Néologisme

Néologisme

Naguère beau rosier, égayait son jardin
Nymphéa ce matin dans larmes vint baigner
Noyé par le chagrin cupidon perdait pied
Nénuphar enchanté lui tendit ses << demain >>.

Nymphéa ce matin dans larmes vint baigner
Nûment sans un soulier inspira ce parfum.
Nénuphar enchanté lui tendit ses << demain >>
Niant le droit destin d’un malheureux damné.

Nûment sans un soulier inspira ce parfum
Nacré lotus divin l’entraîna à rêver.
Niant le droit destin d’un malheureux damné
Nerveux, désemparé il se jeta au bain.

Nacré lotus divin l’entraîna à rêver
Nébuleux condensé de fleur du baladin.
Nerveux, désemparé il se jeta au bain,
Nélombo séraphin voulez-vous m’épouser ?

*** Philippe Andrejean ***

Je viendrais commenter plus en détails demain, envoie-moi un mp ce soir pour me le rappeler que je n'oublie pas quand je les regarderais demain matin stp

Juste une question, cela t'as pris combien de temps à composer ce poème ? Certes c'est un patoum, mais commencer tout tes vers par des mots en N, et pas n'importe quels mots, ils sont recherchés je trouve…

C'est joli même à regarder.
Si c'est un pantoum, les répétitions se font chantantes.

Bravo pour l'exercice et ce bouquet joli.

Frollo a écrit:

Je viendrais commenter plus en détails demain, envoie-moi un mp ce soir pour me le rappeler que je n'oublie pas quand je les regarderais demain matin stp

Juste une question, cela t'as pris combien de temps à composer ce poème ? Certes c'est un patoum, mais commencer tout tes vers par des mots en N, et pas n'importe quels mots, ils sont recherchés je trouve…

Bonjour Frollo,

D'abord enchanté. Ensuite pour la question, je dirai une petite heure d'écriture, mais après c'est le doute des relectures, enfin tout le monde connait.
Les N ou n'importe quelle lettre c'est une gymnastique que l'on prend avec le temps, il y a juste un ou deux petits secrets et puis c'est un peu une signature, j'en ai d'autres, il y a celle des rimes croisées en césure mais elle est souvent moins vue, par exemple ici seul Pagnolesque les a relevées.
Si vous aimez le sport cérébral je vous mets dés ce soir une petite chose qui n'a jamais été réussie en France.

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Le pantoum en règle général et le pantoum malais en particulier, se doit de reprendre dans son tout dernier vers, le premier vers du poème.
Baudelaire n'est pas l'exemple à suivre à mon sens en matière de pantoum puisqu'il prit certaines libertés avec cet exercice l'éloignant ainsi plus qu'il ne le faut de l'origine de cette forme écrite.
Ceci dit, il est évident que tu as travaillé de belle façon cette manière poétique de composer notamment avec le N en début de chaque vers et la reprise de la rime à la césure.

Je noterai cependant quelques menus détails.

Tout d'abord ton premier vers comporte 13 pieds


Na/guè/re /rou/ge /ro/sier/, é/gay/ais /son/ jar/din

Dans ce même vers, "égayais" ainsi conjugué me paraît étrange... "égayait" aurait été à mon humble avis plus juste.

Vient ensuite l'absence de rimes féminines, même Baudelaire s'attachait à ce caractère quasi obligatoire de la poésie classique.
.
"Ses demain"... à moins que tu ne t'autorises une licence poétique "demain" se doit d'être au pluriel, en l'état cela reste disons pour le moins étrange à la lecture.

Voilà, ceci dit, tu me dévoiles des mots dont j'ai du regarder le sens sur le dico n'ayant pas la science infuse.

Je te souhaite de belles écritures encore, pour notre plaisir à tous.
Poétiquement

pagnolesque a écrit:

Le pantoum en règle général et le pantoum malais en particulier, se doit de reprendre dans son tout dernier vers, le premier vers du poème.
Baudelaire n'est pas l'exemple à suivre à mon sens en matière de pantoum puisqu'il prit certaines libertés avec cet exercice l'éloignant ainsi plus qu'il ne le faut de l'origine de cette forme écrite.
Ceci dit, il est évident que tu as travaillé de belle façon cette manière poétique de composer notamment avec le N en début de chaque vers et la reprise de la rime à la césure.

