Supplique

Temps idéal, toi l'espéré
Aux réconfortantes couleurs
Que ne viens-tu pas plus souvent
Apaiser les yeux apeurés
Face aux augures de malheur
Envoyés par les mauvais vents

Regarde les corps enchaînés
Dans les abîmes d'un conflit
Dévisage l'horreur immonde
Avec ses haines déchaînées
Et toutes ses vies abolies
Ensanglantant la mappemonde

Entends tous les grondements sombres
Recouvrir les mots étoilés
Pour mieux les réduire au silence
Et vois, sur la lumière, l'ombre
Qui plane espérant acculer
Le sage à rentrer en violence

Va fréquenter les maisons vides
Les eaux croupies, les pans de mur
Le chaos, la décrépitude
Les bouts de squelettes morbides
Rotules, tibias et fémurs
Tu frissonneras d'inquiétude

Temps idéal, toi l'espéré
Aux horizons garnis de fleurs
Ne tarde pas trop à venir
Apaiser les yeux apeurés
Avant que les plaies et les pleurs
Ne tuent tout espoir d'avenir

c'est un ideal que toute personne souhaite ,mais les forces du mal font tout pour réduire l'oxygène à l'autre , le faible.

J'aime ce que t'as é

Merci de ta fidèle présence sur mes mots Walido

Amitié

Roger

L'injustice me donne toujours l'envie de crier, mais en regardant bien, chaque fois, malgré la maîtrise du caméraman, j'arrive à déceler un rare sourire chez les malheureux. Alors je me dis que rien n'est perdu, rien, des millions de morts... rien.
Pascal

Bonjour Pascal B,

Effectivement, la vie recommence toujours, toujours il y a une renaissance, n'empêche que des millions de morts pourraient être évités.

amitiés

roger

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» Supplique à la muse de Baudelaire