De vagues silhouettes

De vagues silhouettes
Passent à l'horizon
Et se meuvent muettes
Neutre déclinaison
Mystérieux symboles
Secrètes effigies
Nimbées d'une auréole
Pleine de nostalgie

Derrière la chimère
Quel est le sédiment ?
Derrière la manière
Quel est le sentiment ?
Sont-ce tout simplement
D'honnêtes citoyens
Qui machinalement
Vont d'un pas quotidien ?

Où à l'orée d'un bois
Au petit jour diffus
Unis sans foi ni loi
Des voyous à l'affût ?
Ne pas leur mettre un nom
En rien ne me dérange
Car pour moi les démons
Valent comme les anges

Quand ils m'ouvrent la porte
Au monde imaginaire
Je sais bien qu'ils m'apportent
La même bouffée d'air
Au fil du temps leur ombre
Va s'estomper se fondre
Devenir à l'extrême
Que l'ombre d'elle-même

A moins qu'une sculpture
D'excellente facture
Fixe à jamais leur corps
A moins qu'une peinture
A moins qu'une écriture
Les fassent vivre encore...

Merci de ta visite, Jeannie ! Je réponds tardivement, je croyais que ce texte était passé inaperçu.

Bises amicales.
Roger.

Tu as raison Roger, il était passé inaperçu !
Merci à Jeannie de l'avoir remonter
 
Mais nous sommes pardonnables, après tout...
Ce n'est que l'ombre d'un texte qui nous parle des ombres !
Mais quand il est dans la lumière !

Merci infiniment de ta visite et de ton commentaire, Gérard !

Amitiés

Roger