Je noterai cependant quelques menus détails.

Tout d'abord ton premier vers comporte 13 pieds


Na/guè/re /rou/ge /ro/sier/, é/gay/ais /son/ jar/din

Dans ce même vers, "égayais" ainsi conjugué me paraît étrange... "égayait" aurait été à mon humble avis plus juste.

Vient ensuite l'absence de rimes féminines, même Baudelaire s'attachait à ce caractère quasi obligatoire de la poésie classique.
.
"Ses demain"... à moins que tu ne t'autorises une licence poétique "demain" se doit d'être au pluriel, en l'état cela reste disons pour le moins étrange à la lecture.

Voilà, ceci dit, tu me dévoiles des mots dont j'ai du regarder le sens sur le dico n'ayant pas la science infuse.

Je te souhaite de belles écritures encore, pour notre plaisir à tous.
Poétiquement

Bonsoir Pagnolesque,

Egayait au secours j'ai mal recopié, les treize pieds c'est vu désolé je me tape sur les doigts c'est idiot, ses demain là c'est très juste dans l'esprit ses demain veut dire qu'il s'engage sur des avenirs fait de demain comme lorsque l'on dit " il a toujours dit ces << bonjour >> d'un ton calme ". Je pourrais le mettre entre guillemet mais ce ne serai pas beau. Quoique .... je vais voir ........ Qu'en dites-vous ? Je l'ai fait mais sincèrement je ne sais plus ???
Les rimes masculines là je les revendique, ce poème à quelques années déja et il est bien plus beau comme cela à mes yeux et ce veut toucher le cœur des femmes et il en a fait ses preuves, je m'en excuse auprès de Mr Baudelaire je prends des libertés sur celles qu'il a prise, lui et moi considérons je pense que son origine Malaise n'en fait pas une tombe inviolable ..... D'ailleurs je précise bien que c'est un pantoum de type Baudelairien que je trouve un milliard de fois plus beau que les versions ennuyeuses de base.
C'est pour cela que je ne veux plus mettre de pantoum en ligne, enfin appelez ça comme vous voulez car à chaque fois cela enclenche des polémiques à n'en plus finir.
Je collectionne les étourderies en ce moment. Merci Pagnolesque pour vôtre soutien attentif, mais ne m'en veuillez pas je n'aime les chaines que lorsque c'est moi qui en garde les clefs.
C'est aussi de ma faute, je ne trouve pas le mot à mettre pour dire aux lecteurs à quel point je m'engage dans tel ou tel approche.
Ou alors dire << Coucou c'est Moaaaaa !! >>.
La poésie n'est pas un goulag mais une étendue de liberté, j'aime bien griller les feux rouges car dans mon métier cela est interdit et dangereux.

Bonne soirée cher ami,
Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Evelyne* a écrit:

C'est joli même à regarder.
Si c'est un pantoum, les répétitions se font chantantes.

Bravo pour l'exercice et ce bouquet joli.

Bonsoir Evelyne,

Merci beaucoup pour votre visite et votre charmant commentaire.

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Philippe Andrejean a écrit:

pagnolesque a écrit:

Le pantoum en règle général et le pantoum malais en particulier, se doit de reprendre dans son tout dernier vers, le premier vers du poème.
Baudelaire n'est pas l'exemple à suivre à mon sens en matière de pantoum puisqu'il prit certaines libertés avec cet exercice l'éloignant ainsi plus qu'il ne le faut de l'origine de cette forme écrite.
Ceci dit, il est évident que tu as travaillé de belle façon cette manière poétique de composer notamment avec le N en début de chaque vers et la reprise de la rime à la césure.

Je noterai cependant quelques menus détails.

Tout d'abord ton premier vers comporte 13 pieds


Na/guè/re /rou/ge /ro/sier/, é/gay/ais /son/ jar/din

Dans ce même vers, "égayais" ainsi conjugué me paraît étrange... "égayait" aurait été à mon humble avis plus juste.

