalement Une Rose

faux serment Sans_t11
Mon Grimoire

Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

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