La femme du haleur

C’est l’onde du gréement au blanc de vos visages,
Qui asphalte la nuit dans la mer de mirages,
Maquillée et chauffée au pastel d’oraisons,
La femme du haleur crie aux flots ses raisons.

Je comprends donc dans ce quatrain, que la peine et le chagrin ont creusé le visage d'une femme qui s'est enfermée dans ses souvenirs. Puis elle lance à la mer, un peu comme un cri, les raisons de sa peine, le manque de sa vie.

Il faut parfois chercher dans la profondeur des mots, une interprétation poétique qui peut ne pas être le sens voulu donné par l'auteur, mais qui n'en reste pas moins le ressenti du lecteur.

Merci pour ce partage.

Moi j'aime bien!
Plein d'images dans la tête
Souffrance et fatalité qui se mêlent
Ce texte court restitue, pour moi, une ambiance que j'aime!


Et merci du partage

Tof

C'est très beau.
J'y ai lu une femme qui cache sa peine derrière son maquillage.
Peut-être sa peine de vieillir, d'être seule.
Merci.

Voilà une plume poétique pas très prolifique...
Un quatrain ? C'est tout ?
Dommage...
Par contre, pour les posts acerbes sur les textes des autres, j'aimerais que cela se passe plutôt en Message Privé.
Merci
Il me faut garantir la plénitude du forum.

En fait, Il aime bien palabrer sur les écrits des autres mais ne daigne pas répondre quand on clavarde sur les siens...

Je pense qu'il n'est jamais satisfait de la réponse qu'il veut nous faire...
Alors, il ne la poste pas.

Parce que la poésie doit être obligatoirement une longue énumération de vers imbriqués ? Comme dirait Baudelaire, ceux qui écrivent de longs poèmes sont incapables d'en écrire des courts. Je n'ai pas répondu car, selon moi, juger une poésie juste sur sa longueur est proscrit...

Donc, j'attends tous les points négatifs de ce poème (il y en a beaucoup) et si vous ne les voyez pas il ne faut pas critiquer ce qui n'est pas critiquable.

ENFIN !...
L’onde du gréement ?
Maquillée et chauffée au pastel d’oraisons Pourquoi chauffée ?

COURAGE
(On ne peut oublier celui de nos poilus !...)

C'est à toi le poilu aux ordres d'un pète-seC
Obeissant servile et presqu'incognitO
Uniquement à toi que je pense car vois-tU
Rabâchant son histoire elle revient la peuR
Afin d'encore nous dire la mort est toujours lA
Guerre civile, guerre froide guerre sainte comme un gaG
Elle qui est une offense devant votre couragE

Pour te prouver qu'ils savent écrire des poèmes courts...
Non mais !...

Ah je ne sais pas, c'est à vous de me dire les défauts de ce quatrain... je l'ai juste écrit en exemple de ce que j'appelle ma "scribouille", mais je ne posterai pas ma vraie scribouille. Pourquoi ''chauffée'' ? ça reste à l'interprétation de chaque lecteur , j'ai eu la mienne en l'écrivant, mais je ne pense pas que donner son interprétation soit l'idéal en poésie...

Bonsoir, j'ai noté douze pieds pour les 3 premiers vers et 13 pour le dernier si çà peut te servir.

Merle Bleu

On parle de la mer je pense… "Maquillée" parce qu'elle reflète le ciel… elle est grisonnante quand il est pluvieux, elle est orangette ou rougeâtre quand l'astre d'or se couche, bleu ciel quand il fait beau, elle reluit l'éblouissante lumière de Loxias…

"Chauffée" par Phœbus du coup, dans la même ligne directive que mon petit topo sur "maquillée"… mais une fois qu'il se couche, elle refroidi avec l'arrivée de sa sœur dans le ciel.

Après, "mer de mirages", c'est un peu nos Chimères perpétuelles qui peut-être, nous le souhaitons du moins, s'effaceront un jour…

Après, est-ce qu'on parle vraiment de mer, est-ce que ce n'est pas plutôt du visage de la "femme du haleur" dont nous parlons ? Les sentiments qui vont et viennent sur son visage formeraient des vagues renvoyant à la mer, les souvenirs se dessinent sur les traits de sa face, justifiant ainsi la "mer de mirages", et la femme qui crie, ce ne serait que sa bouche s'ouvrant pour crier…

Qu'en pensez-vous ?

"La-fem-me-du-ha-leur / crie-aux-flots-ses-rai-sons."
J'en compte 12 Merle bleu. Où trouves-tu la 13ème ? "cri-e-aux" ?

Niveau forme je pense tout ses alexandrins bons, césure à l'hémistiche du vers… c'est bon…

Frollo a écrit:

"La-fem-me-du-ha-leur / crie-aux-flots-ses-rai-sons."
J'en compte 12 Merle bleu. Où trouves-tu la 13ème ? "cri-e-aux" ?

Niveau forme je pense tout ses alexandrins bons, césure à l'hémistiche du vers… c'est bon…

Lol...çà devait être après l'apéro...effectivement j'en voit que 12

sandipoete a écrit:

En fait, Il aime bien palabrer sur les écrits des autres mais ne daigne pas répondre quand on clavarde sur les siens...

Je pense qu'il n'est jamais satisfait de la réponse qu'il veut nous faire...
Alors, il ne la poste pas.

Bucéphale a écrit:

Donc, j'attends tous les points négatifs de ce poème (il y en a beaucoup) et si vous ne les voyez pas il ne faut pas critiquer ce qui n'est pas critiquable.

Veuillez excuser mon empressement à vous avoir complimenter !
Je retire donc ce que j'ai dit de ce pas :

foT

egatrap ud icrem te


! emia 'j euq ecnaibma unu ,iom ruop ,eutitser truoc etxet eC
tnelêm es iuq étilataf te ecnarffouS
etêt al snad segami 'd nielP
! neib emia 'j ioM

Bonne continuation

Il me semblait avoir lu que les postes acerbes devaient se faire en PV.
Y aurait-il des passes droits ici ?
Je ne comprends plus rien moi !
;-(

Gérard gère le présent "litige"... je suis sûr qu'il parviendra à remettre tout le monde d'accord.