Au vert marbre

Au vert marbre

Cette berge du Cher où s'endort Chenonceau
Et ses donjons a vu tant de ces demoiselles,
Blanches comme le lys riant sous les tonnelles,
A leur front, cet orgueil qui troublait leurs vassaux;

Elles aimaient jouer parmi les arbrisseaux,
Avec la nacre au cou, lin, velours et dentelle,
L'une se nommait Rose et l'autre Gabrielle,
Mugueter, s'aspergeant dans les joyeux ruisseaux.

Aujourd'hui, ces beautés sous les ronces fleuries
Ont oublié l'odeur des fleurs épanouies,
Elles gisent au vert marbre de l'Inconnu ;

Et quelquefois le flot dans sa crue empoignée
Vient sur leur lit glacé, lugubre, triste, si nu,
Puis dépose son pleur en l'orbite baignée.

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Membre ContributeurSurfeur

SOMMAIRE DU GRIMOIRE DE SURFEUR

Magnifique promenade, Surfeur ! Je m'y suis retrouvé avec plaisir...

Amitiés poétiques.

Roger.

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Roger MASSÉ

Décidément quelle productivité en cette période féconde Surfeur !
J'admire ta science du sonnet car mes quelques tentatives en la matière m'ont montré à quel point cette forme est difficile pour être bien réussie.
Et pour connaître un peu les bords du Cher, je te remercie pour les réminiscences que ce texte m'inspire.
Amitiés,
Alexandre

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Alexandre, alias : Oiseau Lyre

Merci d'être venus, Roger et Alexandre, m'accompagner

au bord du Cher dans cette région

de Touraine que j'affectionne.

A bientôt

@ Alexandre

Donne-moi en MP, ton adresse mail;

j'ai terminé la lecture de ton ouvrage.

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