UN ENDROIT QUI RESPIRE LE BIEN ÉCRIRE ET L'AMITIÉ |
Vous souhaitez faire plaisir à votre ami(e) ou à un(e) proche Avec des mots bien choisis mais vous ne savez pas comment l'exprimer ? Demandez-nous de vous écrire un poème !... Réponse assurée. Nous vous donnerons en réponse l'endroit où vous pourrez Lire, copier et même donner votre avis sur le texte que vous aurez préféré Mais d'abord... |
| | Ballade dans le noir | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 14:31 | |
| Ballade dans le noir
Passent les jours d’un univers carré Peuple de fous étalant ses erreurs Sur son voisin tout autant égaré Qui comme lui retourne alors ses peurs. Charivari où l’on pâtit d'horreurs. Faites sans moi ! Vous n’avez rien compris ! Ouvrez les yeux, ne soyez plus surpris Unissez-vous au lieu de vous combattre Vos ennemis rient jouant du mépris. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
Tu en crèves, rien ne veux démarrer, Plus de travail l’autre prend ton labeur Bandit ! Crois-tu ? Ne sois pas effaré, Qui est l’escroc ? Lui ou son exploiteur ? Voit les ghettos, nid du voyou chômeur. Quel avenir ? Leur vie a-t-elle un prix ? Tous en prison ! La rue leur a appris. Oui, mais pourquoi ? Acceptons d’en débattre. Agir enfin ! Ouvrons grand nos esprits. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
Qui fait naître ces pauvres égarés ? Les vils banquiers suivis des profiteurs, Patrons roublards qui pillent bien garés, Veules, discrets, de fin maîtres voleurs. Les braves gens sont la proie des tricheurs Tes salariés et toi mourront épris, De loyauté, d’âpreté, mais repris Par les pourris qui sont prêts pour t’abattre, Sournoisement, tristes félins maudits. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
Mon Europe stoppe tes âneries L’homme souffre noyé de duperies Il te porte ! Réchauffé à ton âtre ! Ta trahison lève mutineries. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
*** Philippe Andrejean ***
Dernière édition par Philippe Andrejean le Dim 12 Mai 2013 - 15:32, édité 4 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 14:42 | |
| D'abord, tout comme Tigresse, j'ai lu ton poème, et me suis laissé emportée par les sonorités belles et par le fond pamphlétaire fort intéressant. Quel beau poème ! Ensuite, j'ai remarqué, qu'il n'y avait pas d'alternance entre les rimes féminines et masculines - Peut-être que dans les ballades, la contrainte n'est pas obligatoire ? Je ne sais pas - d'autant que je me suis battue avec ça- moi même pour un poème, la forme de la ballade, il est vrai, rend difficile, cette règle d'alternance... Qu'en est-il ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 15:44 | |
| - Evelyne* a écrit:
- D'abord, tout comme Tigresse, j'ai lu ton poème, et me suis laissé emportée par les sonorités belles et par le fond pamphlétaire fort intéressant.
Quel beau poème !
Ensuite, j'ai remarqué, qu'il n'y avait pas d'alternance entre les rimes féminines et masculines - Peut-être que dans les ballades, la contrainte n'est pas obligatoire ? Je ne sais pas - d'autant que je me suis battue avec ça- moi même pour un poème, la forme de la ballade, il est vrai, rend difficile, cette règle d'alternance...
Qu'en est-il ?
