L’homme inexistant.

Il fût gentil mais inexistant,
Pour ma mère il était un référent,
Mauvaise et diabolique référence,
C’est mon enfance que je brosse ici dans la transparence.

Mon Père était le quatrième gamin de ma mère,
Je ne peux lui en vouloir mais c’était un enfer,
Pour moi cette fête est insignifiante,
Puisque je n’ai pas connu la force attirante.

Il était seulement gentil et j’ai pu être coiffeuse,
Ma mère ne le voulait pas et m’a mis en veilleuse,
Mon métier d’artiste je le dois à mon père,
Seule et à la force du destin mais très solitaire.

J’ai connu un thérapeute paternel,
Qui m’a piégé moralement dans le cruel,
Entre la faiblesse et la tyrannie,
Je n’ai pas connu d’homme avec un autre esprit.

J’écris seulement pour vous enchanter,
Car depuis ma naissance ma vie est gâchée,
La fête des pères et la fête des mères,
Sont à jamais pour moi des fêtes terre à terre.

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Ghislaine

On apprécie toujours un petit geste de ses enfants à l'occasion de ces fêtes... Je ne parle pas forcément d'un cadeau, mais simplement un coup de fil, un message, un mot.... cela ne coûte rien, ela ne fait rentrer d'agent dans aucune caisse, mais met du soleil au coeur de celles et ceux qui ont connu la joie d'être parents... et le cadeau est à double sens puisqu'il donne aussi de la joie à celui qui offre.

Merci pour le partage

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Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

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