Les quatre éléments.

La planète des hommes,
Le lieu des ombres
Où s'entremêlent les décombres
Telles de vulgaires sommes.

L'océan de la déchéance,
L'espace du vide
Que tout le monde croit candide
Mais où réside la vengeance

Le ciel des larmes,
L'endroit des pleurs
Où l'optimisme meurt
À cause du combat des armes.

La cheminée du bonheur,
La place pour la blanche fumée
Que chaque personne peut espérer
Malgré de petits malheurs !

Comment un homme, désigné par des vieillards séniles lors d’un conclave, pourrait-il devenir le représentant de l’apôtre Pierre et être son indigne successeur, en véhiculant le message de Jésus qu’il n’a encore pas compris à ce jour ?
Pierre vivait dans la simplicité, alors que tous ses prétendus héritiers vécurent ou vivent dans l’opulence et le confort, ne pardonnant rien et n’allant jamais vers les plus pauvres.
On nous dit qu’il faut respecter le Pape, mais encore faudrait-il qu’il soit respectable ! Est-ce le cas quand on se retrouve dans les jeunesses hitlériennes ? Quand on couvre des prêtres pédophiles ? Sans compter ses prédécesseurs les plus anciens qui n’hésitèrent pas à sanctifier les crimes de l‘église, au nom du respect de la religion, commis par ces inquisiteurs qui érigèrent des bûchers, pour mieux brûler celles et ceux qui ne voulaient pas se soumettre à la dictature papale…
Putains de moines !
Les croyances et la sexualité de chacun ne devraient-ils pas rester de l’ordre du privé, en évitant de nous impliquer dans des choix qui ne sont peut-être pas les nôtres ?
On nous parle de liberté et d’égalité pour tous, mais c’est une utopie que de croire qu’on puisse nous les accorder vu que l’Homme se complaît à s’emprisonner volontairement dans un système qu’il ne contrôle plus. L’espèce humaine n’a pas compris que tant que les religions existeront, la paix ne pourra venir.
Tout ne serait-il pas finalement en nous, au lieu de le chercher à l’extérieur depuis la nuit des temps.

sandipoete a écrit:

Comment un homme, désigné par des vieillards séniles lors d’un conclave, pourrait-il devenir le représentant de l’apôtre Pierre et être son indigne successeur, en véhiculant le message de Jésus qu’il n’a encore pas compris à ce jour ?
Pierre vivait dans la simplicité, alors que tous ses prétendus héritiers vécurent ou vivent dans l’opulence et le confort, ne pardonnant rien et n’allant jamais vers les plus pauvres.
On nous dit qu’il faut respecter le Pape, mais encore faudrait-il qu’il soit respectable ! Est-ce le cas quand on se retrouve dans les jeunesses hitlériennes ? Quand on couvre des prêtres pédophiles ? Sans compter ses prédécesseurs les plus anciens qui n’hésitèrent pas à sanctifier les crimes de l‘église, au nom du respect de la religion, commis par ces inquisiteurs qui érigèrent des bûchers, pour mieux brûler celles et ceux qui ne voulaient pas se soumettre à la dictature papale…
Putains de moines !
Les croyances et la sexualité de chacun ne devraient-ils pas rester de l’ordre du privé, en évitant de nous impliquer dans des choix qui ne sont peut-être pas les nôtres ?
On nous parle de liberté et d’égalité pour tous, mais c’est une utopie que de croire qu’on puisse nous les accorder vu que l’Homme se complaît à s’emprisonner volontairement dans un système qu’il ne contrôle plus. L’espèce humaine n’a pas compris que tant que les religions existeront, la paix ne pourra venir.
Tout ne serait-il pas finalement en nous, au lieu de le chercher à l’extérieur depuis la nuit des temps.

Magnifique coup de g ... et entièrement d'accord avec toi ! Depuis que la religion existe, elle ne sème que mort, barbarie, faux serment de pauvreté et j'en passe : tu as presque tout dit et si bien que je ne peux qu'approuver !
Merci beaucoup pour ce texte pavé, j'ai apprécié son réalisme, hélas
Amitiés

Excusez-moi mais pourquoi cela figure sous mon poème ?

Bonsoir,
Normalement les quatre éléments sont signe de vie, d'espoir.
Je trouve ton poème bien sombre.
Sauf pour le quatrième élément.
Bah, c'est ainsi, c'est ton inspiration et vraiment j'ai aimé te lire.

