Viens à la Fête

Viens à la fête

Viens à la fête, monte sur mon manège

A la grande foire du destin de la vie

Sur la nacelle de ce nouveau jour assis

Là quand la grande roue récite son solfège

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Elle tourne sur ses gammes et toi tu t’assoies

Je t’en prie sois prudent sur son siège cales toi

Ne tente pas de te mettre debout sur sa voie

Tu risques avant l’heure de courir le désarroi

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Et tourne la roue en bas tu regardes la réalité

Là haut tout petit sera ce monde fait d’irréels

Là haut tu pourras atteindre ton exceptionnel

Cette belle vision étrange de ta saine supériorité

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Profite bien, du bonheur fugace de ce là haut

Tu auras mis grand temps pour pouvoir le gravir

De ce haut sommet ne cherche surtout pas d’en sortir

Laisses toi rêver pour profiter de l’éclat d’instants beaux

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Le soleil touche le, prend le, sa chaleur tu ne l’auras

Chaque jour pour réchauffer ton sage moral

Quand celui-ci doit reprendre sa place bancale

Loin, trop loin du bonheur de cette grande fiesta

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Chante là haut, oui chante gai tout ton bonheur

Laisses toi délirer, cette chance ne sera toujours

Ne grappille pas insolent tous ces riches bonjours

Que te tend bon serviteur, le plaisir à ta ferveur

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Quand tu redescendras les yeux éblouis, reste discret

Ne tente pas de leur voler le prochain tour, laisse les

Profiter eux aussi du beau, ce n’est pas un pis aller

Car au jour de la fête se partage le gâteau des secrets

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Au contraire explique leur, le moyen de voir plus clair

De ressentir au mieux toutes ces sensations inouïes

Que tu as perçue, toi qui ne connaissait que le maudit

A l’orée de ce nouveau jour ouvert sur un soyeux éther

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Le tour de ta vie se finit, non tu reviendras demain

Reprendre dans ta bonne habitude, encor le bonheur

De ta nacelle tu descends, ta tête maintenant à sa peur

Se leurre, se tourne et tu retrouves le réel de l’incertain

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C’est beau la fête, et je te vois heureux dire merci à ta vie

Tu voudrais ne plus quitter le manège de son grand paradis

Et tu pries, et tu pries, vœu de t’y promener gentlemen d’infini

Qui bise chaque seconde, amante de tes jours passionnés.

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