Vient ensuite l'absence de rimes féminines, même Baudelaire s'attachait à ce caractère quasi obligatoire de la poésie classique.
.
"Ses demain"... à moins que tu ne t'autorises une licence poétique "demain" se doit d'être au pluriel, en l'état cela reste disons pour le moins étrange à la lecture.

Voilà, ceci dit, tu me dévoiles des mots dont j'ai du regarder le sens sur le dico n'ayant pas la science infuse.

Je te souhaite de belles écritures encore, pour notre plaisir à tous.
Poétiquement

Bonsoir Pagnolesque,

Egayait au secours j'ai mal recopié, les treize pieds c'est vu désolé je me tape sur les doigts c'est idiot, ses demain là c'est très juste dans l'esprit ses demain veut dire qu'il s'engage sur des avenirs fait de demain comme lorsque l'on dit " il a toujours dit ces << bonjour >> d'un ton calme ". Je pourrais le mettre entre guillemet mais ce ne serai pas beau. Quoique .... je vais voir ........ Qu'en dites-vous ? Je l'ai fait mais sincèrement je ne sais plus ???
Les rimes masculines là je les revendique, ce poème à quelques années déja et il est bien plus beau comme cela à mes yeux et ce veut toucher le cœur des femmes et il en a fait ses preuves, je m'en excuse auprès de Mr Baudelaire je prends des libertés sur celles qu'il a prise, lui et moi considérons je pense que son origine Malaise n'en fait pas une tombe inviolable ..... D'ailleurs je précise bien que c'est un pantoum de type Baudelairien que je trouve un milliard de fois plus beau que les versions ennuyeuses de base.
C'est pour cela que je ne veux plus mettre de pantoum en ligne, enfin appelez ça comme vous voulez car à chaque fois cela enclenche des polémiques à n'en plus finir.
Je collectionne les étourderies en ce moment. Merci Pagnolesque pour vôtre soutien attentif, mais ne m'en veuillez pas je n'aime les chaines que lorsque c'est moi qui en garde les clefs.
C'est aussi de ma faute, je ne trouve pas le mot à mettre pour dire aux lecteurs à quel point je m'engage dans tel ou tel approche.
Ou alors dire << Coucou c'est Moaaaaa !! >>.
La poésie n'est pas un goulag mais une étendue de liberté, j'aime bien griller les feux rouges car dans mon métier cela est interdit et dangereux.

Bonne soirée cher ami,
Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Bonjour Philippe,

J'ai vu les modifications apportées à ton pantoum, là ça glisse tout seul. Pour ses "demain", je reste quand même septique car pour reprendre ton exemple on aurait dit "il lui a toujours adressé le bonjour d'un ton calme"... mais bon, je respecte ton point de vue.
Pour l'absence de rime féminine n'en parlons plus, c'est un choix libéré (donc sans chaîne, pas besoin de clef) et là encore je respecte ton initiative.
Agréable dimanche à toi
Je m'en vais filer au fourneau, j'ai un millefeuille à préparer pour ce midi.
Poétiquement

Alors là je viens de prendre conscience qu'en poésie j'étais un communiste sadomasichiste qui s'enferme lui-même dans un goulag ! Enjoy ~

Je reviens à mon sérieux.

J'ai regardé le pantoum "Harmonie du soir" de Baudelaire (le seul qu'il ait fait il me semble), et lui alterne bien rimes féminines et masculines. Bon, tu nous as expliqué pourquoi toi tu ne le faisais pas, c'est ton choix et, comme tu l'as dis, la poésie est synonyme de liberté. Donc en ce sens tu fais un pantoum "moderne" (excuse ce mot, je ne l'aime pas trop, surtout que ton poème n'est pas "révolutionnaire" d'un point de vue esthétique des surréalistes et tout et tout car tu garde quand même la forme des alexandrins et certaines contraintes).

BREF ! Passons, je te donne mon avis.

Je trouve tes vers fluides. Un peu spécial je trouve car tu as un style d'écriture bien à toi je pense. Sinon les rimes d'hémistiches embrassées tout comme les rimes de fins de vers.

Tu dis que tu as fais cela en 1h ? Félicitations ! Tu dois avoir pas mal d'années d'entraînement pour maîtriser ainsi les rimes à l'hémistiche… je n'ai pas vraiment essayé cela, mais ça pourrait être intéressant… à voir… Cela pourrait donner plus de profondeur dans la forme à ma Mort d'Orphée remarque… j'y réfléchirais.