Bonjour Evelyne, Pour moi le meilleur des apprentissages, loin des prises de tête et de la prosodie pour les grandes constructions classiques c'est de lire nos pères et dans ce cas le père de nos pères François Villon, la légende dit qu'il écrivit ce poème quand il était promis à la potence pour le meurtre d'un prélat. Ballade des pendus Frères humains qui après nous vivez N'ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, se pitié de nous pauvres avez, Dieu en aura plus tost de vous merciz. Vous nous voyez cy attachez cinq, six Quant de la chair, que trop avons nourrie, Elle est pieça devoree et pourrie, Et nous les os, devenons cendre et pouldre. De nostre mal personne ne s'en rie : Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre! Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir desdain, quoy que fusmes occiz Par justice. Toutesfois, vous savez Que tous hommes n'ont pas bon sens rassiz; Excusez nous, puis que sommes transis, Envers le filz de la Vierge Marie, Que sa grâce ne soit pour nous tarie, Nous préservant de l'infernale fouldre. Nous sommes mors, ame ne nous harie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre! La pluye nous a débuez et lavez, Et le soleil desséchez et noirciz: Pies, corbeaulx nous ont les yeulx cavez Et arraché la barbe et les sourciz. Jamais nul temps nous ne sommes assis; Puis ça, puis la, comme le vent varie, A son plaisir sans cesser nous charie, Plus becquetez d'oiseaulx que dez à couldre. Ne soyez donc de nostre confrarie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre! Prince Jhesus, qui sur tous a maistrie, Garde qu'Enfer n'ait de nous seigneurie : A luy n'avons que faire ne que souldre. Hommes, icy n'a point de mocquerie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre. ***François Villon*** Je vous met la version en vieux français, elle respecte mieux à mes yeux la pensée de l'auteur. Je pense que là vous avez votre réponse, je respecte les puristes, mais je dis que l'art poétique est le plus fort et je ne suis pas à un hiatus près. De plus encore en référence les plus grands anciens ont écorché la règle et alors la pire des constructions est le pantoum d'ailleurs pour éviter toutes les polémiques, je parle de pantoum Baudelairien, je vous rejoins entièrement car ma démarche est identique à la vôtre la sonorité prime et en plus j'ajoute des plus qui jamais ne viendrons casser les pieds des futurs poètes comme des règles incontournables je l'espère. Et je ne parlerai pas de Guillaume Apollinaire (Wilhelm de Kostrowitzky) et beaucoup d'autre, allez, citons Jacques Prévert, Léo Ferré et d'autres poètes traduit donc à coté de la poésie française comme un qui me touche beaucoup Federico García Lorca ou encore juste pour une réalisation très belle et juste Rudyard Kipling. Même si le grand maitre est et restera à mes yeux et c'est un scandale qu'il soit trop souvent dédaigné Etienne Mallarmé dit Stéphane Mallarmé. Pagnolesque a ceci de bon à mes yeux qu'il n'est pas un de ces poètes de plomb très lourd qui me saoulent par leur suffisance et j'en connais au moins un avec qui j'ai eu maille à partir. Pagnolesque s'offre plus qu'il ne s'impose cela me plait, ni borné ni laxiste. Merci pour votre visite, je ne manquerai pas de vous lire et cela même si le temps est la chose qui me fait le plus cruellement défaut. Humblement serviteur, Cordialement vôtre, Philippe Andrejean. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 16:05 | |
| Merci Philippe, De la discussion jaillit la lumière. Par exemple, je vais vous demander votre avis : J’avais fait pour le thème de l’hiver cette poésie Ballade Pour L’hiverSaison de l’année, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours que nous bénissons, La venue du Christ, en grande ferveur Réjouissance, au cœur des frissons
A la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, et dans la hauteur. Le soir au chalet, ambiance chansons, La grâce investit, les âmes en couleur. Réjouissance, au cœur des frissons
Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur, Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, sans contrefaçons On fête l’Avent, en douce clameur Réjouissance, au cœur des frissons
Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu Nourrisson D’ampleur tu donnes, de la profondeur Réjouissance, au cœur des frissons
Et quand je me suis aperçue de la suite des vers dits masculins, j’ai corrigé et voici mon poème déposé en définitif. Ballade Pour L’hiver
Saison de l’année, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours que nous bénissons, La venue du Christ, en grande ferveur Réjouissance, au cœur des frissons
A la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, et dans la hauteur. Le soir au chalet, ambiance chansons, La grâce investit, les âmes en couleur. Réjouissance, au cœur des frissons
Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur, Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, sans contrefaçons On fête l’Avent, en douce clameur Réjouissance, au cœur des frissons
Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu Nourrisson D’ampleur tu donnes, de la profondeur Réjouissance, au cœur des frissons
Qu’en pensez-vous ? Lequel préférez-vous ? d'avance |
| | | pagnolesque Grimoirien
Poète émérite
Nombre de sujets
Meilleur rédacteur
Rédacteur ayant posé plus de 1000 messages
Poète accompli
Durée d'inscription
Nombre de messages : 3315 Age : 63 Localisation : Boulogne sur mer Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 16:53 | |
| A Evelyne.
L'envoi doit débuter par "Ô" ou "Mon" "Ma"... en principe
par exemple "Ô Prince" et pour votre ballade il eut été judicieux de commencer l'envoi par : "Ô longue saison...."
Mais l'important après tout est de prendre plaisir à écrire dans une forme ou une autre sans trop se prendre la tête.
Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A Mon Grimoire
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol) | |
| | | pagnolesque Grimoirien
Poète émérite
Nombre de sujets
Meilleur rédacteur
Rédacteur ayant posé plus de 1000 messages
Poète accompli
Durée d'inscription
Nombre de messages : 3315 Age : 63 Localisation : Boulogne sur mer Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 17:06 | |
| Bonsoir Philippe.
