L'automne, Un Renouveau

L'automne, Un Renouveau

Miroir est tu perfide ou innocent ?
Tu reflètes une image, qui m'embarrasse.
Mon affliction, est tellement puissante...
Pourquoi, cette clarté, là, sur mon visage ?

De plus, Cette imitation me sourit.
Pourtant l'essentiel de mon existence
S'est envolé hors de ma vie.
Garder cette mine encore luminescente,
Quel artifice, cet air ravi !

De les oublier, oui, j'ai vraiment peur,
Quoiqu'en moi je sens surgir
De mes entrailles, une nouvelle ardeur,
Qui m'enjoint, de me réjouir.

Flamboyantes sont les saisons d'automne
C'est un ami qui me l'a dit.
Il faut saisir ce que le destin donne,
Ne pas gâcher, ce don béni !

L'automne d'une vie...
Ne rien gacher c'est sur, jusqu'au bout!

Miroir, ô miroir, dis-moi de ce reflet ou de moi-même qui de ce royaume est le plus...JEUNE! lol

Moi repondit le miroir, car à vos deux visages réunis, je survivrais!
A moins que je sois brisé...lol

Merci du partage!

Tof

Comme Tof j'ai pensé à l'automne d'une vie et à la crainte de cette affreuse qu'est Alzheimer !!!
Mais pour beaucoup il faut quand même bien penser qu'ils ont des automnes heureux... suffit de voir le nombre de personnes d'un certain âge qui partent en croisière.
J'ai bien aimé, peut-être parce que j'ai un peu cette même crainte.
pour le partage

Tof,

En effet, toutes les saisons sont bonnes à vivre, et il faut saisir toutes les occasions, pour se rendre la vie plaisante.

Mon poème, oui, était inspiré par l'automne de la vie, mais nuancé tout de même.
Cette réflexion devant le miroir, et l'étonnement quelle provoque vient du fait, que étant en deuil, dans le même temps, de trois personnes les plus intimes possibles - et me sentant intérieurement tellement dévastée...
j'étais étonnée que le miroir ne me renvoie pas le reflet, de cet immense chagrin intérieur.

J'étais persuadée, qu'extérieurement, je ne pouvais que représenter une sorte de "Mater Dolorosa".
C'était la saison d'automne réellement (bien que mon âge le représente aussi)

Et ce fut un moment, comme tant d'autres, où je cherchais à me réconforter de tout, pour avoir envie de continuer d'exister, sans eux.....

Sans vouloir faire de publicité, le tout premier poème que j'ai publié, c'est celui dont le lien ci-dessous : "Une volée de chagrin" -

https://www.forum-poetique.net/t9790-une-volee-de-chagrins

Celui-ci à été le deuxième que j'ai écris
presqu'un an après.

Voilà, je pense que si nous avons du temps à consacrer ici, c'est tous, pour un problème ou un autre... Ma raison à moi, c'est cinq deuils très très rapprochés, de quoi avoir envie de les suivre...J'allais d'ailleurs ne pas y survivre.

Heureusement, je suis entourée, et j'ai la rage de vivre et de rire.

de ta lecture, romantique jeune-homme.

Lol pagnolesque Alzheimer ?
Pas penser à ça moi - whaou, pas folle la guêpe !
Je pense que quand j'aurais à nouveau et totalement "l'envie d'avoir envie" qui sera revenue, je serais très active, et ne laisserai pas cette "sale bête" s'approcher de moi.

- Vade retro satanas.... :!Pasbon

Non, comme je l'ai expliqué à Tofka, c'est tout à fait autre chose.
Je pense que tu as déjà lu le poème dont j'ai donné le lien,
et j'ai écris d'ailleurs plusieurs poèmes sur ces horribles malheurs concentrés qui m'ont accablée.
La mort en "Tir groupé", pour ainsi dire, de père, mère, deux frères et une sœur.

On en sort ravagé - d'où l'étonnement de voir dans le miroir une personne qui n'a pas l'air d'avoir subi d'épreuves. Cela paraît presque injuste en comparaison du déchirement moral.

Doucement j'en reviens, j'ai la rage pour cela, mais néanmoins, cela me paraît incroyable que l'on s'en remette. Pourtant la vie continue, et je ris et je m'amuse, même si le goût à tout n'est pas revenu.

de ta lecture.

Evelyne* a écrit:

Lol pagnolesque Alzheimer ?
Pas penser à ça moi - whaou, pas folle la guêpe !
Je pense que quand j'aurais à nouveau et totalement "l'envie d'avoir envie" qui sera revenue, je serais très active, et ne laisserai pas cette "sale bête" s'approcher de moi.

- Vade retro satanas.... :!Pasbon

Non, comme je l'ai expliqué à Tofka, c'est tout à fait autre chose.
Je pense que tu as déjà lu le poème dont j'ai donné le lien,
et j'ai écris d'ailleurs plusieurs poèmes sur ces horribles malheurs concentrés qui m'ont accablée.
La mort en "Tir groupé", pour ainsi dire, de père, mère, deux frères et une sœur.

On en sort ravagé - d'où l'étonnement de voir dans le miroir une personne qui n'a pas l'air d'avoir subi d'épreuves. Cela paraît presque injuste en comparaison du déchirement moral.

Doucement j'en reviens, j'ai la rage pour cela, mais néanmoins, cela me paraît incroyable que l'on s'en remette. Pourtant la vie continue, et je ris et je m'amuse, même si le goût à tout n'est pas revenu.

de ta lecture.

Oui j'ai lu ces textes... et je suis désolé d'avoir fait fausse route... Les deuils en tir groupé je connais aussi, telle est la vie des hommes....

Oui Evelyne, de quoi être étonné que la vie continue...Elle continue ? lol



Merle Bleu

Evelyne* a écrit:

Lol pagnolesque Alzheimer ?
Pas penser à ça moi - whaou, pas folle la guêpe !
Je pense que quand j'aurais à nouveau et totalement "l'envie d'avoir envie" qui sera revenue, je serais très active, et ne laisserai pas cette "sale bête" s'approcher de moi.

- Vade retro satanas.... :!Pasbon

Non, comme je l'ai expliqué à Tofka, c'est tout à fait autre chose.
Je pense que tu as déjà lu le poème dont j'ai donné le lien,
et j'ai écris d'ailleurs plusieurs poèmes sur ces horribles malheurs concentrés qui m'ont accablée.
La mort en "Tir groupé", pour ainsi dire, de père, mère, deux frères et une sœur.

On en sort ravagé - d'où l'étonnement de voir dans le miroir une personne qui n'a pas l'air d'avoir subi d'épreuves. Cela paraît presque injuste en comparaison du déchirement moral.

Doucement j'en reviens, j'ai la rage pour cela, mais néanmoins, cela me paraît incroyable que l'on s'en remette. Pourtant la vie continue, et je ris et je m'amuse, même si le goût à tout n'est pas revenu.

de ta lecture.

Dsl Evelyne je n'ai pas percu ce coté-ci de la force...
J'ai perdu ma soeur cadette il y a huit mois environ, je ris et je m'amuse aussi...Pourtant souvent je culpabilise de ne plus pleurer...



Tof

Oui Merle, la vie continue, et c'est bien ainsi, pour nous mêmes, et ceux qui nous aiment.
de ta lecture.

Tof, je te comprends - coupable de ne plus pleurer, même de rire, quand ce n'est pas d'exister encore...