L'art d'écrire des vers...

L’art d’écrire des vers appelé poésie,
Qui germe en maint esprit mais en peu fructifie,
Peut-être décrié, traîné sur le trottoir
Ou gésir à côté dans un grand dépotoir,
Le savoir ancestral de l’Homme que malmène 
La danse, la musique ou la moderne scène,
Ne disparaîtra pas, tant que vivra le Beau !
Dois-je inviter Malherbe et Voltaire ? Boileau,
Corneille, ou bien Racine à redonner l'exemple… ?
Mallarmé, Valéry d’entre tous, le plus ample ?
Je pense que c’est seul le truchement des sens,
D’abord alimentés par la clarté du sens,
Qui disent les secrets que révère la foule
Inapte à ces fardeaux qui la rendraient maboule.
S’il est fait aujourd’hui le plus grand cas du fond
Au mépris de la forme, on oublie à foison
Le son que fait l’écho des mots, et leurs images
Retournent au néant ainsi que ses messages...
C’est le lot de l’époque où le corps nous embête,
Sans songer même au cœur, on préfère la tête
Quitte à foncer tout droit sur des murs trop épais,
On s’arroge le Droit, on se force à la paix ;
Oublieux de l’outrage auquel, fous, on s’adonne,
On gagne, au détriment d’un ouvrage qui sonne
Sur un joyau serti comme par un sculpteur,
La dite liberté d’être autodestructeur…
Pour un désir d’ivresse, un simple instant de fête
On déflore l’instinct intime du poète ;
Les entraves au ton qui doit suivre un maintien
Parfait et sans accroc le long de l'entretien,
Sont prêtes chaque fois à poindre pour pourfendre
Les règles soulageant pourtant le cher et tendre 
Lecteur, qui veut comprendre un peu ce qu’on écrit
Dans cette œuvre. Sinon, c'est tel qu'on le décrit :
Le brouillon de l'auteur est obscur et stérile,
Lui-même, bien souvent trouve cela débile !
Oh, qu'il est téméraire, audacieux et fort,
Mon millénaire vers au joug de massif or !
Jamais je n'aurais cru possible qu'il me mène
Si loin, tel que s’accroit chaque jour son domaine !
Il consacre Écriture en son usage ancien
Qui répond à des lois que jamais on retient
Avant d’avoir compris par un effort constant,
L’exigence formelle à laquelle elle pend
Comme un fin diadème éblouissant de zèle
La figure logique en elle, qu’on cisèle.
Le poids de ce travail semble trop délicat,
Ingrat à ceux épris de son seul reliquat :
«Mais la griffure est douce à cet arbre qui dure
Au moins cent ans de plus qu’une bête âpre et dure».

de toute beauté, limpide cette poésie
le poète sera toujours lu par des adeptes de poésies
le vers classique,difficile à aborder m'apporte des joies immenses
la réussite d'un rondeau, d'un alexandrin comment expliquer le bonheur d'écrire
je pense que toi poète! tu me comprendras
amitiés

Oui, Raymonde, je crois que je te comprends ! Merci de ton attention et de ton retour !

Bien à toi,

Si par un seul vers, je peux toucher une âme, cela n'est pas en vain que j'aurais pris la plume !

Ton texte rejoint bien le point de vu agréable enfin d'être compris !

By Fabien

Bye ')

C'est très bien ma chère Jeannie, bien à vous !