( Moi, non plus je ne comprends pas les interventions précédentes )

Moi je vois très bien le rapport entre le concile du pape et la fumée blanche de ton dernier quatrain.

Je suis en adoration devant le panthéon grecs et particulièrement face à Apollon et Dionysos, qui sont les deux pères des autres dieux.

La seule religion qui, a ma connaissance, bénisse l'homme dans tout ses péchés d'orgueil et de vanité, car les dieux eux-mêmes suent l'ambition tout comme les plus téméraires prométhéens.

Au commencement était le chaos, suivi par Gaïa (la terre). Si le chaos, quelques soient les religions, étaient au commencement, il est fort à parier que l'homme ne prit donc que le train en marche pour continuer dans ce sens.
Si on rapproche Neptune de Poséidon (Dieux des océans), on constate encore pour le second, qu'il n'était pas très tendre puisqu'il était aussi assimilé à "l'ébranleur du sol" ce qui, à n'en pas douter, est aussi destructeur.
Vulcain lui (Dieu du feu), forgea la foudre pour son père... du tonnerre non ?
Quant à Ether, il serait né de l'obscurité et du chaos...
Partant de là, et de ces croyances, l'homme a toujours eu fond négatif et n'a pas attendu après un Dieu, quelqu'il soit pour faire passer sa méchanceté avant la bonté.
Concernant ton poème, les quatre éléments représentés le sont bien et effectivement, la fumée blanche fait penser à l'élection prochaine du Pape.
Mais je m'en tiens à ton écrit qui a le mérite de soulever des interrogations.
Donc merci pour ton poème et ton partage

Merci d'avoir pris le temps de commenter mon poème.

Pour la forme, j'ai pas noté de "structure" si ce n'est une majorité de vers pairs. Dans ce cas, il faudrait quelque peu modifier tes vers impairs pour les faire rentrer dans l'ensemble pairs. Je parle de ces quelques vers :
"Telles de vulgaires sommes." => 7
"L'espace du vide" => 5
"La cheminée du bonheur," => 7
"La place pour la blanche fumée" => 9
"Malgré de petits malheurs !" => 7

Après, tu aurais pu, par exemple, pour donner de l'unité à tes vers, rester sur la structure du premier quatrain, et reprendre cette forme pour toute tes strophes : 6-4-8-(6 ou 8 à la place du 7 ?). Ou alors, si tu gardes ton vers de 7 pour casser le rythme du premier quatrain, tu peux avoir un effet intéressant à le faire revenir en chaque fin de vers. Ou alors en le faisant être le premier vers, puis le 3ème, puis le second, etc…

Tout ça pour te dire que, même si tes vers ne sont pas tous pareils (alexandrins, octosyllabes, etc…), en vers libres tu peux trouver des structures à exploiter ;)

Pour ce que tu dis, Pagnolesque, tu as pas tout à fait tord. Personnellement j'évite les noms romains pour les dieux, parce qu'ils les ont repris aux grecs… je ne fais pas de grec, je fais du latin, mais pour ce qui est du panthéon je n'ai jamais pu utiliser les appellations latines… (un blocage :p)

Ce que je veux dire quant à ces dieux qui autorisent tout et n'importe quoi, au contraire du dieu chrétiens qui demande qu'on se flagelle pour expier nos fautes, que l'on passe par la souffrance pour expier… tout est illustré dans le mythe de Prométhée.

Prométhée se "bat" contre Zeus à force de ruses, et au final Zeus gagne. Entre temps il tombe dans un piège et se venge sur les plus faibles en cachant le blé, ce qui nous oblige à travailler la terre ! Il nous laisse Pandora au passage, et les maux nous arrivent. Soit.

Dedans les aryens verront la faute originelle de l'homme (Prométhée qui a défié Zeus, qui a volé le feu et qui, au final, a perdu), les sémites verront là la faute originelle de la femme (Pandora qui ouvre la jarre). Je précise mes termes, "aryens" ne sont pas des germains grands blonds aux yeux bleus, eux ce sont des bons aryens n'est-ce pas, mais je parle de ceux à l'origine des peuples de la branche indo-iranienne de la famille linguistique indogermanique (Mèdes, Perses, Indiens). Le ses du mot s'élargira au XIXème s. et inclut les Grecs et les Romains, créateurs de la culture antique, et les Germains, héritiers de cette culture. L'antisémitisme construira l'opposition des Aryens et des Sémites.

