Echiquier

Observe, contemple,regarde 
Cette noire et blanche lignée. 
Ils sont deux fois sept alignés 
Entre un duo de tour de garde 



Derrière eux,emprisonnés,un roi une reine cote a cote 
Et aussi deux fous de couleurs et diagonales différentes 
Plus la paire de cavaliers , jouissant de la liberté 
Car ils peuvent au dessus des pions tout le temps sauter 



Ils sont donc en état pour partir vers la belle aventure 
Leur force résidant dans leur vil coup de fourchette 
Et potentiellement d'obliger le roi à sortir de sa tanière 
S'il ne fait pas attention à l'échec qui le guette 



Noirs et blancs,se font face,se mélangent et se croisent 
Au gré des stratégies et des nombreuses tactiques 
Et de la monté progressive de l'intensité dramatique 
Et survient la faute quand la concentration s'amenuise 




Mais ce combat de vermine 
N'est pas du tout inhumain 
Car toujours il se termine 
Par une poignée de main

20 01 20008

Bien ficelé ton poème bravo

Ha oui !
En plus, on a la règle du jeu d'échec !