Spectateur…

Spectateur. Oui. Toi, au regard cruel. Ne simulons pas des tourments futiles et puérils. Regardons. Et jusqu'au bout ! Regardons-le, mourir. Il nous faut nous repaître de ses tourments. Regardons. Et, quand il tombera… Regardons encore. N'est-il pas aussi agréable de regarder les ruines d'un homme que les vestiges d'une cité ? Laissons notre pelle, oublions que nous sommes les fossoyeurs de la morale. Voyons ! Nous obéissons à notre nature ! Dieu est mort, il ne peut être notre père. Maldoror, lui, vit encore. En nous. Regarde, cruel spectateur, oui. Toi. Regarde mourir ton innocence.

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« C'est au poëte qu'il est donné de descendre dans les profondeurs les plus intimes de l'âme et de dévoiler ses mystères. […] C'est que le poëte est le premier qui ouvre la bouche à sa nation, et vient en aide à sa pensée en lui donnant une forme dans le langage. »

Hegel

~ Sommaire de mon grimoire ~

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J'ai du mal avec le rythme mais suis pleinement interpellé par tes propos. Touché

Bravo

Ne sommes nous pas tous volontairement ou non spectateur du déclin d'autrui. Un beau texte !

Merci pour le partage.

Amicalement

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Spectateur… Sans_t11
Mon Grimoire

Telle est la vie des hommes.
Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol)

Merci pour vos avis !

Emerich : pour le rythme c'est fait exprès en fait. A certains endroit il y en a un stable, ou rapide, à d'autre c'est tellement déstructuré que ça rebute le spectateur. En fait là j'essayais de reprendre la chute du monologue du prologue de ma tragédie, et ce prologue est entièrement conçu pour dégoûter le lecteur, et donc le spectateur, de par un rythme totalement décousu. Cela étant, je vais peut-être le reprendre pour bosser les sonorités plus en détail.

Pagnolesque : comme je le disais plus haut à Emerich, il s'agit de la chute du prologue de ma tragédie. Donc, théoriquement, tout ceux qui lisent ces lignes sont ce "spectateur cruel". Je t'avais pas déjà mp mon prologue ? (avec les passages essoufflant qui n'en finissent pas ?)

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« C'est au poëte qu'il est donné de descendre dans les profondeurs les plus intimes de l'âme et de dévoiler ses mystères. […] C'est que le poëte est le premier qui ouvre la bouche à sa nation, et vient en aide à sa pensée en lui donnant une forme dans le langage. »

Hegel

~ Sommaire de mon grimoire ~

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Ben moi pas dégoûté du tout ! lol Même plutôt charmé et ébloui par une prose dont je ne te savais pas adepte et que je trouve être d'une belle et grande profondeur.
Au diable le rythme ici. l'âme se doit parfois de transgresser les règles pour mieux exister.
Mais tu connais mon avis.

Bravo

J'ai sincèrement aimé te lire

Amicalement

Tof

Salut tofka ! Très content que tu ais apprécié ma prose. Je n'irais pas envoyer au diable le rythme, parce que par moment il m'en faut (mais à d'autre, oui, il va partir en vrille voire être inexistant ou trop déstructuré pour être vu…). Je posterais peut-être le monologue du prologue intégralement. Car bon, certes, c'est du théâtre, mais j'ai plus eu tendance à l'écrire comme étant un poème en prose. Là je l'applique à quelques modifications, peut-être que quand j'aurais finis je le posterais donc.

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« C'est au poëte qu'il est donné de descendre dans les profondeurs les plus intimes de l'âme et de dévoiler ses mystères. […] C'est que le poëte est le premier qui ouvre la bouche à sa nation, et vient en aide à sa pensée en lui donnant une forme dans le langage. »

Hegel

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