J'voulais

J'voudrais te chanter un p'tit air
A toi le mec assis par terre
Sombre funambule addict aux vertiges
Négociant les virages et les litiges

Toi qui ne connait que la misère
Cet éther capable de mettre a terre
L'ivresse meme de notre existence
Ta detresse n'a d'égal que ta pénitence

D'être celui que tu laisse paraître
De ne pas faire partie de ces traîtres
Caable de vendre son humanité
Contre une itinérante liasse de billets

Il faut croire que ces malandrins
Règnent en polluant les siens
Décider a décimer les voix rauques s'élevant
Dans ce sanctuaire ou les âmes marchent en rampant

J'voudrais te chanter un p'tit air
A toi cascadeur des affaires
Suivant le cours du dollar
Tout en oubliant ton dernier rencard

Tu as beau avoir de l'argent
Une résidence secondaire a Téhéran
Il te manque cette émotion palpable capable
De terrasser une personne aliénable

La matrice n'a plus de secret pour tes sens
L'actrice de ta vie prolonge encore ses vacances
Mieux vaut être seul que mal accompagné
Dixit ton aieul lui aussi fils d'un absenté

Il faut croire l'incroyable stupidité
Qui entoure ton aura de volutes aspirés
Par le vortex du business ou les hommes
Se retrouvent de nouveau a croquer la pomme

J'voulais te dédicacer cette chansonnette
Toi le noir, le gris, le jaune, la casquette
Représentant la diversité dans l'adversité
Tant et tant critiqué par ces détracteurs détractés

L'exemple parfait ne peut etre que le reflet
De chaque personne dans l'univers entier
Les qualités et les questionnements compensent
Les quelques ratés et les égarements des sens

Les critiques fusent dans les pétoires
Des gens ne faisant que répéter leur histoire
Cherchant le vice des garnements
Pour mieux oublier les siens toujours présent

Il faut croire que l'égalité des chances
Se traduit par des siecles et des siecles d'errances
A tourner toujours en rond
En esperant toujours plus de la nouvelle generation

J'voulais te dédicacer cette chansonnette
Toi le désormais adepte
Aux shoots, aux bangs, aux trips
Ta route tangue, échappe aux principes

Tu tente de prouver l'improbable
Affabule et te passe a table
Le diner des cons ressemble alors a une comédie
Lorsque tu actes tes déboires et scénarise ta tragédie

Libre de ta réalité et de ton existence
Tu plonge dans les abysses de la démence
Pique, sniff, tire tout ce qui bouge
Confond la seringue avec une gouge

Il faut croire que la vie est une pépite
Dans le coeur de tout homme qui palpite
Cette sensation qui t'invite a apprécier
Chaque moment comme si c'était le dernier

j'voulais aussi

"Confond la seringue avec une gouge"

c'est bien vu et la serigue est pleine de toutes les vanités que la terre peut porter.....un shoot planétaire...

Un poème un peu long qui, personnellement m'empêche d'accrocher d'autant que les vers ne sont pas symétriques. Une relecture s'impose pour limiter un minimum les fautes qui à la longue lassent le lecteur que je suis.
Sur le fond disons que j'aimerais lire quelques textes un peu plus bucoliques... Le monde et parfois même notre vie sont assez sombres qu'on a le droit aussi à un peu de douceur.
Quoiqu'il en soit, merci pour le partage.
Poétiquement

Un poème dont le sujet est réaliste, le ton désabusé -Le message pertinent
si les formulations étaient plus claires.
Du fait des situations réalistes dénoncées, le flou et la tentatives de paraboles ne me paraissent pas adéquats ici.
Le lyrisme est plus approprié pour du flou qui serait esthétique
Enfin tout ça pour dire, qu'il faut s'accrocher pour comprendre.

Le sujet était intéressant dommage...