La maladie de l’alcoolisme.

C’est un tabou que l’on ne veut pas aborder ici-bas,
Avec un fléau qui ronge comme les rats,
Les autres maladies mentales on se vente d’en parler,
Que dit la psychologie quand un alcoolique à tuer sa moitié.

Je ne rejette pas la convivialité,
Mais la convivialité est très souvent rattrapée,
Rattrapée par des alcools pour faire la fête,
A la fin de la journée c’est là que l’on voit la défaite.

Le breuvage à l’alcool ressemble à l’or noir,
Qui détruit les vies jusque sur les trottoirs,
Pourquoi ne pas faire la fête au coca cola,
C’est aussi une drogue mais qui fait moins de dégât.

Soutenir cette maladie mentale pour un prix,
L’état a vraiment tout compris,
On se fiche des crimes et des destructions,
Par la façon que les guerres résonnent de leurs canons.

La destruction du monde passe par l’alcoolisme,
Comme une flèche tirée et encastrée dans un prisme,
Pourquoi ce tabou mental n’est pas relevé,
Car je le regrette avec vivacité.

Je ne suis pas moraliste pour juger cela,
Mais je le dénonce tout de même avec fracas,
Le bébé d’un an qui prend de l’alcool à son anniversaire,
C’est de là que découle une vie traversière.

Être bourré est une mode hallucinatoire,
Mais pour plaire il ne faut pas compter les rougeurs dans le miroir,
Je n’aime pas les gens qui titubent ou sentent la pourriture,
C’est comme si on embrassait là une boite à ordures.