La tornade.

Soudain, c'est irréel,
une énorme colonne nuageuse,
se dresse dans le ciel gris, rageuse,
fortes averses de pluie et de grèle.

Elle arrive à toute vitesse,
avec des hurlements comme des cris,
soulevant tout avec adresse,
ne laissant rien en vie.

Trombes d'eau, désarroi,
grande emplitude de vents violents,
instants destructeurs et sournois,
c'est le cahot, le néant.

Aspirant tout avec son entonnoir,
de multiples débris du sol sont soulevés,
l'atmosphère est devenue noire.
plus rien ne peut y subsister.

Puis, c'est le vide, le silence,
autour de nous, tout est détruit, dévasté,
il ne reste que notre pauvre existence.
L'oeil du cyclone nous a enformé,
en son centre, c'est le calme plat,
il recommencera sa rage pour nous libérer,
pour qu'à nouveau nous combattions l'éffroi.
L.A 24.04.07