Couloirs métropolitains

Encore un ancêtre que je remets au jour...

COULOIRS MÉTROPOLITAINS.

Les couloirs sont tous vides
Au fin fond du métro,
Au fond de la journée,
Quand s'installe la nuit.

Tous les papiers s'étalent
Sur le sol gris, sali de pluie,
De papiers, de mégots.

Et les couloirs sont vides
Où résonnent les pas
D'un passant qui s'enfuit
Gêné d'être encor là.

Il ne reconnaît rien des lieux où chaque jour
Il va soir et matin.
Il ne reconnaît rien
Et la terreur s'installe
Qui le bouscule aux reins.

Il voudrait bien courir, mais ses pas s'alourdissent.

Il voudrait bien courir, mais c'est encor si loin...

Il ne sait même pas
S'il atteindra vivant
La sortie, là, devant !

Les couloirs sont bien vides
Enfin, dans le métro
Quand, la journée finie,
La nuit s'est installée.

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
"Que l'on aime ou que l'on aime pas ce qu'il écrit, il faut le lui dire ou le lui écrire, pour qu'un poète s'améliore"
Ah oui, faut que je vous dise : j'ai un tas de poèmes à lire et à critiquer dans mon grimoire.

Mais trop poli tint la trouille aux trousses

Juste pour sourire à ton poème un peu noir En tout cas les coulors vides moi même pas peur... Gros Baisers

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Bonjour Invité MerciSandi

Lorsque je l'ai écrit, je finissais mon boulot très tard le soir et j'éprouvais à cette heure-là un sentiment de solitude qui n'était pas très gai... de plus, chais pas pourquoi, j'avais toujours l'impression que le sol des couloirs était humide avec la trace de milliers de pas marquée dans la poussière mouillée...
Alors, faut vraiment que ce soit toi qui me fasse sourire avec ce texte !
Merci, ma chère tigresse !

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"Que l'on aime ou que l'on aime pas ce qu'il écrit, il faut le lui dire ou le lui écrire, pour qu'un poète s'améliore"
Ah oui, faut que je vous dise : j'ai un tas de poèmes à lire et à critiquer dans mon grimoire.

» Par des couloirs teintés...