Réquiem

Chacun sait que Les animaux sont destinés a disparaitres....que les humains vont régner en Maître.

2010
Chaque jour, chaque fois que nous fermons les yeux sur notre vie, les loups chantent un requiem pour nos corps.....Chaque fois que nous naissons, les chevaux dansent frénétiquement, sautant dans l'eau, écumant de joie. Et tout s'écroule, d'un coup, quand un bruit nous vient aux oreilles, que l'homme vienne nous tuer, qu'il vienne nous voler nos espoirs, et que notre sang sera verser....
Un son de cloche, des larmes semblables à un rayon lunaire, des empreintes furtives, cherchant un espoir dans nos regards....un souffle froid qui nous caresse le poil, un nuage qui nous berce, et une sérénade qui nous endore.....
Chaque pas que nous faisons, s'envole vers le paradis qui nous attend.
Nous n'ouvrirons nos ailes de blanches plumes, que lorsque nous tomberons....et que notre espoir se ramenera à néant....


2011
Mais la vérité, c'est que chacun de nous, souhaite la mort de nos peurs....cette peur ce réforme sous un nom...un seul, qui chante comme un cri de corbeau, qui hurle comme un lion, et qui exécute une danse macabre dans nos âmes....ce mot, est celui de l'homme.....

2013
Un pas de plus est un espoir qui remonte en lui. Il traverse, lentement ce désert de glace, ou personne n'a sa place. Le hurlement du vent froid lui tressaille les poils, la neige le refroidit à chaque seconde, et il continue, avec l'espoir de voir un monde sans humain. Les traits de fatigue se lisent sur ses paupiéres, ses yeux bleux crystal cherchent un monde où nos fréres seront là, et où chacun d'eux ne mourront pas. Sa blessure le tiraille, et même si on ne la voit pas, elle est là, cachée dans son âme.
Sa machoire claque, comme si il mordait quelque chose d'invisible, son pas se ralenti, et sa queue traine négligemment dans la neige.
Une longue trainée de sang coule de sa plaie par balle, laissant sur cette couverture froide et blanche une couleur de vie....
Il meurt, lentement, dans un monde ou l'animal n'est plus qu'un lointain souvenir...
Ses pattes blanches ricochent dans la neige, et lourdement, soulévent un nuage de flocons. Il s'allonge dans ce manteau hivernal, et attend, une lueur d'espoir dans les yeux, qu'il parte vers son paradis...

2013, dernier instant:
Ses yeux se ferment doucement, dans l'ombre et la lumiére. Son souffle ne s'allume plus de la même vivacité que jadis. Jadis, quand il y avait encore des animaux, et où, chaque nuit, il hurlait pour saluer la venue de son amie l'astre nocturne. Doucement, son âme se perd au travers de son esprit, sa vision se brouille, et ne voit plus que les ténébres de la mort....
La douce neige recouvre son poil d'une parure brillante.
Un dernier hurlement de déséspoir retentit dans le Nord, au oreilles des glaciers. L'eau raméne la vérité, tragique mais bien réelle, vers lui.
Son corps n'est plus qu'un fardeau, et son âme part, transporter par un requiem céléste, pour ne plus le revoir....
La mémoire des blocs froids se souvient de ce loup blanc, qui jadis, n'avait que faire des humains, et se battait pour son paradis....
Un sourire satisfait au lévres, ce même animal vient de mourir, sous l'oeil sadique de la grande faucheuse....


La douce lumiére blanche, carressant d'une main d'ange son léger poil couleur neige, chantonnant une claire symphonie en honneur au dernier animal qui c'est battu pour son paradis...
Doucement, il ouvre son oeil, et découvre un champ de fleur rougeatre au contour bleu azur.
Doucement, il se léve et marche a travers ces pétales qui volent au gré de la bise.
Doucement, il pose sa patte avant dans l'eau claire d'une riviére qui serpente son paradis.
Et doucement, son monde qui voyait en rêre existe.

Et d'un coup, tout disparait. L'eau laisse place a une mare de sang, les fleurs a des feuille mortes, et les pétales rougeoyantes se changent en flocons blanc, il tombe, lui, le dernier, ne pouvant pas se relever...

Ludovic Bonnefoi

bonsoir Atem wolf,

très bel écrit .....

J'ai bien aimé ta prière au loup blanc.
Bravo Ludovic !

Chacun sait que Les animaux sont destinés a disparaitres....que les humains vont régner en Maître.