Donc en fait l'Aryen allemand c'est une connerie, car à la base il est tout sauf allemand l'Aryen, il est indo-iranien, de même que Grecs et Romains ne le sont pas non plus. M'enfin.

Pour mieux te répondre adrienf au sujet de mon manque de référence à ton poème...
J'ai été plus attiré sur le fond du dernier quatrain parce qu'il fait allusion à l'actualité Papale.
Au moins ton poème a la qualité de nous faire discuter...
Quand à sa forme, j'aime assez ta recherche des rimes surtout qu'elles sont embrassées

PETIT RAPPEL
Rimes plates ou suivies (AABBCC, …)
Rimes croisées (ou alternées) : ABAB (A=fem/B=masc/A=fem/B=masc)
Rimes embrassées : ABBA (A=fem/B=masc/B=masc/A=fem)
Rimes brisées : les vers riment ensemble par la fin de vers et par la césure (aAbBaAbB)
exemple : Mon poème (sonnet)
À Ma Mère
Quand remonte incertain ; rêverie apaisante,
Le parfum de ma Mère, agréable senteur
Mélangée, lavandière à son savon labeur,
C'est ma joie de gamin qui me revient, brûlante.

Non, je n'oublierais pas sa poitrine abondante,
Quand je me tenais fier, au plus près de son cœur,
Comme j'aimais hier, ses baisers cajoleurs,
Qu'éparpillait sur moi sa bouche souriante.

Même si l'image s'efface au fil des ans,
Même si au lavoir l'eau est beaucoup moins vive,
J'ai gardé l'avantage à l'amour des plus grands.

Quand mon coeur nonchaloir vient sur la douce rive,
Du fleuve mirage que je cache dedans,
J'y puise au réservoir, ma ressource affective.

Je vous remercie pour vos avis. Je tiens bon compte de ces remarques.

Dans le Chant XI de l'Odyssée d'Homère, Tirésias s'exprime en ces mots : "l'Ebranleur du monde, je le crains, n'oubliera sa rancune" ; il parle de Poséidon. Tu as tout à fait raison Pagnolesque.

En tout cas, nous avons cette noire vision des dieux grecs, qui sont tout sauf des modèles.

Pour revenir à ton poème adrienf, je dirais que, aux lumières de cette citation, qu'elle illustre bien ce vers : "Mais où réside la vengeance". D'ailleurs, il est bien connu que les dieux courent les jupons des mortelles… d'où le fait que cela affermit ce vers : "L'océan de la déchéance".

Tu as écris ton poème sans références à la mythologie grecque ? Tu aurais pu, cela aurait peut-être donné plus de profondeur.

Si tu cherches des références, trois sources incontournables : deux sources grecques, Homère et Hésiode, latine, Ovide (Métamorphoses). Très fiable, tu peux confronter leurs différentes visions et faire des choix ou user des subtilités qui les différencient :)

J'ai écrit ce poème sans référence mythologique. Je ne m'y connais pas du tout dans ce milieu.

Si ça t'intéresse tu as les 3 sources que je t'ai cité, sinon tu cherches cas par cas sur wikipédia.

Ou alors tu vas voir ton prof de français ou de latin (quoique la prof de français doit avoir quelques aptitudes au latin normalement) et tu lui demande un petit récapitulatif du panthéon grec ou romain… Tu sais, pas besoin de faire compliqué dès le début et d'aller chercher dans toutes les appellations différentes…

Tu veux faire un éloge du beau temps, des arts, de la lumière, tu place un "ô Apollon" et c'est bon… après, si tu pousses tes recherches, tu pourras dire "Phœbus veille sur nous", "Loxias grimpe sur les nuages" (Loxias = oblique… si tu représente la terre comme les grec, c'est à dire plate, et que tu y schématise la course du Soleil, tu auras un arc de cercle qui ira d'un bout à l'autre du segment représentant la Terre. Tu veux schématiser plus simplement, tu places 3 points : extrémités de la terre et sommet atteint par le Soleil, et tu traces des droites de triangle ; tu as deux lignes obliques "dans le ciel").

Après si t'es curieux tu pourras te pencher sur les héros et tout… mais tout ça dépend de toi et de tes goûts ;) (sache que la mythologie permet de mieux comprendre certains phénomènes humains et certains textes, mais ça tu dois le savoir je pense)