Pitié Pour L'Émigrant

Et ils connaissent aussi la misère ! Je m'interroge souvent sur ces milliardaires dits socialistes.... Comment font ils leurs comptes pour ressentir la misère de certaines populations ?

Hé oui Jeanine ! Que je le veuille ou pas, je vieilli comme tout le monde...
Cette photo correspond mieux à la réalité.

Ventpre, tu as raison...
Je me pose aussi la question. Comment peuvent-ils faire pour ressentir vraiment les besoins des plus faibles et des plus miséreux ?

Ils ne le ressentent pas, ils l'imaginent seulement. Mais le vivre, avoir faim, avoir froid, ne pas avoir de toit,  ne plus pouvoir payer, ou perdre son boulot. Que veux-tu qu'ils comprennent ?!!

Certes il est bien naturel d'être ému devant tant de misère et bravo à qui sait aider à la calmer un peu... Mais la meilleur façon  pour arrêter le flux ne serait elle pas de trouver des solutions dans leur pays d'origine afin d'y remédier véritablement ?
Bravo à Gérard Pour son poème coup de gueule !
R. Massé

Les peuples heureux ne connaissent pas les migrations massives. Tout au plus les séjours d’études de leurs futures élites… Ce qui pousse des vagues humaines à tout risquer sur de précaires esquifs, ce sont avant tout les conséquences dites « collatérales » des guerres que les nations puissantes soutiennent – et souvent fomentent – aux motifs d’intérêts nationaux qui sont avant tout des intérêts de classes dirigeantes et nanties. Sous prétexte de débarrasser des populations de leurs régimes dictatoriaux. La guerre d’Irak a les conséquences que l’on sait. Il en va autant du démantèlement brutal du régime Kadhafi, qui a eu pour résultat le déferlement de hordes fanatiques à travers tout le désert saharien… Mais il est des dictatures que les élites politico-financières soutiennent : souvenons-nous de l’implication de grandes multinationales, de la diplomatie, des services secrets et de la marine américaine sous Nixon/Kissinger, dans la préparation et l’accompagnement du coup d’Etat au Chili et la répression fasciste qui s’en suivit.
Quant au flux de migrations lentes de ceux qui aspirent à un avenir économique meilleurs pour eux-mêmes et pour leurs enfants présents et à venir, tu as raison, Roger. La solution ne peut être que dans leur région du monde. Il faudrait pour cela que la mondialisation économique ait un sens moins mercantile (ces délocalisations qui font tant souffrir ici et là-bas), qu’elle ne soit plus essentiellement axée sur des stratégies de profit, peu regardantes des conditions de vie et de production locale. Par rapport aux leviers de ces impitoyables multinationales, les programmes d’aide au développement, si peu significatifs financièrement, font l’effet d’un leurre...

Amitiés à tous.

bravo pour ce texte magnifique

 Gariguette !
De l'émotion, à fleur de peau.