Saint René, serre-moi...

Saint René, serre-moi que je sente ta joie
Battre contre mon cœur où mène tout chemin.
Laisse-moi même errer dans le creux de ta main,
Que je sois écrasé dans l’élan de ta voie !

Relaxe la hantise, enfin que j’atermoie
L’atterrante facture à ma charge d’humain
Dont la cause est de fuir et remettre à demain
Le présent opulent dans lequel je me noie.

Sinécure, ô courage affermi par le sort !
Aucune charge abonde à me faire du tort
Tant je prie au courant de la fugace vie

Qui me brûle et me glace autant que j'en ressens
La morsure efficace à me passer l'envie
D'en rester avec elle au seul niveau du sens.

Sainte nitouche
je t'ai lue 
Car tout cela me touche 
Ce poème ma plus

un style personnel un peu moqueur mais une belle plume que je viens de découvrir
bises

Merci beaucoup, Raymonde, pour votre retour et votre attention ! A quoi voyez-vous ici une dimension moqueuse ? Si c'est bien le cas, en général, je n'ai pas cherché à la faire apparaître ici.

D'avance merci pour votre retour !

Bien à vous,

Merci, chère Jeannie ! Je n’ai pas trouvé beaucoup d'infos sur Saint René... J'ai juste écrit ce sonnet le dit jour... Par contre, ce que je peux vous dire, c'est que le saint des poètes s’appellerait... Prosper !

Bien à vous,