En tout cas toutes mes félicitations !

Frollo a écrit:

Alors là je viens de prendre conscience qu'en poésie j'étais un communiste sadomasichiste qui s'enferme lui-même dans un goulag ! Enjoy ~

Je reviens à mon sérieux.

J'ai regardé le pantoum "Harmonie du soir" de Baudelaire (le seul qu'il ait fait il me semble), et lui alterne bien rimes féminines et masculines. Bon, tu nous as expliqué pourquoi toi tu ne le faisais pas, c'est ton choix et, comme tu l'as dis, la poésie est synonyme de liberté. Donc en ce sens tu fais un pantoum "moderne" (excuse ce mot, je ne l'aime pas trop, surtout que ton poème n'est pas "révolutionnaire" d'un point de vue esthétique des surréalistes et tout et tout car tu garde quand même la forme des alexandrins et certaines contraintes).

BREF ! Passons, je te donne mon avis.

Je trouve tes vers fluides. Un peu spécial je trouve car tu as un style d'écriture bien à toi je pense. Sinon les rimes d'hémistiches embrassées tout comme les rimes de fins de vers.

Tu dis que tu as fais cela en 1h ? Félicitations ! Tu dois avoir pas mal d'années d'entraînement pour maîtriser ainsi les rimes à l'hémistiche… je n'ai pas vraiment essayé cela, mais ça pourrait être intéressant… à voir… Cela pourrait donner plus de profondeur dans la forme à ma Mort d'Orphée remarque… j'y réfléchirais.

En tout cas toutes mes félicitations !

Bonjour Frollo,

Pour Baudelaire c'est exact et il est extrait des fleurs du mal.
La fluidité pour moi est une règle d'or.
" J'aime les chemins de terre car je pense que s'il n'y avait que des autoroutes pour aller planter le blé dans les champs il ne resterait vraiment pas beaucoup de grain à moudre. "
Mais comme vous le dites fort bien anarchie n'est pas que désordre.
" Je n'ai nul prétention, je veux juste être le meilleur ............... De moi même. "
Par contre j'ai noté le terme de " pantoum moderne " il est idéal pour remettre le feu aux poudres ;-))
Pour les rimes de césure, c'est sympa d'essayer, par contre je veux bien être le père d'un style particulier mais un cas d'école incontournable c'est trop nul. Les lois sont faites pour être transgressées mais sans scier les piliers du pont sur lequel on se déplace, ce n'est pas qu'il faille le détruire mais plutôt qu'il faille refaire son asphalte de temps à autres, si l'on veut le voir dans son avant il y a la peinture et les photos....... Je ne veux pas jouer les Cristo ( Christo Vladimiroff Javacheff et Jeanne-Claude Denat ) et habiller le pont neuf, je n'aime pas, mais y remettre d'autres acteurs genre Fernando Botero là j'adore.
Les civilisations qui s'enferment; périclitent et finissent par mourir ....... regardons-nous vieille France. Tout en précisant que faire passer un quarante tonnes sur un petit pont de bois qui n'en supporte pas le tiers est une connerie ( J'ai pas parlé du slam ........ non ??? Quelle idée ???).
Tout cela ne m'empêche pas de me tourner dans ma nouvelle période vers une prosodie stricte, dans le cadre d'une recherche personnelle.
Je vous ai lu mais je ne veux pas vous faire l’affront d'une approximation votre écriture et elle aussi riche Orphée dans son sommeil ne risque pas de prendre froid avec vous, j'y retourne ce jour.
Merci pour la visite et les vrais commentaires; ils sont une richesse pour moi.

