Partir ou rester.

mais je reviendrai pour te commenter

merci Walido et Sandi d'être passés sur mes lignes.

Qu'est-ce qu'une famille normale ?
Une famille où le père et la mère travaillent, ou la jeune fille a de quoi manger
et s'habiller et va à l'école ?
Mais que se passe-t-il dans cette maison ?
Y a-t-il une vie familiale, des conversations et des repas partagés dans la joie ?
Ou bien les parents n'y passent-ils que pour y manger à la sauvette et y dormir ?
Il existe toujours une histoire singulière liée à la jeune fille qui décide de s'en aller.
Et les histoires sordides ne sont pas exclusivement liées aux filles abusées et
violentées physiquement.
Une histoire sordide peut être l'histoire d'une adolescente à qui on achète tout ce
qu'elle désire, mais à qui on oublie de parler.
Elle n'a même pas le loisir de discuter, de se rebeller contre ses parents.
Elle se sent oubliée. Et quand le père est absent, cela devient pernicieux.
Y a-t-il quelque chose de plus terrible que d'être oubliée par son père ?
Il est important pour la jeune fille d'être vue, regardée par son père.
De compter pour lui. Tant que le père ne dit pas à sa fille "Tu es belle", il y a un
ratage dans la construction de la structure féminine.
Elle la cherchera longtemps, cette satanée parole du père! Parfois toute une vie...
La jeune fille fugue pour exister. Exister dans le regard de l'autre.
De l'homme surtout.»

Cet autre, elle le trouve dans ce jeune homme séduisant - souvent revendeur de
drogue ou souteneur - qu'elle va rencontrer dans la rue et qui va l'écouter, lui
renvoyer d'elle une image favorable. «Elle sera littéralement portée par son regard.
Elle se sentira protégée. Mais son coup de tête se transformera vite en cauchemar,
car, stimulée par ce jeune homme de qui elle va tomber amoureuse, elle se fera
exploiter sexuellement et plongera presque inéluctablement dans la drogue.»
Alors, parents, pour éviter tout cela, c'est très simple...
Il suffit de parler. Couper la télé et discuter avec vos enfants.
Réservez-vous une soirée par semaine à cela,
Vous verrez combien vous en sortirez plus riche !
de m'avoir parcouru.

Et à Joanna pour ce poème sur ce sujet si délicat.
:Bisous:

Eh bien Gérard tu as tout dit .
Certes Joahna ton poème pose avec acuité l'éternel et délicat dialogue impossible Parents-Adolescents.
Certes comme le disait Gérard c'est une question de communication et d'écoute
Mais toute la psychologie du monde ne peut régler ce problème car chaque cas est unique .Derrière chaque cas il y a un non-dit dont l'origine se perd vu qu'on n'a pas les moyens rationnels pour détécter le déclic .
Les causes sont multiples(psycho, socio, caractère, penchant, relations, culture, parents , sexualité, education, scolarité, environnement ....)
Je défie un psy pour me dire l'origine d'un conflit parents-ado .
Il va s'empétrer dans son jargon ampoulé pour nous dire des lapalissades .

Voilà le discours -type des psy que j'ai trouvé sur le net :

"*Le conflit est vécu comme expérience positive.
Il est considéré comme une occasion de dialogue et de négociation. Il convient donc de développer une stratégie adaptée de résolution de ce dernier. Les parents privilégient l’écoute, l’explicitation et l’argumentation. Le conflit est une excellente occasion de remettre en question ses pratiques et ses attitudes.

Pour mieux aider l’adolescent dans son développement et sa maturation, les parents doivent adopter des attitudes adéquates face à l’opposition de l’adolescent dont notamment :
*Ne pas humilier l’adolescent en traitant ses revendications de manière condescendante,
*Faire preuve de patience et de disponibilité, de ne pas juger ou dénigrer,
*Lui permettre d'exprimer ses sentiments de manière adulte,
*Pratiquer une écoute active, en renonçant à deux positions extrêmes,
La soumission personnelle,
La soumission de l’autre,
*Lui permettre de trouver une issue constructive,
*Appréhender la situation à long terme,
*Écouter la nature du conflit sans vouloir laisser tomber et laisser faire,
*Accepter d’être remis en question dans son apport éducatif. "


Voilà la recette psy et tout le monde va se reconnaitre là dedans :
- Ah c'est vrai , c'est ce que je dois faire avec mes enfants .
Est-ce que tous les parents ont le meme genre d'adolescents ?

Mais l'éducation n'est pas la concrétisation imbécile de qqs concepts glanés dans des revues de vulgarisation .
Tout est à faire dès la naissance et non à l'adolescence des enfants.
Certains croient qu'il faut ouvrir le chapitre du dialogue lorsqu'il y a conflit .C'est trop tard . Quand la "violence " est tirée , il faut avaler la couleuvre.
Dés l'enfance il faut dialoguer avec l'étre violent qui dormait en cet enfant. Les parents ne seront pas surpris par cette "violence " une fois arrivée au summum car ils l'ont vécue crescendo : quand la lave sort du cratère elle se refroidit. Il faut que les parents prennent à chaque phase de développement de l'enfant ( Voir Piaget) une sorte de "thermo-violence" de leurs enfants et régulent selon les degrés de chacun car c'est un phénomène casuel et non à généraliser .

Excusez mon égarement (!) c'est la première fois que je parle de la pédagogie (mon domaine d'enseignement) : je vais plus recommencer.

Et pour reprendre les mots de France Gall : tout pour la ...poèsie.

