Ronsard, mon cher Pierre .....

« Ronsard »

Ronsard aimait mes vers et je lui rendais bien

Quand sous les frondaisons en son beau Vendômois

Nous tissions fraternels les vers de nos liens

Où chacun se chantait l’enthousiasme et l’émoi.

Poète aimé des Dieux, il t’arriva souvent

D’être pour quelques rois, l’ambitieux firmament

Des finis ciselés de rondeaux émouvants

Qui font bruire le cœur du dernier des manants.

Poète aimé des hommes et que la gloire guette,

Prends garde que la Parques ne te remarque trop ;

Jalouse de tes jours qu’en un geste elle rejette

Ou en prendre le reste bien des années trop tôt.

Que n’avons-nous pas pris le temps de savourer

Ses instants doux, propices où se chantent les grâces

Avant que nos bras tombent et nos cœurs ne se glacent.

T’en souviens-tu Ronsard ton amour pour Cassandre,

Du temps où ta belle âme hantait les tours de Pray ?

Hélas de ces beaux jours il ne reste que cendres.

Amours ! Nos bels amours ! Où sont tous vos palais ?

Un tercet au milieu des quatrains ?
Pourquoi pas !

J'aime votre main poétique
Deux Cœurs

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Gérard SANDIFORT, alias Sandipoete
Ronsard, mon cher Pierre ..... Vieux-10

Solum telum ego tolerare ? Pluma !
La seule arme que je tolère ? La plume !...

re-bonjour Gérard,
j'ai toujours été partisan de la poésie libre . La rime; féminine ou masculine, riche ou pauvre, tombe ou non au gré des mots, libérant ainsi l'idée.
Toutefois, pour le "sport" n'importe quel exercice est "rigolo" à faire.

Cordialement
Jean Pierre

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