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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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 PRUD'HOMME Sully - Le Cygne

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armando39
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MessageSujet: PRUD'HOMME Sully - Le Cygne   PRUD'HOMME Sully - Le Cygne EmptyLun 20 Juin 2011 - 4:56

René Armand François Prudhomme, dit Sully Prudhomme, né à Paris le 16 mars 1839 et mort à Châtenay-Malabry le 6 septembre 1907, est un poète français, premier lauréat du Prix Nobel de littérature en 1901.

Fils d’un commerçant, René Armand Prudhomme, qui souhaite devenir ingénieur, fait ses études au lycée Bonaparte, mais une crise d’ophtalmie le contraint à les interrompre. Après avoir travaillé au Creusot dans les usines Schneider, il se tourne vers le droit et travaille chez un notaire. L’accueil favorable réservé à ses premiers poèmes au sein de la Conférence La Bruyère, société étudiante dont il est membre, encourage ses débuts littéraires.

Son premier recueil, « Stances et Poèmes » (1865) est loué par Sainte-Beuve et lance sa carrière. Il renferme son poème le plus célèbre, « Le Vase brisé », élégante métaphore du cœur brisé par un chagrin d’amour.

Au fil de sa carrière, Sully Prudhomme se détourne progressivement du genre sentimental de ce premier recueil – qu’on retrouvera encore dans « Les Épreuves » (1866) et « Les Solitudes » (1869) – pour adopter un style plus personnel alliant une recherche formelle qui le rattache au Parnasse (il contribue au Parnasse contemporain de Leconte de Lisle) avec un intérêt pour les sujets scientifiques et philosophiques. Il donne notamment une traduction en vers du premier chant du « De Natura Rerum » de Lucrèce (1878-79). Son ambition philosophique s’exprime dans des poèmes comme « La Justice » (1878) et « Le Bonheur » (1888). L’extrême économie des moyens littéraires finit par y gâcher la poésie sans que la profondeur philosophique y gagne. Il est élu membre de l’Académie française en 1881.

Son éditeur, Alphonse Lemerre, commande au peintre Paul Chabas (1869-1937), une vaste composition peinte représentant tous les poètes du Parnasse que Lemerre édite. Ce tableau, Chez Alphonse Lemerre, à Ville D’Avray a été exposé au salon de 1895 et représente, autour de Sully-Prudhomme, Paul Bourget, Alphonse Daudet, Leconte de Lisle ou Jules Breton. La toile a pour cadre le jardin de la propriété que l’éditeur a achetée au père de Camille Corot en 1875.

Après « Le Bonheur », Sully Prudhomme délaisse la poésie pour s’intéresser exclusivement à l’esthétique et à la philosophie. Il publie deux essais d’esthétique : « L’Expression dans les beaux-arts » (1884) et « Réflexions sur l’art des vers » (1892), une suite d’articles sur Blaise Pascal dans « La Revue des Deux Mondes » (1890), « Le Problème des causes finales » en collaboration avec Charles Robert Richet (1902), un article sur « La Psychologie du Libre-Arbitre » dans la « Revue de métaphysique et de morale » (1906).

Premier écrivain à recevoir le prix Nobel de littérature, le 10 décembre 1901, il consacre l’essentiel de la somme reçue à cette occasion à fonder un prix de poésie décerné par la Société des gens de lettres. Il crée par ailleurs en 1902 la « Société des poètes français » avec José-Maria de Heredia et Léon Dierx. Il est l’un des premiers partisans de Dreyfus.

Sa santé avait été durablement ébranlée par la guerre de 1870. Sur la fin de sa vie, elle le contraignait à vivre quasiment reclus à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine), souffrant d’attaques de paralysie et travaillant à « La Vraie Religion selon Pascal » (1905). Mort subitement le 6 septembre 1907, il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise à Paris.



Source : Wikipédia
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PRUD'HOMME Sully - Le Cygne Sully_Prudhomme


Le Cygne


Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes,
Le cygne chasse l'onde avec ses larges palmes,
Et glisse. Le duvet de ses flancs est pareil
A des neiges d'avril qui croulent au soleil ;
Mais, ferme et d'un blanc mat, vibrant sous le zéphire,
Sa grande aile l'entraîne ainsi qu'un blanc navire.
Il dresse son beau col au-dessus des roseaux,
Le plonge, le promène allongé sur les eaux,
Le courbe gracieux comme un profil d'acanthe,
Et cache son bec noir dans sa gorge éclatante.
Tantôt le long des pins, séjour d'ombre et de paix,
Il serpente, et, laissant les herbages épais
Traîner derrière lui comme une chevelure,
Il va d'une tardive et languissante allure.
La grotte où le poète écoute ce qu'il sent,
Et la source qui pleure un éternel absent,
Lui plaisent ; il y rôde ; une feuille de saule
En silence tombée effleure son épaule.
Tantôt il pousse au large, et, loin du bois obscur,
Superbe, gouvernant du côté de l'azur,
Il choisit, pour fêter sa blancheur qu'il admire,
La place éblouissante où le soleil se mire.

Puis, quand les bords de l'eau ne se distinguent plus,
A l'heure où toute forme est un spectre confus,
Où l'horizon brunit rayé d'un long trait rouge,
Alors que pas un jonc, pas un glaïeul ne bouge,
Que les rainettes font dans l'air serein leur bruit,
Et que la luciole au clair de lune luit,
L'oiseau, dans le lac sombre où sous lui se reflète
La splendeur d'une nuit lactée et violette,
Comme un vase d'argent parmi des diamants,
Dort, la tête sous l'aile, entre deux firmaments.

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
PRUD'HOMME Sully - Le Cygne Liv%20(5)

Il y a plus de mystère dans un grain de sable que dans tout le savoir humain

Il y a deux choses infinies: l'Univers et la Bêtise Humaine...mais pour l'Univers, je n'en suis pas emcore certain. (Albert Einstein)

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