Une pensée pour mon ami Pagnolesque et ses fourneaux........... J'attends une invitation !!! :-D

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Tu dis que les règles sont faites pour être transgressées… il y a transgresser et transgresser… Ne pas respecter certaines règles comme l'alternance des rimes féminines et masculines, bon, ça passe large car, quand on commence la poésie généralement, on fait des rimes au son, qu'importe le genre de la rime. Par contre j'ai en horreur les transgressions des surréalistes. Le vers libre j'aime moins, Eluard ça passe encore car c'est un poëte tourmenté par l'amour et que j'aime ça, mais les calligramme d'Apollinaire, ça, à mes yeux, c'est du carnage, c'est la destruction de la poésie, la disparition du Mont Parnasse, la mort des Muses ! M'enfin, je ne vais pas trop m'avancer en ce terrain car je suis très fermé d'esprit avec la poésie moderne ; je prône le retour au classicisme en poésie, ou, mieux, au romantisme :)

Frollo a écrit:

Tu dis que les règles sont faites pour être transgressées… il y a transgresser et transgresser… Ne pas respecter certaines règles comme l'alternance des rimes féminines et masculines, bon, ça passe large car, quand on commence la poésie généralement, on fait des rimes au son, qu'importe le genre de la rime. Par contre j'ai en horreur les transgressions des surréalistes. Le vers libre j'aime moins, Eluard ça passe encore car c'est un poëte tourmenté par l'amour et que j'aime ça, mais les calligramme d'Apollinaire, ça, à mes yeux, c'est du carnage, c'est la destruction de la poésie, la disparition du Mont Parnasse, la mort des Muses ! M'enfin, je ne vais pas trop m'avancer en ce terrain car je suis très fermé d'esprit avec la poésie moderne ; je prône le retour au classicisme en poésie, ou, mieux, au romantisme :)

Cher Frollo,

Loin de moi l'envie comme certain de mettre mon véto sur telle ou telle démarche, mis à part Apollinaire qui n'a rien à faire chez nous, les autres ont mis leur pierre à l'édifice; et souvent magnifiquement, la liberté s'arrête ou celle de l'autre commence faisons de telle sorte que nos intérêts ne se frotte jamais à contre sens, vous êtes ma richesse et je veux bien mettre cent sous dans vos poches. J'existe parce que vous existez et quand bien même me détesteriez-vous que j'en sortirai plus vivant que mort, seul votre indifférence me tuerai.
Comme je l'ai ajouté à mon commentaire au-dessus j'entame une nouvelle recherche personnelle ces derniers temps tournée vers une prosodie bien plus stricte mais il est hors de question de cracher sur mon passé qui reviendra peut-être, même certainement.
Mais pour apporter à votre gouverne j'ai là le poème d'un ami cher, fils spirituel de Monsieur Apollinaire qui est par ailleurs mort pour la France, je vous l'accorde il ne sont pas légion de cette trempe dans son œuvre, mais là pour moi il tutoie le génie.


Tristesse

Tristesse tu es là !
Je suis là.
Tristesse je suis las !

Pourquoi ?
Pourquoi es-tu en moi ?
Pourquoi ne me quittes-tu pas ?

Tu as largué tes amarres,
Tu m’as filé rancard,
Je voudrais te mettre au placard.

Tristesse tu profites de ma faiblesse,
Tu n’es que bien sombre bassesse !
De ta forteresse où tu m’emprisonnes,
Je m’évaderai un jour ! Pauvre conne !

Je voudrais te dire adieu sale chienne !
Mais je redoute que tu reviennes.
Sans toi il faut que je re-souris,
Que je dise un jour oui à la vie !!

** Alain Aujé **

Certain diront que c'est un massacre, pas moi.

J'aime votre approche et votre plume car elle hurle un hymne de cœur et je serai ô combien ravi de vous lire en y prenant un grand plaisir, mais si nous devons faire un classement mettez moi d'office dernier ou mieux encore deux cent mètres derrière le peloton car il finit parfois en peloton d’exécution.
D'ailleurs comme l'a dit Georges Brassens " Mourir pour des idées d'accord mais de mort lente ".