Je ne me suis pas pour le coup, amusé à compter les pieds... Par contre je note le respect des refrains et de l'envoi ainsi que des rimes en ABABBCCDCD etc.
Par contre, comme tu me l'as permis, juste cette petite remarque
De loyauté, d’âpreté, mais repris Par un pourrit qui t’attend pour t’abattre, Sournoisement, pendant que chacun prie. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
On peut constater ici une rime au pluriel (repris) associée à une rime fémine (prie) et c'est là la seule petite remarque que je me permettrai sachant que, la ballade des pendus étant prise en exemple, on peut constater dans cette dernière que les rimes féminines sont toujours associées entre elles, tout comme les rimes au pluriel le sont.
Pour le fond, C'est un regard sombre mais hélas, combien lucide que tu portes sur le monde d'aujourd'hui.
J'aime beaucoup ton texte et ton envoi. Comme toi sans doute, je pensais que l'Europe était une bonne chose pour éviter les guerres qui depuis des siècles sévissaient sur le vieux continent... mais ma vue de l'Europe se limitait à cela. L'ouverture des frontières était l'ouverture aussi à toutes les manipulations que du dénonces si bien dans ta ballade, qu'elle soit le fait des financiers ou des patrons, de la main d'oeuvre à petit prix ou du reste.
Je lis dans ta ballade le constat d'un homme lucide et cela me plait.
Amicalement.
Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A Mon Grimoire
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 17:08 | |
| - Evelyne* a écrit:
- Merci Philippe,
De la discussion jaillit la lumière. Par exemple, je vais vous demander votre avis : J’avais fait pour le thème de l’hiver cette poésie
Ballade Pour L’hiver
Saison de l’année, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours que nous bénissons, La venue du Christ, en grande ferveur Réjouissance, au cœur des frissons
A la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, et dans la hauteur. Le soir au chalet, ambiance chansons, La grâce investit, les âmes en couleur. Réjouissance, au cœur des frissons
Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur, Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, sans contrefaçons On fête l’Avent, en douce clameur Réjouissance, au cœur des frissons
Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu Nourrisson D’ampleur tu donnes, de la profondeur Réjouissance, au cœur des frissons
Et quand je me suis aperçue de la suite des vers dits masculins, j’ai corrigé et voici mon poème déposé en définitif.
Ballade Pour L’hiver
Saison de l’année, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours que nous bénissons, La venue du Christ, en grande ferveur Réjouissance, au cœur des frissons
A la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, et dans la hauteur. Le soir au chalet, ambiance chansons, La grâce investit, les âmes en couleur. Réjouissance, au cœur des frissons
Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur, Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, sans contrefaçons On fête l’Avent, en douce clameur Réjouissance, au cœur des frissons
Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu Nourrisson D’ampleur tu donnes, de la profondeur Réjouissance, au cœur des frissons
Qu’en pensez-vous ? Lequel préférez-vous ?
d'avance
Oui Evelyne, C'est deux fois le même poème ? Ou marquez moi les changements, je ne les ai pas vu ? Désolé. Par contre c'est un beau poème, mais vous avez fait là une simple ballade, je les construit moi selon la tradition en vers de huit pied, si vous faites 10 pieds vous devez respecter une césure soit en 6/4 comme ci-dessus dans le poème de François Villon ou en 4/6 comme dans le mien. Il me semble aussi qu'il manque un pied sauf erreur ici : Ré/jou/i/ssan/ce, au/ cœur/ des/ fri/ssons Le simple pluriel de " réjouissances " règle ce problème. J'ai trouvé cette version dans vos poèmes et pour moi elle est meilleur Ballade Pour L'Hiver Saison de l’année, dure et grelottante, Reine sévère, de grande froideur, Très souvent bourrue, quelquefois plaisante. La ville dehors, manque de chaleur, En citadine, tu parais laideur Mais c’est en tes jours de miséricorde, Qu'arriva le Christ, en grande ferveur Au cœur des frissons, pour douce concorde A la montagne, neige est bienséante, Plutôt attendue, sans moindre frayeur. Pour beaucoup de gens elle est attrayante, Vont jouer avec, jusqu’avoir sueur Dans la poudreuse, et dans la hauteur. Le soir au chalet, aucune discorde, La grâce