Vaut rien

Dans la vie on s'amuse, on ne prend garde à rien
Et de l'autre on abuse pour rire en vaurien,
Ignorant la blessure infligée à l'enfant,
Un être fragile qui n'avait pas deux ans.

La mère nourricière, ce monstre élastique,
Donnait, reprenait sur un mode frustration,
Ricanant du petit à la réaction tragique,
Du plaisir en sadique la démonstration.

En redemande hilare en complice public,
La famille présente pour cette occasion
Et le père filme mémorisant l'action,
Bel exemple de plaisir, cette humaine clique!

Quel ressenti aura cet être en devenir ?
Ses désirs sont ils des sentiments ridicules ?
Est-ce donc anormal de vouloir se remplir ?
Le monde n'est-il qu'un repaire de crapules ?

Comment donc se construire sur cette blessure ?
On sera, c'est certain individu peu sur,
Les envies se feront une source de peur,
Et la vie ne sera que succession de pleurs.

Le regard des autres sonne à jamais moqueur,
Il est vide et trahi pour toujours ce mot coeur,
Le rapport aux siens est entaché de rancoeur
S'éloigne la faim, l'hypothétique écoeure.

Il est long le chemin qui jamais ne déçoit
Le retour imparfait vers un monde de soie
C'est le droit de chacun de posséder l'amour
Il se dessine enfin ce futur en velours.

Le regard de l'autre...
S'en affranchir et le quêter tout à la fois est notre croix...ou notre chance...
Qui sait ?



Tof

tofka a écrit:

Le regard de l'autre...
S'en affranchir et le quêter tout à la fois est notre croix...ou notre chance...
Qui sait ?



Tof

Tu as raison Tof, suivant qu'il nous stimule ou nous crucifie....

un pas après l'autre
Bisou toi

On ne sème jamais assez de petits cailloux blancs se le chemin du bonheur, et les voies de la vie nous entraînent parfois bien loin de lui sans jamais pouvoir parfois le retrouver.
J'aime beaucoup ton dernier quatrain, cette note d'espoir réchauffe, comme le mimosa en cette saison ensoleille les maisons.
Merci pour le partage.
Amicalement

Nous sommes ce qu'on a fait de nous.
Il y a des gens qui vivent des enfances terribles et qui pourtant s'en sortent de manière pas trop bancale. En fait, la chose la plus terrible...c'est le manque d'amour.
Oui, tout le monde y a droit mais tout le monde n'est pas capable de le donner.
Ton poème finit sur la note d'une main tendue.
Un vœu en ce jour d'Amour ?
Qu'elle ne te lâche jamais !

Une bise

Citation :

Il est long le chemin qui jamais ne déçoit
Le retour imparfait vers un monde de soie
C'est le droit de chacun de posséder l'amour
Il se dessine enfin ce futur en velours.

Quand même dans la vie tourmentée il y a ce ""Il se dessine enfin ce futur en velours."" j'aime beaucoup ton poème en entier,

ah quel plaisir de passer par ici j'aime ton texte

MélieCendres a écrit:

un pas après l'autre
Bisou toi

J'ai chaussé les bottes de 7 lieues ...

pagnolesque a écrit:

On ne sème jamais assez de petits cailloux blancs se le chemin du bonheur, et les voies de la vie nous entraînent parfois bien loin de lui sans jamais pouvoir parfois le retrouver.
J'aime beaucoup ton dernier quatrain, cette note d'espoir réchauffe, comme le mimosa en cette saison ensoleille les maisons.
Merci pour le partage.
Amicalement

Le bonheur est parfois tout proche alors que rien ne le laisse deviner.

Le mimosa est en fleurs ici et dans mon âme aussi.

Amicalement

Pierre

Iloa a écrit:

Nous sommes ce qu'on a fait de nous.
Il y a des gens qui vivent des enfances terribles et qui pourtant s'en sortent de manière pas trop bancale. En fait, la chose la plus terrible...c'est le manque d'amour.
Oui, tout le monde y a droit mais tout le monde n'est pas capable de le donner.
Ton poème finit sur la note d'une main tendue.
Un vœu en ce jour d'Amour ?
Qu'elle ne te lâche jamais !

Une bise

La vie est ainsi faite qu'en tendant la main on découvre un trésor, il n'y a pas de plus belle récompense que l'amour reçu à celui qui est donné.

Bise

Merle Bleu

Anje a écrit:

Citation :

Il est long le chemin qui jamais ne déçoit
Le retour imparfait vers un monde de soie
C'est le droit de chacun de posséder l'amour
Il se dessine enfin ce futur en velours.

mais encore ?

Tigresse a écrit:

Quand même dans la vie tourmentée il y a ce ""Il se dessine enfin ce futur en velours."" j'aime beaucoup ton poème en entier,

Merci Tigresse, garder le cap malgré les tempêtes...au bout un morceau de ciel bleu...

Nouria a écrit:

ah quel plaisir de passer par ici j'aime ton texte

Merci à toi Nouria, j'aime ta gentillesse

Bisous

Merle Bleu