A vous relire avec grand plaisir,
Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

La Savoie est un peu loin du Pas de Calais, mais cela aurait été avec plaisir que je t'aurais gardé une part... Hélas, il a été englouti comme le fut le Titanic par des bouches gourmandes...
Je te laisse avec Frollo et votre discussion très intéressante mais d'autres poèmes m'attendent !
Amicalement

pagnolesque a écrit:

La Savoie est un peu loin du Pas de Calais, mais cela aurait été avec plaisir que je t'aurais gardé une part... Hélas, il a été englouti comme le fut le Titanic par des bouches gourmandes...
Je te laisse avec Frollo et votre discussion très intéressante mais d'autres poèmes m'attendent !
Amicalement

Bonsoir Pagnolesque,

Pas de problème Pagnolesque, quand je monterai à Zeebrugge ou à Roterdam pour prendre le bateau ou dans cette direction qui mène au Bénélux par exemple Gand ou Anvers ou Amsterdam je klaxonerai sous vos fenêtres jusqu'à ce que vous me descendiez une part de mille feuille ;-D ;-D :-)) !!

Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Philippe Andrejean a écrit:

Cher Frollo,

Loin de moi l'envie comme certain de mettre mon véto sur telle ou telle démarche, mis à part Apollinaire qui n'a rien à faire chez nous, les autres ont mis leur pierre à l'édifice; et souvent magnifiquement, la liberté s'arrête ou celle de l'autre commence faisons de telle sorte que nos intérêts ne se frotte jamais à contre sens, vous êtes ma richesse et je veux bien mettre cent sous dans vos poches. J'existe parce que vous existez et quand bien même me détesteriez-vous que j'en sortirai plus vivant que mort, seul votre indifférence me tuerai.
Comme je l'ai ajouté à mon commentaire au-dessus j'entame une nouvelle recherche personnelle ces derniers temps tournée vers une prosodie bien plus stricte mais il est hors de question de cracher sur mon passé qui reviendra peut-être, même certainement.
Mais pour apporter à votre gouverne j'ai là le poème d'un ami cher, fils spirituel de Monsieur Apollinaire qui est par ailleurs mort pour la France, je vous l'accorde il ne sont pas légion de cette trempe dans son œuvre, mais là pour moi il tutoie le génie.


Tristesse

Tristesse tu es là !
Je suis là.
Tristesse je suis las !

Pourquoi ?
Pourquoi es-tu en moi ?
Pourquoi ne me quittes-tu pas ?

Tu as largué tes amarres,
Tu m’as filé rancard,
Je voudrais te mettre au placard.

Tristesse tu profites de ma faiblesse,
Tu n’es que bien sombre bassesse !
De ta forteresse où tu m’emprisonnes,
Je m’évaderai un jour ! Pauvre conne !

Je voudrais te dire adieu sale chienne !
Mais je redoute que tu reviennes.
Sans toi il faut que je re-souris,
Que je dise un jour oui à la vie !!

** Alain Aujé **

Certain diront que c'est un massacre, pas moi.

J'aime votre approche et votre plume car elle hurle un hymne de cœur et je serai ô combien ravi de vous lire en y prenant un grand plaisir, mais si nous devons faire un classement mettez moi d'office dernier ou mieux encore deux cent mètres derrière le peloton car il finit parfois en peloton d’exécution.
D'ailleurs comme l'a dit Georges Brassens " Mourir pour des idées d'accord mais de mort lente ".

A vous relire avec grand plaisir,
Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

J'aime le poème que tu me cite de ton ami pour le fond, mais la forme c'est vraiment pas ce qui m'attire. En fait, je ne comprends pas qu'il ne soit pas en prose (pas celui-là en particulier, je parle en général). Il a des rimes, certes, mais pas vraiment d'unité d'ensemble… il m'est arrivé d'écrire des poèmes où les vers semblent bancales et tout mais avaient une unité d'ensemble : 7-9-8-10 (impair, impair, pair, pair), en clin d'œil au 1-3-2-4 trouvé sur un coin de partition de piano (je ne suis pas pianiste, saxophoniste).

Cependant le fond est juste excellent, j'aime bien ce texte.

