Loin des soirées pyjamas

Dans le noir, j'observe les nymphes et les satyres,
s’échangeant des regards, les nymphes en ligne de mire.

Au fond de la salle les échanges sont vertueux.
Du nectar, de la salive, les deux sont nombreux.

Sur le balcon, nymphes et satyres de haute couture.
Élevés à coup de bulles d’or, les autres, à coup de luxure.  

Regardent de leur hauteur, d’un air très las. 
Ce tableau qu’ils virent dans leur vie, maintes et maintes fois.

Les fortes vibrations cognent dans les poumons.
Les lumières, le son et la foule s’agitent à l’unisson.

Chacun jouant son rôle, le tout formant un être particulier.
Qui se meurt en même temps, que le début de la journée.

Evidemment on ne peut trouver chez les Dieux ou demi-dieux que de la haute couture. Mais que dire du dialogue qui s'échange ?

Ventpré

Ah oui en effet c'est bien loin des soirées pyjamas ! :D
Mais je ne voyais pas trop le rapport entre le titre et ton texte bien que j'ai bien aimé ton poème, il est juste taillé sur mesure !

Dans le noir, j'observe les nymphes et les satyres,
s’échangeant des regards, les nymphes en ligne de mire.

Au fond de la salle les échanges sont vertueux.
Du nectar, de la salive, les deux sont nombreux.

un défilé chez les nymphes et les satyres belle trouvaille j'aime bien

Les satyres sont bien entendu dans leurs petits sabots mais que lorgnent les nymphes ? Je doute fort que les échanges soient vertueux. Mais peut-on en vouloir aux demi-dieux, bien fatigués par tant de siècles de représentation dans une
olympe déjà très surpeuplée ?

Je ne m'étonne plus qu'ils aient un regard las. L'habitude éteint l'éclat de nos espoirs.

Cordialement

Ventpré