Les maux râlent

Bonjour,

Mon nom est Kévin



Pour toujours

Je suis un humain



A ce jour je reprends ma mine

Pour l’amour j’écris à une main



L’autre est sur mon cœur

L’hôte est dans nos âmes



Le passé évadé reste périssable

Je me suis égaré dans le lit du fleuve temporel



Alors j’écris des choses même si le tempo râle

Je scrute l’univers dans sa magnificence



Et je me dis que s’il possédait nos sens

Il pleurerait, de regrets



Parfois de force ou de gré

D’une tristesse d’aucun degré



Sur notre planète égarée

Mais sa finesse d’esprit reste inatteignable



Comme une éclipse de Lune sans le Soleil

Comme vos rêves sans le sommeil



Je ne suis qu’une goutte d’eau perdue sur le rivage

Je ne suis qu’une vapeur égarée d’un nuage



La rosée pleure ma perte

Dans une pelouse verte



Puis s’évapore quand le soleil est au zénith

Afin de repartir à ma poursuite



　

La nature s’harmonise et l’humain se dissout

Les erreurs se produisent juste pour dix sous



J’ai retrouvé ma partie manquante, vous votre vanité

Dit la nature à l’humanité



Au lieu de vous organiser

Vous vous désolidarisez



De ce grand tout vous êtes la risée



Au lieu de me présenter des excuses

Vous devriez d’abord vous pardonner



Car je serai toujours Muse

Même si la mort vous pend au nez



Comme vous je suis vivante

Mais vous ne voulez pas l’admettre



Je suis une symphonie de cordes vibrantes

Et je vous berce chaque jour que le soleil fait naître



Vous êtes remplis de faux semblants

Et vous êtes immatures



Moi j’ai résolu mes défauts d’enfant

Pour devenir votre nature



　Je me suis décrété porte-parole

D’une conscience dont le rôle



Est de vous apporter satisfaction

Dans le motif de ses actions.