M'enfin, la poésie moderne est dure à discerner… faudrait définir ce qu'est réellement la poésie, sens, forme, fond, images, métaphores, sentiments, tout cela à la fois ? enfin, c'est à méditer…

Frollo a écrit:

Philippe Andrejean a écrit:

Cher Frollo,

Loin de moi l'envie comme certain de mettre mon véto sur telle ou telle démarche, mis à part Apollinaire qui n'a rien à faire chez nous, les autres ont mis leur pierre à l'édifice; et souvent magnifiquement, la liberté s'arrête ou celle de l'autre commence faisons de telle sorte que nos intérêts ne se frotte jamais à contre sens, vous êtes ma richesse et je veux bien mettre cent sous dans vos poches. J'existe parce que vous existez et quand bien même me détesteriez-vous que j'en sortirai plus vivant que mort, seul votre indifférence me tuerai.
Comme je l'ai ajouté à mon commentaire au-dessus j'entame une nouvelle recherche personnelle ces derniers temps tournée vers une prosodie bien plus stricte mais il est hors de question de cracher sur mon passé qui reviendra peut-être, même certainement.
Mais pour apporter à votre gouverne j'ai là le poème d'un ami cher, fils spirituel de Monsieur Apollinaire qui est par ailleurs mort pour la France, je vous l'accorde il ne sont pas légion de cette trempe dans son œuvre, mais là pour moi il tutoie le génie.


Tristesse

Tristesse tu es là !
Je suis là.
Tristesse je suis las !

Pourquoi ?
Pourquoi es-tu en moi ?
Pourquoi ne me quittes-tu pas ?

Tu as largué tes amarres,
Tu m’as filé rancard,
Je voudrais te mettre au placard.

Tristesse tu profites de ma faiblesse,
Tu n’es que bien sombre bassesse !
De ta forteresse où tu m’emprisonnes,
Je m’évaderai un jour ! Pauvre conne !

Je voudrais te dire adieu sale chienne !
Mais je redoute que tu reviennes.
Sans toi il faut que je re-souris,
Que je dise un jour oui à la vie !!

** Alain Aujé **

Certain diront que c'est un massacre, pas moi.

J'aime votre approche et votre plume car elle hurle un hymne de cœur et je serai ô combien ravi de vous lire en y prenant un grand plaisir, mais si nous devons faire un classement mettez moi d'office dernier ou mieux encore deux cent mètres derrière le peloton car il finit parfois en peloton d’exécution.
D'ailleurs comme l'a dit Georges Brassens " Mourir pour des idées d'accord mais de mort lente ".

A vous relire avec grand plaisir,
Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

J'aime le poème que tu me cite de ton ami pour le fond, mais la forme c'est vraiment pas ce qui m'attire. En fait, je ne comprends pas qu'il ne soit pas en prose (pas celui-là en particulier, je parle en général). Il a des rimes, certes, mais pas vraiment d'unité d'ensemble… il m'est arrivé d'écrire des poèmes où les vers semblent bancales et tout mais avaient une unité d'ensemble : 7-9-8-10 (impair, impair, pair, pair), en clin d'œil au 1-3-2-4 trouvé sur un coin de partition de piano (je ne suis pas pianiste, saxophoniste).

Cependant le fond est juste excellent, j'aime bien ce texte.

M'enfin, la poésie moderne est dure à discerner… faudrait définir ce qu'est réellement la poésie, sens, forme, fond, images, métaphores, sentiments, tout cela à la fois ? enfin, c'est à méditer…

Cher Frollo,

Je crois pour ma part que l'art poétique est la sainte union entre le cœur de l'esprit et l'esprit du cœur, je m'explique en cela, tu peux être en amour le plus grand technicien du monde si tu ne fais pas l'amour à la tête d'une femme, tu n'auras jamais l'amour de son corps et sa jouissance. C'est certainement pour cela que le mot poésie est un mot féminin. Après il y a l’égoïsme qui frustre. C'est métaphorique certes mais c'est pour cela que parfois un vilain garçon bancale peut provoquer la passion charnelle à un moment X ou Y.
Tu as cette flamme et d'autres peu nombreux aussi mais attention personne n'en est propriétaire tu peux juste lui offrir ton jardin fais juste attention de toujours couper les mauvaises herbes pour que jamais elle ne s'étouffe ! Il arrive parfois que désabusée elle se perde dans des endroits de misère. Après certain préfère les brunes délurées et d'autres les blondes réservées ou le contraire et d'ailleurs pourquoi pas les rousses. Malgré tout une part de technique ne nuit pas bien au contraire mais encore attention le féminin adore être surpris.

Allez très bonne soirée à toi ce n'est que mon avis après ..................

Humblement serviteur,
Bien cordialement,
Philippe Andrejean.