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Si toi aussi, tu entends souvent ton cœur parler à ta plume, viens déposer tes escarpins dans l'empreinte de nos pas.
Tu pourras alors alimenter cette rivière afin qu'elle devienne un fleuve prolifique de douceurs où tous, nous venons à notre tour, pour y tremper notre plume féconde.
Et cet affluent de pensées innombrables finit sa course magnifique dans un océan de lumières.
J'aime cet idée de partage.
Elle devrait régir le monde sans aucune faille.
Pour que nous regardions tous dans la même direction.
C'est pour cette raison que nous aimons tant la poésie... Et les poètes !...
Gérard SANDIFORT alias Sandipoete
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 Sous des âmes réprobatrices (2)

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Marine Dhermy
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Marine Dhermy

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MessageSujet: Sous des âmes réprobatrices (2)   Sous des âmes réprobatrices (2) EmptyVen 21 Mar 2008 - 15:27

Suite de la page 1 : Sous des âmes réprobatrices (2)

Je dérivai lentement. Le Berger ! Oui, je m’en souvenais. Seul, il rêvait dans sa cabane de pouvoir voyager. Il se voyait transformé en flocon, porté par le Verdon, avant que le jour ne s’achève. Un jour peut-être, la nuit viendrait enfin clore le cycle infernal de la moralité et il pourrait tout comme le berger de son enfance rester au bord des flots, apaisé par le silence éternel. Il le fallait. Quand cette mascarade allait-elle enfin cesser ? Quand les façades allaient-elles tomber ? Ouvrez le rideau ! J’étouffe ! Mon Dieu que la vie était belle sous le voile d’ignorance. Que fais-je, impertinent, conscient de mon état schizophrénique aussi nécessaire qu’asphyxiant ? Non, je ne suis pas libre. Liberté, je te hais ! Tout cela n’est qu’un mot de façade pour ne pas se révolter, un instrument de socialisation. Ô idéal des Lumières – liberté, raison, à l’échafaud ! Je n’en veux pas de cette liberté déterminée que l’on veut m’imposer ! Laissez-moi, chiennes, laissez-moi, seul, désocialisé !


***


Les lueurs du jour faiblissent, le soleil semble souffler l’énergie qui lui reste, lui déjà si faible en cet hiver. Les couleurs pâles dans le ciel évanescent rosissent et recouvrent la base de la ville d’une noirceur macabre et ses hauteurs d’un filet de lumière radieux. L’homme s’arrête près d’une fontaine, purifie son visage, regarde le ciel, puis sa montre, jette les beaux billets dans le caniveau devant les yeux surpris et choqués des passants qui l’insultent. Au diable, l’argent, instrument de socialisation ! Que faites-vous ? Arrêtons-le ! Comment le pouvez-vous ? Vous êtes à peine une médiation livresque qui se fie trop aux apparences... Laissez-le divaguer, vous le sous-estimez : il est plus sensé et intelligent que la plupart d’entre nous. Très bien, nous verrons – mais nous l’avons perdu de vue. Mais non, accompagnez-moi.

Notre homme se traîne lamentablement. Le visage éclairci, on dirait qu’il est sur le point de revivre. Cette nuit sera la plus longue pensa-t-il, c’est le moment. Posté à quinze mètres de sa demeure, il observe la porte délabrée qu’il a bâtie de ses propres mains, le sourire aux lèvres. Un seul sourire sur le visage d’un homme si dégradé était superbe et devait signifier une félicité extrême. La mine réjouie, il attend avec impatience que les cloches sonnent le glas d’une journée si morne, tandis que les grives, au sommet des érables, annoncent leur hymen nocturne. La chouette de Minerve ne prend son envol qu’à la tombée de la nuit. Oui, il s’en rappelait. Cette nuit était le moment propice. Oser, seulement ! Il ne suffisait que d’un peu d’audace. Il en avait la volonté, le besoin même. Alors pourquoi ne pas tenter ? S’il échouait par je-ne-sais-quel hasard, il ne le souffrirait point, et, pourrait-il recommencer ? Ou devait-il rester sur un échec ? Non, il voulait parvenir à la connaissance de cet Absolu. L’échec devait nécessairement entraîner la mort. Cette nuit, donc...

