Les chemins de traverses.

Sujet: Les chemins de traverses. Sam 22 Mar 2008 - 23:10

Te souviens-tu des chemins de traverses,
ceux que nous parcourions sous le ciel gris,
afin d'éviter les larmes de l'averse,
nous laissant bien peu de répit.

Le ciel se chargeait de nuages menaçants,
emportant nos pas au creux de cette nuit,
balayée par la main gantée du vent,
la pénombre nous tenait compagnie.

Des flaques se formant dans les ornières,
l'eau ruisselait sur nos visages d'enfants,
ne pouvoir songer juste revenir en arrière,
pour ne jamais devenir des grands.

Grand homme, te souviens-tu des chemins de traverses,
ceux que tu parcourais sous le ciel gris,
afin d'éviter les larmes de l'averse,
ne te laissant aucun répit dans ta vie.

Te souviendras-tu des chemins de traverses,
quand tu seras vieux dans quelques années,
quand tes traits marqueront la rudesse,
des intempéries de ton existence passée.

Tu repenseras aux larmes de l'averse,
sur ton visage, un sourire d'enfance figé,
solitaire, sur le seuil de ta vieillesse,
d'un paradis qui te sera conté.
L.A 18.01.08

Sujet: Re: Les chemins de traverses. Dim 23 Mar 2008 - 8:13

Très chouette ce poème joahna, l'illustration est belle aussi. Juste un petit truc qui me chiffonne quand je te lis c'est le grand homme, accolé à ton vers refrain te souviens-tu... Je trouve que le rythme du poème est cassé et que ce grand homme, pour ma part est de trop. On comprend bien, je crois, le sens ou bien on le devine sans cet ajout. A moins que tu ne veuilles t'adresser aux hommes grands qui nous gouvernent et qui oublient trop souvent les chemins de traverse.
biz

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La paix

Invité

de m'avoir lu.

Sujet: Re: Les chemins de traverses. Dim 23 Mar 2008 - 9:04

c'est amusant, je suis vraiment quelqu'un de différent, une façon de voir, de comprendre ce poème que je n'avais pas pensé,
en fait il faut le conprendre comme :

"Adulte, te souviens tu des chemins de traverses...."

Il est vrai qu'il pourrait s'interprété pour les hommes qui nous gouvernent, mais en l'occurence ce n'est pas le cas.
je parle d'une enfance sous la pluie, ce si doux souvenir, que l'on oublie parfois, et quand on sera au seuil de la mort, seul, attristé ce souvenir nous reviendra plus vivace encore, avec un gout de regret.

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