Cri

Cri

Un fiel doux-amer gruge mes racines
Le sentiment de me consumer de l’intérieur
Comme si mon cœur étiolé était une mine
Douce torture, à petit feu, je me meurs …

Mais exquise et grisante est ma torpeur
Avec délice, je la laisse m’emplir …
Elle est si belle et désirée, si grande, ma douleur !
Étrange folie ; mes larmes m’étouffent et je veux rire.

J’ai mal au corps, j’ai mal à l’âme, j’ai mal au cœur !
Mon cerveau asphyxié crit aux secours.
Ma tête tourne, mes dents claquent. Tout n’est qu’un leurre !
Les contours s’estompent, je suis perdue, mes sens sont lourds

Oh! mais quel est cet élixir qui ronge ma raison ?
Cette douleur violente, sauvage bohême
C’est le sentiment du cœur ; tendre et capricieuse oraison
Car je lui voue mon être, et c’est une autre qu’il aime.

12 mars 2007

Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A
L'Éternité.
C'est la mer mêlée
Au soleil.

Rimbaud

Invité

capucine magnifique cette poésie ! tu as le don de décrire tes sentimenst avec délicatesse et précision

bisous
raymonde

"Les maux que j'ai crient dans les mots que j'écris..." (apogon)

Erreur

Mes larmes m'étouffent et je veux rire...
Malade

Dur... mais tant qu'on souffre, c'est qu'on est vivants...

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^----^
(='Y'=)
(")_(")

Merci pour ta gentillesse, Raymonde!

Et merci pour ta compréhension, Apogon.

Je suis heureuse que vous soyez passés me lire! Bec

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L'Éternité.
C'est la mer mêlée
Au soleil.

Rimbaud

Invité

Bonjour Capucine

Un trés beau poème rempli d'émotion que j'ai beaucoup aimé
bisous
fabien

Je suis très heureuse que mon poème plaise ainsi! C'est toujours encourageant de recevoir de gentils mots comme les tiens, Fabou, ou ceux de Raymonde et Apogon.

Merci!

bisous

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L'Éternité.
C'est la mer mêlée
Au soleil.

Rimbaud

Cri

Un fiel doux-amer gruge mes racines
Le sentiment de me consumer de l’intérieur
Comme si mon cœur étiolé était une mine
Douce torture, à petit feu, je me meurs …

Mais exquise et grisante est ma torpeur
Avec délice, je la laisse m’emplir …
Elle est si belle et désirée, si grande, ma douleur !
Étrange folie ; mes larmes m’étouffent et je veux rire.

J’ai mal au corps, j’ai mal à l’âme, j’ai mal au cœur !
Mon cerveau asphyxié crit aux secours.
Ma tête tourne, mes dents claquent. Tout n’est qu’un leurre !
Les contours s’estompent, je suis perdue, mes sens sont lourds

Oh! mais quel est cet élixir qui ronge ma raison ?
Cette douleur violente, sauvage bohême
C’est le sentiment du cœur ; tendre et capricieuse oraison
Car je lui voue mon être, et c’est une autre qu’il aime.

12 mars 2007

Superbe cri d'amour, ô combien déchirant ! on devine toute la détresse de celle qui souffre de n'être pas aimée par celui que son coeur avait choisi.

Sujet: Re: Cri Dim 2 Sep 2007 - 2:36

Merci d'être encore passé me lire. Je suis heureuse de voir que tu as aimé... :)

Bonsoir,

Ce cri étouffé sous lequel transpire la colère, est la meilleure arme du poète pour trouver l'Inspiration ! Merci pour ce beau texte.

Amicalement,
Eole.

Poète panthéiste, animiste et écologiste, poésie engagée et didactique. Poésie sur l'environnement, l'écologie et les animaux.

Condamner sans chercher est le summum de l'ignorance.
Albert Einstein.