Que fait-il, immobile ? Chut... regardez-le, vous verrez bien. Ebouriffé, A.Z replace ses cheveux dans un ordre plus convenable et redresse ses épaules, considère ses ongles noircis puis regarde autour de lui. Personne. Il marche alors dignement en direction du grand portail, en caresse des doigts quelques ornements, sort de sa poche une grosse clef de bronze. Un regard encore aux alentours. Il n’y a personne, allez-y. Il introduit délicatement la clef dans la serrure, la tourne jusqu’à entendre le petit déclic si singulier des portes sécurisées. Cette fois, ça y est. Il pénètre rapidement dans le domaine puis referme le portail aussi promptement jusqu’à s’enfuir au loin, dans le brouillard levant qui déjà enveloppe sa dignité et sa nudité morale. A cet instant, il est le plus vulnérable. Le brouillard ne l’eût-il pas protégé, il eût pu être menacé par les yeux avides de commérage, d’autant plus que d’étranges femmes plus vulgaires que séduisantes entamaient à huit heures du soir leurs longs allers et retours sur cette petite rue annexe et retranchée de la rue principale. La vie souterraine, les partis d’entrisme masqué, les rats, les habitants de l’ombre, tout ce monde amoral réapparaissait, plus réjoui que jamais, inspiré par cette nuit de nouvelle lune. A cette heure où tout bascule, où l’espèce humaine rentre dans la sphère privée où tout est officiellement permis, où tout est officieusement proscrit, à l’heure où l’espèce humaine rentre chez elle, la morale l’accompagne, plus déterminée que jamais à invectiver contre les licences morales, tréfonds libertaire que chacun porte naturellement en soi et dont chacun est persuadé de disposer à son gré. Erreur fatale !


***


Le miroir me cherchait, ne m’y trouvai point.
J’ajournais le monde des reflets, l’Être dédoublé.
Il me héla du regard, le fixai : - Non.
J’ai un corps, une âme, te regarder me tue.


Se voyant souffrant, il n’était que triste. Narcisse est mort depuis longtemps – je ne l’ai pas su. Pourquoi donc suis-je le dernier à en avoir connaissance ? Je suis pourtant bien le premier concerné. Plus je me regarde, plus une distance s’instaure. Mais d’abord, replacer ce lustre. Ensuite, dépoussiérer ces tableaux. Böcklin n’apprécierait pas. Puis me faire beau. Ô merveille ! La nuit sera belle, étoilée, sous l’égide de Saturne. Dieu aussi est mort. Décidément, tout le monde me lâche. Là est l’avenir de l’Humanité, dans la déclinaison des inventions, des erreurs, des atrocités, des hauts et des bas, une succession lassante de bonheurs et de vicissitudes. Bon, n’y pensons plus, jouissons de ces derniers moments. Où est donc passée notre redingote ? Là, sur la table. Ah oui, merci. Vite, je suis en retard. Nos gants, notre monocle – l’essentiel. Ne me regarde pas comme ça toi ! Ton regard désapprobateur m’épouvante, tu as gardé toute ta jeunesse, mais moi, je vieillis sans me renouveler. Un retour à la nature ? Oui d’accord, mais que cela nous soit profitable. Je ne cesse d’y retourner - sans succès. Quel est ce secret qui nous fait accéder à la naïveté naturelle ? Plus je cherche à le connaître, moins j’ai un regard naïf et plus je m’en éloigne, à force d’en faire un objet de réflexion. Tel est le paradoxe dans lequel je me perds. Je ne cesse de spiritualiser la nature sitôt que je cherche à la débarrasser de toute anthropologie. Condamnés à être Homme, oui, n’est-ce pas là la preuve la plus manifeste de notre servitude ? Le grand architecte du monde, voilà ce qu’est notre esprit et je ne vois qu’un moyen de m’en libérer.


***


Gloire au grand architecte du monde ! vocifèrent les hommes. C’est ce qu’ils pensent en ce moment. La raison est la cause des plus grandes choses sur terre. Certes, par exemple les Jardins suspendus de Babylone, les Croisades, le Mausolée d’Halicarnasse, la Terreur, le Phare d’Alexandrie, les Génocides, Dieu, toutes ces œuvres sont équivalentes. N’allons pas trop vite tout imputer aux passions, qui ne sont qu’une manière pour l’homme de justifier ses pires crimes. Non, la raison n’existe pas. Seul l’esprit existe, esclave de ses passions qui le déterminent. La raison n’est qu’une farce, une chimère inventée pour condamner ce que nous aurions également fait à des degrés différents. Nous ne condamnons nos semblables que pour croire à notre bonté, à notre moralité, à notre humanité, en oubliant que nous avons tous été hommes à un instant donné, que la dégradation alléguée ne vient que de l’homme. Tout est fondé en « raison » mais tout est amoral. Notre homme, lui, vit selon l’homme,dans toute l’amoralité qui est la sienne. Monsieur, ces remarques subversives n’ont pas à figurer ici. C’est pourquoi nous sommes contraints d’en supprimer la publicité romanesque.

