Je me sens bien...

J'aime baucoup ton poème . Très original. Je suppose - à moins d'avoir mal compris donc je te pose la question- que la dernière strophe veut dire que finalement, n'est boire n'est qu'illusoire ?

Dans l'ivresse du parfum
De quatre roses

......je reprends tes deux vers ci pour y rajouter "attention à ne pas sentir le parfum de six roses"

car danger pour la santé
tous ces alcools accumulés

Je ne sais quoi répondre ?...
Chacun est libre de puiser et d'appréhender ce que bon lui semble en mes mots déposés.

Je ne peux, éventuellement, que donner quelques clefs.
Les quatre roses ne sont que l'allusion à un célèbre whiskey du Kentucky.

Ce texte fut écrit en trois minutes une nuit d'excès de tout. Il coula d'un flot de peine et d'ivresse.
Les mots calment les âmes à la dérive et l'enivrement délie l'âme de nos plumes, à l'occasion.

Il me fallut plus de temps pour trouver la dernière phrase, empruntée avec gourmandise à Wilhelm Albert Włodzimierz Apolinary de Wąż-Kostrowicki.
Je vous invite à découvrir sur mon site, le cocktail d'alcools que je fis du même auteur.

Puisse chacun se sentir bien comme bon lui semble.
Cordialement.

Je suis une ancienne alcoolique ... .... et j'en ai beaucoup souffert. Je pense donc avoir été touché plus que de raison par ton poème. Néanmoins il me parle beaucoup. Et me plait tout autant . Je te remercie pour tes explications . J'ignorais l'existance même du whiskey du Kentucky et de ses 4 roses - mes goûts se portaient vers d'autres boissons.....

Je me retrouve aussi dans tes vers, même si c'est du passé ; comme tu le dis si bien : " (...) une nuit d'excès de tout. Il coula d'un flot de peine et d'ivresse." Cette phrase fait sugir en moi un torrent d'émotions que je connais bien !
Pour le reste je ne porte pas juge, loin de moi cette idée ! Je n'ai voulu laissé que mon commentaire sous ton poème parce qu'il m'a touché; et j'ai fais une simple référence aux six roses /cirrhose ; peut être, j'en conviens , était ce un mauvais jeux de mots ....

Bon continuation, au plaisir de te lire.

Merci pour cette sincérité Sitaël.

Nous voici donc à l'instant du grand mystère de la poésie.
Pourquoi l'une nous fait vibrer, quand une autre nous semble d’intérêt secondaire ?

Je ne pense jamais aux lecteurs lorsque j'écris, mais diable qu'il est agréable d'avoir de tels retours.
D'ailleurs, ce « poème » aurait pu être totalement imaginaire.
Je ne suis pas ce que j'écris. J’écris ce dont je rêve.
Mais parfois, je suis ce dont je rêve.

Nous avons tous nos hématomes de vie et chacun sait le poids de la remontée vers la surface.
À mon tour de te dire que tes mots mon touchés, sincèrement, et que j'y ai trouvé plus de curiosité, d'intérêt, que de jugement.
Et j'y ai trouvé, également, une réflexion et résonance toute personnelle.

En cela, sois remerciée.

De la curiosité: un peu. De l' intérêt : beaucoup - parce que j' ai cru décelé au delà des mots une souffrance (me semble t'il mais je peux faire erreur); celle que j'ai moi même ressenti à de nombreuses reprises, noyant mon chagrin dans cette amie mortelle qu'est la bouteille ( de plus mon défunt frère à été emporté par une cirrhose, une triste histoire de famille je dirais). Je me suis effectivement livrée en toute franchise, à dire vrai, je ne sais même pas pourquoi, je l'ai senti comme ça, j'en avais juste envie.
Comme tu le dis avec grâce, pour un sujet plutôt grave: oui nous avons tous " nos hématomes de vie". Ce n'est pas toujours si simple....
J'ai beaucoup papotté, mais le fond du sujet reste ton oeuvre poétique extrêment touchante et fort bien écrite.
Amicalement,
Sitaël

Ce qui est touchant, c'est que mon propos n'était en rien notre conversation.
Je dirais que pour moi (après avoir maintes fois relu ce texte), l'important était les deux premières phrases.
Comme une envie de dire : « j'aime cet endroit, et j'aime les gens qui s'y expriment ».
Le reste n'étant qu'un jeu avec des mots.
Dans ces moments, où l'on se perd en de futiles artifices, il se trouve quelques îles où l'on se sent bien.
Ici même, et dans un autre endroit que le maitre des lieux connait également.
Deux forums qui respirent la simplicité et le partage poétique. Voir plus si affinités.

Point de souffrance outrancière de mon côté, quelques bobos passagers, comme tout un chacun...
Et l'éternelle surprise que la vie nous offre.

Amicalement.

Je vais paraphraser un grand compositeur (Beethoven) pour dire qu'une oeuvre vient du coeur et va dans le coeur de l'auditeur ou du lecteur!!!
Rien d'autre ne compte.

Je reviens vers vous pour dire que j'ai écris un sonnet sur ce sujet, vous le trouverez en cliquant sur "poèmes avec contraintes métriques" puis "sonnet".
Même si je ne suis pas dans le cas de Sitaël c'est une compagne que je connais bien!!!
Mon sonnet s"appelle "Alcool" c'est pas très original mais bon............!

Oli4 a écrit:

Comme une envie de dire : « j'aime cet endroit, et j'aime les gens qui s'y expriment ».

Je relève et j'apprécie...