Le cap Fréhel

Le tableau de tes landes aux pigments emmêlés
De nuances violettes et de jaunes irisés
Prends des airs de toile de peintre fauviste
Livrant ton paysage au pinceau de l’artiste

Tes falaises escarpées, paradis des oiseaux
Nous semblent être sculptées par Michel Angelo
Elles cachent en leur cœur des gouffres mystérieux
Ecoutant le silence, telles les oreilles de dieu

Je chemine vers ton phare, érigé vers le ciel
Ta lentille scintille, l’œil vers l’éternel
Regardant l’horizon au secours des marins
Tu brilles de mille feux pour leur tendre la main

Une sérénité mystique et enivrante
Se dégage de ce lieu, faisant naître en nos ventres
Des émotions magiques, désorientant nos sens
Une sensation d’avoir toucher la quintessence