Enfin, nous l’apercevons de loin : il sort grandiose, luisant d’aristocratie, les yeux inspirés plus que jamais, méditant quelque noble projet digne de l’Humanité, l’âme fière. Cette nuit, l’événement le plus audacieux a lieu. Vous aviez raison, nous avons bien fait de rester. Je vous le déconseille, l’humain est ce qu’il y a de pire. Décidément, nous ne comprendrons jamais vos élucubrations. Elégant, il sort par le grand portail qu’il ferme à double tour. Un couple passe à ce moment, s’incline de respect et s’éloigne. Intimidé, il ne répond que par un aimable sourire et les regarde s’éloigner. Ils étaient heureux, oui, sans doute, mais l’étaient-ils vraiment ? Toujours à douter, heureux dans la routine, dans la roue de la fortune. Main dans la main, bagués, l’anneau de l’hypocrisie, d’un contact impossible entre deux êtres ; la bague empêche les deux mains de s’étreindre complètement, c’est sûr. A.Z, ne vous mariez jamais ! Celui-ci se dirige tranquillement vers la jetée. Au dessus du ciel, un bouquet de pervenches et de coquelicot vient tempérer le bleu de l’océan, déteint sur la couleur de la journée, dépose en feux d’artifice ses pigments rosés. A.Z s’arrêta, aspira l’air profondément, s’ouvrit aux étamines bienfaitrices. Elles s’engouffrent follement dans les tuyaux de notre machine, parcourent tous les membres avant de se fixer définitivement sur les cellules en réparation. Le bouton « vivre » est enclenché. Que voulez-vous dire ? Il se redresse comme tiré vers le haut par un fil invisible, gonfle sa poitrine ; le cœur bat : on voit la cage thoracique opérer un mouvement d’aller et retour au rythme de la pulsation cardiaque.


***


Du courage, il en avait besoin, ce soir-là. On eût dit que la nature était prête à lui fournir une atmosphère tout fait propice à la célébration de son désir le plus ardent : l’Homme, dans toute sa mécréante noblesse amorale. Son désir s’exauçait au prorata des pensées que le Grand Architecte du Monde contrôlait de moins en moins : tout allait bien, donc. Qu’il me laissât mon hérésie ! Une nuit, la chouette s’envolerait et tout serait terminé. Alors, se montrer le jour ? Non, non, non. Ne pas reproduire les schémas bourgeois. Mais il le fallait pour qu’éclate toute l’hypocrisie du monde. Mon âme n’était-elle pas le panoptique de son corps, passant inaperçue au profit d’un corps mis à nu ? Quelle différence alors entre un vagabond et un dandy ? N’étais-je pas le même dans deux corps différents, en deux espaces et deux temps différents ? Je m’acharne à entretenir une dichotomie salvatrice qui me nuit ! Remuant ces pensées, je ne m’étais pas rendue compte que mes pas m’avaient progressivement rapproché non de l’océan mais de la place centrale où se souriaient Eglise et Hôtel de ville. Pris de peur et de panique, je m’enfuis vers le large, humant l’air marin, attiré par le charme des origines de l’Humanité, l’humus de la vérité. L’air doux de la journée était aspiré vers le haut pour laisser place à l’humeur froide de cette nuit étoilée. Cette atmosphère était tout entièrement là pour m’accueillir, je ne pouvais lui refuser son offre, quoiqu’elle ne me satisfasse aucunement. Ne pouvais-je pas fuir ces deux modèles puissants d’attraction ? Condamné à errer dans l’entre-deux de la loi et de la nature, balançant et balancé.


***


Parvenu au bord de l’eau, l’apparence de notre homme contraste fortement avec celle que nous avions notée en ville. Cette fois-ci, il semble s’être négligé. Vêtu de ses plus beaux habits, sa chemise blanche déborde largement sur ses hanches, froissée comme une boule de papier jetée dans un coin de salon avant de l’y laisser dans une poubelle. La cire parfaitement appliquée de ses chaussures luisantes ne dissimule pas leur ancienneté, aux cuir rigidifié et lacets maladroitement agencés en fils de boyaux. Son faux col remonté est jauni par la couleur du temps aigri et son maquillage coule et déteint sur celui-ci comme pour s’insurger contre le devenir. Ah, se sociabiliser pour vaincre le Temps. Immortalité ! Mais non, désormais, il ne le souffrait plus. Etrange
parure, n’est-il pas ? Arrêtez ces idioties, messieurs, faites confiance au lecteur, lui seul peut juger. Ah ? Comment voulez-vous qu’il s’y retrouve avec tous ces gens ? Etes-vous seulement certains d’être multiples ? Monsieur, vous nous offensez ; en suivant votre hypothèse, nous sommes au moins deux, à moins que vous ne vous reniez vous-même ! Non, je vous renie, vous. Si vous poursuivez dans vos accusations, je romps notre pacte ! Le voulez-vous ? Je ne sais pas.


