Quel est ce chemin
Quel est ce chemin aux muscles saillants
Sportif des étés chauds il se va de l’avant
Courre vers les sommets d’inattendus
Ceux qui se cachent des horizons imbus
Et ne dévoilent le fond de leur nature
Gratifiant l’humain joueur de ses morsures
Beau chemins tu bourses tes à cotés
Quand ton action est de te renflouer
Trouver la caillasse qui anoblira ton corps
Qui t’offrira une queue de pie pour tes abords
Pour endimancher ta vie à la petite semaine
Quand les pièces clinquantes de ton esprit fructifient
Sur les arbres fruitiers que tu entretiens réjouis
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Nerveuses routes ton impatience indispose
Le carrefour des nombreux échanges se repose
Laisse-le caresser précieux ta main demanderesse
Les cours passent mal le goulet de sa noblesse
Le fruit n’est pas mur pour le transporter sur
Dans la banque qui spécule sur ta forfaiture
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Les routes traversent les paysages sans nuages
Leurs amants géniteurs leurs offrent des mirages
Elles s’en habillent, de visons entassés sans façon
Boulimiques ne s’aperçoivent des mites au plastron
Demain elles seront nues d’avoir laissé croire
Que des traders leur permettraient de faire la foire
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On doit enlever aux géniteurs le droit de presser
Tous les citrons, toutes les oranges pour se gratifier
D’une force qu’ils ne méritent pas, plus de stock-calorie
Tous les dopes doivent rendre compte de leur délit
On vit de leur chienlit qu’ils aillent bouffer les pissenlits
Nous on pleure sur nos débits, dépourvu de tout crédit
*
Un sentier voudrait rejoindre un chemin
Toujours essoufflé de mal courir au matin
Il n’a que la boue pour parfumer son décor
Sa petite monnaie lui offre une action qui dort
Ils veillent les horizons comme des bouffons
Qui font rire pour ne pas être pris pour des capons
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Un abri fait de la gymnastique, il se prépare
Se dénude de la belle conjoncture des couacs
Quand la grande route se rétrécit aux travaux réducteurs
La belle route perd de sa valeur sans déshonneur
Car elle sait que l’étatique autoroute une jonction fera
Pour la réparer sans délais dés que le mal surviendra
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Le petit sentier appauvri vers l’abri vint s’épancher
J’ai perdu la petite monnaie de mon action déposée
Je suis troublé, ma confiance je ne veux plus leur la prêter
Les ’autoroutes vont spéculer sur ce qu’elles nous ont vole
J’en appelle à tous les chemins, tous les sentiers, de grâce !
Ne vous laissez plus berner, ne perdez pas la trace, la face
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Nous voulons que nos sentiers, nos chemins soient mignons
Pour cela faites la grande lessive pour embellir les horizons
Que nous puisions voir leur nature dans leurs mains pleines
Avant même qu’ils n’eussent à les dilapider sans gêne
Donnez nous le pouvoir de manger avec eux, d’apprécier
D’être de grand gourmet de ces justes menus à partager
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Il faut que nos routes ne fassent échange en des croisées
Qu’elles n’ont pas et ne faire agapes entre amis fortune
Qui achètent, vendent nos cultures avant d’être moissonnées
Pour laisser sans sentiment le monde dans la famine perlée
Les autoroutes étatiques doivent dire la vérité sans se cacher
Derrière des secrets de milliardaires toujours prêts à nous dépouiller
☼₣€
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