En Vies...

En lisant ton tout premier vers, je n'ai pu m'empêcher d'entendre "Nuit et Brouillard" de Jean Ferrat. Cette magnifique chanson était un hommage à son père, réfugié russe arrêté puis déporté et mort en camp... C'est aussi le titre d'une directive secrète d'Hitler qui porte le même nom et qui ordonnait l'arrestation et la déportation de tout individu portant atteinte au Reich et à l'armée allemande dans les territoires occupés... Ces mêmes individus devaient être exterminés en secret.
Pour en revenir à ton poème, et contrairement à cette chanson, c'est comme une ode à la vie, une invitation à croquer celle-ci à pleines dents en se moquant si nécessaire des principes vieillots !
Il y a beaucoup de musicalité dans tes vers qui pourraient facilement se fredonner, beaucoup de charme et de délicatesse associés à des passages plus "terre à terre" (barjot par exemple).
Enfin pour tout dire, j'aime beaucoup. Ce fut donc un vrai moment de plaisir à te lire... Merci pour cela.
Amicalement

Envies - En vie ?

Citation :

Ne garde pas ton lit comme le fait le cours d'eau

J'aime cette image, tout ton poème d'ailleurs et ton illustration qui me parle tout autant.

Merle Bleu a écrit:

Envies - En vie ?

Citation :

Ne garde pas ton lit comme le fait le cours d'eau

J'aime cette image, tout ton poème d'ailleurs et ton illustration qui me parle tout autant.

tu as lu entre les lignes ??

merci l'ami pagnolesque

Pagnolesque a tout dit.

Un grand plaisir à lire ce poème, que l'on chante tout naturellement, tout de suite, à la façon de "Nuits et Brouillard". Tu te l'es appropriée magistralement.

En même temps ton message personnel est là...

Bonjour
Il y a un temps sur lequel ma lecture s'est arrêtée :
" Elle saurait certainement..."
j'aurais mis le futur. Ou alors tu mets "peut-être" à la place de "certainement.
Enfin, c'est mon idée et elle vaut ce qu'elle vaut.
Je te le dis parce que quand un texte coule aussi bien et que je tombe sur une accroche, je grimace...
C'est un beau poème qui fait entrevoir des jours meilleurs.
J'ai vraiment aimé.
Merci.

MélieCendres a écrit:

Nous étions quelques uns, nous étions des millions,
A l'humeur vagabonde, à l'esprit moribond,
Nous étions quelques uns, nous étions des millions,
Désirant plus que tout, un instant d'évasion.

Regardant les rivages d'une vie dissolue,
Recherchant les vestiges d'un Paradis perdu,
Ne croyant plus vraiment au plaisir absolu,
Nous flirtions, malhabiles, avec l'espoir déçu.

Les sentiers balisés ,je les connais par coeur,
Ils seraient bien moins gris, avec plus de candeur,
Ils pourraient être beaux, si nous n'avions pas peur
D'un avenir incertain , qui tue notre bonheur.

Invite-la à entrer, peu à peu dans ta danse,
Elle saurait certainement, te faire croire en ta chance.
Laisse-la peu à peu, libérer ses fragrances,
Tu goûteras au bonheur , en sentant sa présence.

Plus que jamais, tes cinq sens se sont réveillés
Tu l'entends, tu la vois, tu trouves ça insensé,
Tu la sens près de toi, tu pourrais la toucher,
Elle ne laisse aucun choix, il te faut la croquer.

N'aie plus peur de faire valdinguer les idéaux,
Ne garde pas ton lit comme le fait le cours d'eau,
Ne crains pas qu'on en vienne à te penser barjot,
Tes envies libérées feront taire tous les maux.

Allez c'est ma journée youtube ! lol
Joli poème qui nous montre la route !
Merci Méli

Tof

tout a été dit je ne me répète pas ...