Une Volée De Chagrins

C'est le tout premier poème, que j'ai publié. Après plusieurs deuils qui se sont succédés en un court laps de temps. La perte des personnes les plus proches, les plus chères.
Il est tellement personnel, que me soumettre aux contraintes prosodiques, ici, aurait été un exercice artificiel.
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Une Volée De Chagrins


Les adversités aiment violenter
Encore et encore,
Semblant choisir une proie désignée
Pour ce vilain sort

Abasourdie, laissant dans la béatitude,
On respire encore ,
Barricadés, dans une hébétude,
Sans aucun ressort.

Aura-t-on, trop côtoyé le bonheur
Qu’il faille payer
Aussi grassement, tous ces fossoyeurs
Des êtres aimés ?

Accabler jusqu’ à l anéantissement ?
Une obligation,
Pour avoir joui des jours attrayants ?
Quelle aberration !

Oh, Halte là ! Qu’on nous laisse respirer.
Une nécessité…
Si la vie nous est encore octroyée
Pour quelques durées !

Ce cadeau flétri, ne doit être donné
Par notre destin,
Que pour des lendemains raffinés
Sans plus de chagrins.

Tout notre être, tend à pouvoir encore rire
D un tout ou de rien...
Nous voulons bien, pour ce pacte, souscrire,
Avec toi, destin !

Merci mon amie pour ce touchant poème! Je le trouve très beau ainsi... Il exprime si bien le chagrin qui t'accable!
Des blessures qui prendront du temps pour se refermer... tout en conservant le meilleur d'eux dans ton coeur...
Avec toute ma sympathie.


Mes amitiés,
Ithaque

C'est vraiment triste... Mais si beau ! En lisant votre poème on ressent toute la souffrance liée à la perte d'un (ou plusieurs) être(s) cher(s)... Heureusement, il y a le temps... l'espoir qu'un jour la douleur aura disparu, mais bien sûr les souvenirs resteront toujours, et c'est là un grand trésor de se rappeler les moments passés avec les personnes que nous avons tant aimé.

Bonne soirée,
Boréal

Lorsque le chagrin frappe aussi cruellement, on se moque totalement des règles de prosodie. On laisse aller son coeur, on laisse couler ses pleurs car avant tout, c'est pour soi même qu'on écrit pour extérioriser la détresse et la peine.
Merci pour le partage, un poème qui touche au plus profond de nous.

des mots sur des maux, quel talent tu as réussi dans un poème à écrire ta souffrance un poème si triste et bouleversant , que ton coeur soit fort et avec le temps peut-être une cicatrice je compatis , respect !!

Merci Ithaque - Le temps a en effet un peu adouci cette peine incommensurable.
Le malheur des uns et des autres ne se mesure pas - Mais je crois, que j'avais subi en si peu de temps, quelque chose que très peu de monde pourrait imaginer.
Perdre les gens les plus proches, par groupe, d'affilée, sans que tu aies le temps de respirer...Ni de finir les démarches pour la mort de l'un, que vient au milieu, le temps de le faire pour l'autre, et encore, et encore...Sans compter, que la mort n'arrive pas toujours d'un coup, et la souffrance subie.... alors qu'elle s'approche....

Quelqu'un a dit dans un commentaire en s'adressant à moi, dans un autre site, lors d'une colère, envers qui tu sais, que je devais savoir qu'il y avait des choses plus graves, dans la vie...Elle savait pourtant, ce que j'ai révélé par mon poème, et en général, je ne publiais que dans le but de faire sourire pourtant.... Bref !

Oui, je m'en remettrais, parce que j'aime la vie, mais jamais je n'oublierais ceux que j'aimais et aimerai, à jamais.

Merci Boréal,

Je ressens une sincère empathie par ton message. Que le sort gardes tous de tels abominations. Sincèrement.*

Lol pagnolesque,

Je ne connaissais même pas l'existence du mot prosodie,
j'ai plein d'écrits depuis mon enfance, en vrac dans une valise,
je faisais des rimes, tout simplement - Et maintenant, je me rends compte que
je ne suis pas observatrice, puisque, j'aurais du remarquer quelques unes des règles, puisque la poésie j'en ai lu...

Il faut l’œil d'un peintre, comme le tien...

Merci de ta compréhension et de ta sympathie, mais je suis une personne joviale par nature, et je le redeviens, petit à petit... J'y mets du mien aussi.

Merci Nouria, ton message me touche énormément.

Une énorme cicatrice, évidemment, mais la vie continue, tant qu'elle le veut.

à plus,

Evelyne, je connais ce ressenti, il est récent pour moi : 4 âmes proches fauchées en 3 années. Je te trouve beaucoup d'énergie et de courage dans ce texte.

Amicalement

Pierre

Merle,

Ton témoignage me touche, et je sais à quel point, pour toi cela peut-être dur.
C'est vraiment récent, et je te comprends infiniment.
A côté de la perte définitive de nos êtres intimes, nous sommes capable ensuite, de relativiser, et tout le reste peu nous paraître dérisoire, si nous essayons de ne pas
rester à "fleur de peau".

Facile à dire, je sais.

très beau texte que j'ai pris plaisir à lire on sent la tristesse et l'émotion est là j'aime beaucoup

Oui Xander, la tristesse est là, la vie est souvent douloureuse, ce sont des aléas, qui ne sont ps de notre ressort - contrairement à d'autres, qui sont bien le fait des hommes.

Je t'ai lue !


Tof