Un poème endormi

Capturer un moment, sublimer l’instant,
Et, poésie ressurgit, tel un ami retrouvé,
Était t’-il ce sourire sur ses lèvres d’enfant ?

Aux vents légers qui brisent mon inexistence,
Je m’en reviens par une fenêtre, tel un oiseau,
Piailler quelques vers m’enchantant, à nouveau

L’absence qui m’entrevit fut-elle ma mort ?
Je paressais semblable au morne troupeau,
Ne plus écrire ne me semblait point un fardeau.

Mais tendresse réprimée soufra de ma froideur,
Sous une blanche ombrelle, l’ombre de l’amour,
M’attira vers elle pour mieux ensoleiller mon cœur.

Alors qu’ai-je donc appris dans mon mutisme latent ?
Qu’un poème endormi est une courte lettre en sourdine,
Adressée à l’être aimé, expédiée et oblitérée par le néant.


Alain Meyer-Abbatucci

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Du connu, j'ai tout à apprendre, de l'inconnu, tout à découvrir.

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Bon retour, contente, de vous connaître avec d'aussi beaux poèmes que celui-ci.

Merci BL,
Enchanté de faire ta connaissance!
Cela faisait longtemps que je n'avais plus écrit de poèmes et pour mon retour chez les vivants, je ne pouvais trouver d'accueil plus chaleureux!
Bisous poétiques

Je suis heureux de voir que tu as retrouvé ta plume poétique !
Merci pour ce beau partage.

Merci Sandy pour ta lecture et ton accueil chaleureux