2010
Chaque jour, chaque fois que nous fermons les yeux sur notre vie, les loups chantent un requiem pour nos corps.....Chaque fois que nous naissons, les chevaux dansent frénétiquement, sautant dans l'eau, écumant de joie. Et tout s'écroule, d'un coup, quand un bruit nous vient aux oreilles, que l'homme vienne nous tuer, qu'il vienne nous voler nos espoirs, et que notre sang sera verser....
Un son de cloche, des larmes semblables à un rayon lunaire, des empreintes furtives, cherchant un espoir dans nos regards....un souffle froid qui nous caresse le poil, un nuage qui nous berce, et une sérénade qui nous endore.....
Chaque pas que nous faisons, s'envole vers le paradis qui nous attend.
Nous n'ouvrirons nos ailes de blanches plumes, que lorsque nous tomberons....et que notre espoir se ramenera à néant....


2011
Mais la vérité, c'est que chacun de nous, souhaite la mort de nos peurs....cette peur ce réforme sous un nom...un seul, qui chante comme un cri de corbeau, qui hurle comme un lion, et qui exécute une danse macabre dans nos âmes....ce mot, est celui de l'homme.....

2013
Un pas de plus est un espoir qui remonte en lui. Il traverse, lentement ce désert de glace, ou personne n'a sa place. Le hurlement du vent froid lui tressaille les poils, la neige le refroidit à chaque seconde, et il continue, avec l'espoir de voir un monde sans humain. Les traits de fatigue se lisent sur ses paupiéres, ses yeux bleux crystal cherchent un monde où nos fréres seront là, et où chacun d'eux ne mourront pas. Sa blessure le tiraille, et même si on ne la voit pas, elle est là, cachée dans son âme.
Sa machoire claque, comme si il mordait quelque chose d'invisible, son pas se ralenti, et sa queue traine négligemment dans la neige.
Une longue trainée de sang coule de sa plaie par balle, laissant sur cette couverture froide et blanche une couleur de vie....
Il meurt, lentement, dans un monde ou l'animal n'est plus qu'un lointain souvenir...
Ses pattes blanches ricochent dans la neige, et lourdement, soulévent un nuage de flocons. Il s'allonge dans ce manteau hivernal, et attend, une lueur d'espoir dans les yeux, qu'il parte vers son paradis...

2013, dernier instant:
Ses yeux se ferment doucement, dans l'ombre et la lumiére. Son souffle ne s'allume plus de la même vivacité que jadis. Jadis, quand il y avait encore des animaux, et où, chaque nuit, il hurlait pour saluer la venue de son amie l'astre nocturne. Doucement, son âme se perd au travers de son esprit, sa vision se brouille, et ne voit plus que les ténébres de la mort....
La douce neige recouvre son poil d'une parure brillante.
Un dernier hurlement de déséspoir retentit dans le Nord, au oreilles des glaciers. L'eau raméne la vérité, tragique mais bien réelle, vers lui.
Son corps n'est plus qu'un fardeau, et son âme part, transporter par un requiem céléste, pour ne plus le revoir....
La mémoire des blocs froids se souvient de ce loup blanc, qui jadis, n'avait que faire des humains, et se battait pour son paradis....
Un sourire satisfait au lévres, ce même animal vient de mourir, sous l'oeil sadique de la grande faucheuse....


La douce lumiére blanche, carressant d'une main d'ange son léger poil couleur neige, chantonnant une claire symphonie en honneur au dernier animal qui c'est battu pour son paradis...
Doucement, il ouvre son oeil, et découvre un champ de fleur rougeatre au contour bleu azur.
Doucement, il se léve et marche a travers ces pétales qui volent au gré de la bise.
Doucement, il pose sa patte avant dans l'eau claire d'une riviére qui serpente son paradis.
Et doucement, son monde qui voyait en rêre existe.

Et d'un coup, tout disparait. L'eau laisse place a une mare de sang, les fleurs a des feuille mortes, et les pétales rougeoyantes se changent en flocons blanc, il tombe, lui, le dernier, ne pouvant pas se relever...

Ludovic Bonnefoi

Eh bien Alfred de Vigny n'a qu'a bien se tenir
Son fabuleux poème "La mort du Loup", est émouvant,
Et le tien ne l'est pas moins. J'aime les loups moi aussi - Et je pense qu'on ne les laissera pas disparaître. Bien que ce soit sous de multiples conditions, hélas.