Délivrance

Mes mains potelées j’ai tendu
Et rien ni personne n’est venu
Mes doigts maladroits ont couru
Sur le piano désaccordé
De mon enfance dévastée
En vilain petit canard puni
Dans la triste symphonie
D’une famille désunie
Mes mains de corps en cœurs
Ont essuyé bien des pleurs
Un monde somme toute bien doux
De vagues rencontres en amour fou
Comme on e jette dans un puits
A celui-là j’accordai par un oui
Ma main piégée sous une pluie
De baisers baignés d’ennuis
Sur mes doigts j’ai compté
Le temps perdu que j’ai passé
A tricoter des rimes bêtes à pleurer
J’enfonce las mes ongles effilés
Dans mes veines d’amertume gonflées
Qui dans le marbre ont refusé
De graver des serments insensés
Coule un dernier soupir ensanglanté
A mes poignets les chaines j’ai brisé
Enfin de la vie je suis délivrée

Un poème aride et triste.
Et que la fin soit une délivrance, c'est hard...
J'espère que c'est pour le besoin de la poésie

Evelyne* a écrit:

J'espère que c'est pour le besoin de la poésie

Rassure-toi je ne suis point un fantôme et quand je le serai, je n'en aurai pas fait exprès !