J'aime ton poème Joahna parce qu'il est dialogique .C'est pour cela qu'il a déclenché en Gérard et moi l'idée de parler , dialoguer et communiquer avec les enfants afin de ne pas appeler les psy-pompiers à la dernière minute , ce sera trop tard et ce sera un dialogue de sourds avec des coups qui pleuvront tous azimuts.

J'aime te lire Walido, et je ne dois certainement pas être le seul.
Tes qualités d'enseignant se font sentir dans tes explications.
Toujours le mot juste, placé là où il faut, quand il faut.
Merci d'avoir ce magnifique esprit communicatif.
Il y a tellement de choses à apprendre de nos expériences de quincagénaires.
:Bisous:

j'ai voulu ce poème, contrairement aux autres écrits que j'ai conçu, construit de cette manière, en visionnant les deux côtés du problème, alors qu'un poème habituellement, on est d'un seul côté de la barrière.
Jongler avec les deux situations, comme si l'on voyait l'histoire de chacuns des personnages, à l'instant même où ils le vivent.
passionnant à créer, une situation nouvelle que je n'avais pas exploité encore.

merci pour vos commentaires.

Je suis extrêmement touché par ce poème pour avoir fugué moi-même mais moi j'avais des réclamations précises à faire... Dans mon cas j'ai été battu par ma mère de mes 3 ans à mes 17 ans. Lorsque j'ai fait ma fugue ça a été par crainte d'avoir à nouveau cassé : une cote, une vertèbre, un poignet, une main, ou combien de points de suture va-t-on me poser aujourd'hui ou toutes autres angoisses... Lorsque j'ai fait ma fugue mon état d'esprit était "le suis enfin libre mais combien de temps me laissera-t-on en paix" au bout de quelques heures mon téléphone s'affole plus de 50 appels en absence seulement j'ignore tout car le jour même je m'étais acheté un nouveau portable sous une fausse identité (pour que seule certaines personnes très sélectionnées aient mon numéro) au bout de quelques heures mon nouveau téléphone sonne... La gendarmerie vient de sortitr de chez celui qui me contacte. Ma mère a signalé ma fugue. Quelques heures plus tard il me rappelle. Avec mon accord il a contacté le major chargé de la recherche, ce major me contactera dans les 5 minutes et il accepte que je garde silence sur le lieu ou je me trouve. En contre partie j'accepte de lui expliquer les causes et de le laisser rassurer mon père que je suis en pleine forme... Ma fugue a durée plus de 3 semaines et les 4 premières nuits je les ai passées dehors. Il fait pas trop froid pour un mois de novembre j'ai de la chance... Ensuite je loge chez divers amis qui pour la plus part me font rentrer à l'insue de leurs parents car eux aussi savent que je suis recherché. Depuis les multiples visites de la gendarmerie puis de la police les recherches sont prisent en main par un plus gradé que le précédent responsable. Il demande un transfert exeptionnel du département le l'ain (zone d'affectation) au haut-rhin (département ou j'habite). A partir de là, les contact s'arrêtent avec les équipes de recherches, laissant mon père et mes grand-parents dans l'angoisse. Au final j'ai accepté de me rendre au poste le plus proche après avoir obtenu un accord signé d'un juge qui accepte en mesure préventive de me placer à temps complet chez mon père avec interdiction pour ma mère de prendre le moindre contact avec moi par n'importe quel moyen. Les retrouvailles doivent se faire en 2 temps. J'ai été placé en hôpital psychiatrique pendant 1 semaine. Maintenant, il me faut me reconstruire... Je vis... Mais sans ma mère...

Les explications sur ta vie d'enfant et d'adolescent martyre m'ont fait pleuré en lisant tes mots pour des maux.
Pour un enfant, l'amour de la mère est si importante.
Je te souhaite beaucoup de courage pour te reconstruire.
Je souhaite surtout que tu trouves dans une femme l'épouse qui aura la force de remplacer l'amour que ta mère n'a pas su te donner.
Je comprends maintenant mieux le pourquoi du choix de ton pseudo
Lao-Tseu : Mythe ou personnage réel ?
Tu continues donc à te cacher !... Comment faire autrement ?
Courage, la vie peut-être belle. Il suffit de savoir se la construuire.

je comprends tes mots tristesse El Fuégo, j'ai vécu sans ma mère aussi, partie trop à cause de la maladie, j'avais sept ans.
j'ai du me construire sans elle, pas simple tous les jours, en comprenant trop tot qu'elle ne reviendra plus jamais.

JOAHNA EL FUEGO

Vous méritez notre amitié et notre amour tous ici au forum.

J'ai relu plusieurs fois vos réponses .Je fus sidéré et je n'arrive plus à penser .
Que dire face à ces situations ?
Un enfant battu
Une fille qui avait perdu celle qui a le plus de tendresse à donner.

Mais je sais pourquoi j'ai du mal à réagir. C'est que j'avais vécu un peu des deux situation .En effet etant enfant j'étais battu et j'ai perdu un parent très tot.

Mais au fond c'est la vie , il faut composer avec.

Joahna , El fuego aimons nos parents sans hésitation c'est notre satisfaction .

Une mère http://fr.youtube.com/watch?v=LOd_8Tt8FCg
Un père http://fr.youtube.com/watch?v=nsjE3x2WjZw


Tu vois Joahna ce que ton beau poème a touché en profondeur ! :Bisous:

Merci Walido pour les deux liens vers ses magnifiques chansons.
Vous pourrrez retrouver celle de Lynda Lemay
Une mère ici :
Elle servira ainsi de rappel à cette fête que nous n'oublierons pas.
Atelier poétique - Le 25 Mai, c'est la fête des mères#16561

merci à vous de vous être arrêtés sur mes lignes, j'ai connu l'amour d'une grand-mère fort heureusement qui m'a énormément apporté.