L'Été

L'Été
(Terza Rima)

C’est le temps où l’on voit l’abeille diligente,
En déflorant les fleurs se couvrir de pollen,
Revenant à la ruche fière et contente.

C’est le temps où la passion célèbre l’hymen,
Les stratocumulus déversant des ondées,
Sur les graminées dorées gorgées d’albumen.

C’est la saison des belles roses et des pensées,
Des juteux fruits succulents et des papillons,
De fraîcheur océane et plages satinées.

C’est la saison rêvée des guêpes et des frelons,
Des écoliers vadrouillant en liberté,
Des pique-niques sans soucis et des chansons.

Toute la nature respire la beauté,
Les promesses et les baisers sous les bosquets,
Ont dans cette saison l’odeur d’éternité.

Et à la lueur des capricieux feux-follets,
La claire fontaine, limpide, cristalline,
Crée, généreuse, de petits ruisselets.

Le pétale perlé par la brume opaline,
Est la coupe où s’abreuve et où copule,
L’insecte butineur que la chaleur taquine.

De l’animal le plus gros au plus minuscule,
C’est un hymne au sommet de la maturité,
Et le locuste, dans les champs dorés, stridule.

C’est le temps de la canicule, c’est l’Été.

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L'Été Liv%20(5)

Il y a plus de mystère dans un grain de sable que dans tout le savoir humain

Il y a deux choses infinies: l'Univers et la Bêtise Humaine...mais pour l'Univers, je n'en suis pas emcore certain. (Albert Einstein)

J'avais posté cette composition dans la section "Thèmes proposés", répondant à l'invitation de Sandipoète pour le mois de mai.....sauf que, je n'avais pas remarqué que le mois de mai se référait à l'année de 2006.

Alors, comme 2006 est vraiment loin dans le temps, et craignant que personne n'irait plus fouiller dans cette section-là, j'ai décidé de re-poster la composition ici.

J'éspère que j'ai bien fait.

Nota: Je trouve que c'est quand même dommage que l'on n'utilise plus les autres sections.

Amicalement

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Il y a plus de mystère dans un grain de sable que dans tout le savoir humain

Il y a deux choses infinies: l'Univers et la Bêtise Humaine...mais pour l'Univers, je n'en suis pas emcore certain. (Albert Einstein)

Bonsoir ... Il y a une pause sur les thèmes... beaucoup de sections sont en mode ""pause"" mais pourquoi pas remettre au goût du jour les thèmes laissés en retrait ?
Il y a des sections pour les jeux et autres oeurvres poétiques... exemple une image un poème des mots à caser et bien d'autres façons de poétiser en s'amusant... lol ...
Si ça te dit... et puis il y a aussi les duos abandonnés... l'amour du jeu poétique peut ""revivre"" de ses cendres... L'inspiration ne demande qu'à s'enflammer...
J'aime ce que t'as é

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Bonjour Invité MerciSandi

Invité

J'aime bien le premier vers. Après ça se gâte vraiment : alexandrins boîteux, césures inexistantes, hiatus... Un festival !

Cher « Boîte à outils »

Ma revoici en train de vous écrire, cette fois-ci pour vous rappeler que la prosodie a évolué depuis la sévérité de Nicolas Boileau, qui me semble être probablement le seul « phare poétique » que vous acceptez.
Je vous accorde que dans l’alexandrin, la césure, ou l’hémistiche, ou le repos, comme on voudra l’appeler, est une particularité qui prête au vers l’élégance, le raffinement souhaité.
Cependant, là n’est pas le seul élément d’élégance ou de raffinement. Comme Victor Hugo l’a si « élégamment » démontré, d’autres formes moins contraignantes sont disponibles au poète consacré, comme au poète amateur que je suis. Après Victor Hugo, une pléiade de poètes, français (dont Verlaine, et Rimbaud, et Apollinaire) aussi bien qu’étrangers (dont Byron, Novalis, Pouchkine et Goethe), ont fait fi du classicisme pour s’aventurer dans une poésie modernisée, connue sous le nom du Romantisme.
Et même Edmond Rostand – et je le mentionne car m’est avis que vous l’avez lu – dans son immortel Cyrano de Bergerac, nous donne maints exemples d’alexandrins qui auraient « oublié » leur césure.

Voyez-vous, cher « Boîte à outils », il nous faut garder un esprit ouvert, et surtout, surtout lire beaucoup sur la prosodie pour formuler des avis éclairés, et non pas limités à une seule « religion » poétique. Car notre cerveau est comme un parachute; il fonctionne bien, ou mieux, quand il est ouvert, n’est-ce pas? Alors, où vous voyez des hiatus, laissez donc un niveau supplémentaire d’imagination à votre lecture, au lieu de la faire de manière aussi cartésienne.
Personnellement, je réserve une grande place dans mon cœur au classicisme, car je l’apprécie par la discipline et les règles sévères qu’il impose, et qui donne des résultats élégants et raffinés, comme je l’ai déjà mentionné. C’est pourtant un corset que la plupart des nouveaux poètes refusent de porter.
Mais je fais une toute aussi grande place aux techniques plus modernes, y incluant le vers libre, ou librement rythmé.
Pour terminer, soyez assuré que ce texte ne représente point une quelconque justification, car il n’y a pas lieu, à mon avis, que je me justifie face à vos critiques.
Vous avez usé d’un droit démocratique, soit celui de donner votre opinion. Or, j’ai toujours présente à l’esprit la phrase de Voltaire « Je déteste vos idées, mais je suis prêt à mourir pour votre droit de les exprimer ». Je n’irais pas jusqu’au « mourir » mais…presque.

Ah, j’allais l’oublier, vous m’avez encore inspiré la composition qui suit :

Vous êtes mon très cher, coincé dans un passé,
Qui a pourtant produit, un magnifique tableau,
Peint de belles couleurs, inimitable tracé,
De ce génie des lettres, Nicolas Boileau.

Pourtant pour respirer, un air de liberté,
On a voulu sortir, du contraignant topo
D’observer la césure, changement parrainé
Par un autre génie, sieur Victor Hugo.

Pour qu’il y ait critique, il faut autorité,
Je ne vois point en vous, un vrai porte-drapeau
De cet art qui exige un savoir distingué,
Ni monseigneur ni prêtre, un simple bedeau.

Si votre but réside, dans un vœu fondé
Sur le simple sarcasme, alors ce n’est pas beau
User d’un artifice, aussi peu élevé,
Rabaissant son auteur, aux rangs de bas niveau.

Amicalement

Il y a plus de mystère dans un grain de sable que dans tout le savoir humain

Il y a deux choses infinies: l'Univers et la Bêtise Humaine...mais pour l'Univers, je n'en suis pas emcore certain. (Albert Einstein)