***


Non, je ne sais pas. Je ne sais pas où mènera cette déchéance. Reprends-toi A.Z, tu vas trop loin ! Effectivement, j’allais trop loin, mes parents me l’avaient toujours dit : « mon enfant, tu es un véritable invertébré invétéré ! Tu n’iras pas loin si tu vas trop loin » Alors, même dans l’entre-deux des choses, j’avais intériorisé les doxai familiales. Voilà. Croyant agir du plus profond de moi-même, contre la morale, contre la
sociabilité, ces actes même n’étaient pas de moi. Triste destin. Un retour vers la société ? Non, je ne serais plus maître de moi. M’en prémunir ? Non, je ne suis plus maître de moi. Appuyer sur le bouton « mourir » ? Non, c’est avouer un échec. Oh et puis, que m’importe ! Personne ne sera là pour me le reprocher, pas même moi ! Fais pas ça, dit le Grand Architecte du Monde, c’est pas beau ! Alors j’obéis, servilement.


***


Accoudé sur une partie de la digue encore humide de la dernière marée haute, A.Z trempé observe le va-et-vient de l’eau sombre, sombre d’une même nuit aussi nouvelle que banale, sans lune. Où étiez-vous ? Partis boire un verre. Vous avez raté quelque chose. A.Z a rencontré une dame... Ils... ils ont fait des choses. Pardon ? Messieurs, vous n’êtes que des incapables ! Qu’il se laisse aller à une telle déchéance ! Il faut lui parler. Vous ? Fort juste. Ouch ! Ce n’est rien, je viens de me heurter à une impossibilité narrative. Ne riez pas, messieurs, de ma distraction...

A.Z se retourne, l’air triste mais le sourire aux lèvres, dans une sorte de béatitude qu’il avait à peine connue une seule fois, à 17 ans. Encore dans le souvenir d’une émotion d’un présent déjà passé, il regarde s’éloigner une créature qui danse, pleine de grâce, en robe de soie blanche, captant les moindres rayons lumineux, volant au gré des vents légers, elle, oublieuse des « colloques sentimentaux » devenus routines nocturnes. Son apparition avait été furtive, mais suffisamment intense pour imprimer dans l’esprit d’A.Z la marque profonde d’un questionnement nouveau, une douceur inconnue, le frôlement d’un linceul blanc, le battement d’ailes d’un papillon blanc qu’il attendait depuis longtemps. Ce serait bientôt le printemps, les nuits raccourciraient sans doute. Quel sourire ! Serait-il enfin de retour parmi nous ? S’il ne croit en Dieu, un autre Absolu l’aura ramené dans le droit chemin. Ecoutez : notre homme finira par remuer des pensées moins austères et retrouvera les salons mondains dans lesquels ses parents l’emmenaient quand il était petit. Ils lui disaient : nous ferons de toi un grand homme. Ils en ont fait un grand émotif, un homme aussi idiot que les autres, retrouvant la félicité après une aventure amoureuse. Laissons-le donc tranquille, il est sans aucun intérêt. Partons.


***


23h à ma montre. On entend au loin les préambules du concert nocturne des rapaces, dont les cris stridents m’anéantissent les oreilles et réveillent cette âme endolorie. Enfin, je connaissais cet Absolu, dernier refuge où la morale ne loge pas. Y rester ? Les prostituées ne manquaient pas la nuit. Non, la répétition induirait la pénétration d’une morale intériorisée, toute venue de l’extérieur. Il n’y avait désormais plus rien à connaître, c’était fini. Il fallait en finir.


***


Au loin, une chouette hulula sa première plainte et prit son envol, emportant dans ses griffes le Requiem de MonteVerdi.
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MessageSujet: Re: Sous des âmes réprobatrices (2)   Sous des âmes réprobatrices (2) EmptyVen 21 Mar 2008 - 17:45

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La paix
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