Échos

Comme je chéris la fêlure
D’un cœur brûlé au sentiment
Signe discret de l’embrasure
Où s’engouffra l’embrasement

Dont le tison toujours s’agite
Au souffle d’un ancien soupir
Sous la cendre il rougit, crépite
Comme un brasier plein d’avenir

Comme je l’aime cette larme
Qui roule sa perle de sel
Qui me parcourt, qui me désarme
Et m’emplit comme le dégel

Réinvestit la ligne étroite
Couverte de végétation
Et dans sa course maladroite
S’étire jusqu’à l’horizon

Comme je me perds en ce trouble
Qui résonne dans mon esprit
Comme un écho que tout redouble
Comme une onde qui me décrit

Et finit par rendre une image
Comme en font les chauves-souris
Quelques points sur la sombre page
Et sur l’image je souris

Beau poème bien tourné, j'ai particulièrement aimé les 3 premiers quatrains

Merci Surfeur d'être venu me lire et de ton agréable commentaire.