investit, les âmes en couleur. Au cœur des frissons, pour douce concorde Dans les villages, neige est flamboyante De son manteau blanc, teinté de candeur Les chemins ruraux, vue très avenante Un paysage de toute splendeur Qui ne pâtit pas de l’âpre rigueur Autour de l’âtre, pas d'air monocorde On fête l’Avent, en douce clameur Au cœur des frissons, pour douce concorde Tu es la saison, sans aucune fadeur Le céleste nid du Dieu de l'Accorde D’ampleur tu donnes, de la profondeur Au cœur des frissons, pour douce concorde Mon oreille accroche aussi sur la syntaxe ici : " A la montagne " j'aurai aimé lire " En montagne " Même chose " dans la hauteur " il me semble que "dans les hauteurs " aurait été de meilleur aloi. Je trouve aussi qu'il manque l'appelant sur le premier vers du quatrain Et le référant est plutôt flou. Voila pour vous une simple ballade de mon ancienne époque construite sans le respect total des contraintes Ballade d’une âme *************** Mon sommet tout de blanc vêtu Paré de reflets argentés Dans la torpeur des temps perdus N’offrait plus l’eau de mes pensées Trop pollué pour s’épancher. Féérique magie de vie Perçant ce las tapis gelé Edelweiss tu m’as conquis ! Mes grands cieux bleus ne brillaient plus Tout juste venaient à perler Des flocons d’heures révolues Venus des nuages blessés Sur mes roches nues dépitées. D’où dont douce fleur a surgi Nul ne pourrait vraiment trouvé Edelweiss tu m’as conquis ! En moi la lave c’était tue, La chaleur avait déserté De mon cœur par trop abattu. Un néant à revigorer, Un lac souterrain séché. Ton précieux duvet naquit, Toi révolution enchantée Edelweiss tu m’as conquis ! Cupidon dieu vénéré Tes flèches de feu m’ont surpris Ma neige a tourné rosée. Edelweiss tu m’as conquis ! *** Philippe Andrejean *** C'est en évidence dans un profond respect de votre plume et sur votre demande que je vous réponds, vos bases et esprit sont un terreau de qualité des quels écloront et éclosent de bien belles fleurs. Humblement serviteur, Cordialement vôtre, Philippe Andrejean.
Dernière édition par Philippe Andrejean le Sam 19 Jan 2013 - 18:31, édité 2 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 17:38 | |
| - pagnolesque a écrit:
- Bonsoir Philippe.
Je ne me suis pas pour le coup, amusé à compter les pieds... Par contre je note le respect des refrains et de l'envoi ainsi que des rimes en ABABBCCDCD etc.
Par contre, comme tu me l'as permis, juste cette petite remarque
De loyauté, d’âpreté, mais repris Par un pourrit qui t’attend pour t’abattre, Sournoisement, pendant que chacun prie. Toi cher frère ! Ne te laisse pas battre !
On peut constater ici une rime au pluriel (repris) associée à une rime fémine (prie) et c'est là la seule petite remarque que je me permettrai sachant que, la ballade des pendus étant prise en exemple, on peut constater dans cette dernière que les rimes féminines sont toujours associées entre elles, tout comme les rimes au pluriel le sont.
Pour le fond, C'est un regard sombre mais hélas, combien lucide que tu portes sur le monde d'aujourd'hui.
J'aime beaucoup ton texte et ton envoi. Comme toi sans doute, je pensais que l'Europe était une bonne chose pour éviter les guerres qui depuis des siècles sévissaient sur le vieux continent... mais ma vue de l'Europe se limitait à cela. L'ouverture des frontières était l'ouverture aussi à toutes les manipulations que du dénonces si bien dans ta ballade, qu'elle soit le fait des financiers ou des patrons, de la main d'oeuvre à petit prix ou du reste.
Je lis dans ta ballade le constat d'un homme lucide et cela me plait.
Amicalement.
Pagnolesque bravo !!! Cette rime bancale était volontaire mais suite à votre remarque de génie alors que je ne voulais pas y toucher j'ai eu un éclair dans ma tête et j'ai pensé " Par les pourris qui sont prêts pour t’abattre, Sournoisement, tristes félins maudits. " Eh Là !!! C'est juste extraordinaire !! Je suis sur le c........ Désolé. Merci beaucoup, pour le fond, nous ne sommes pas à la mode les médiats corrompus se chargent de nous faire taire. J'en veux pour preuve ce que l'un d'eux m'a dit << Nous avons la certitude d'avoir tué les "Louis Aragon" avec des "Louis-Ferdinand Céline".>> Humblement serviteur, Cordialement vôtre, Philippe Andrejean.
Dernière édition par Philippe Andrejean le Sam 19 Jan 2013 - 18:05, édité 1 fois |
| | | pagnolesque Grimoirien
Poète émérite
Nombre de sujets
Meilleur rédacteur
Rédacteur ayant posé plus de 1000 messages
Poète accompli
Durée d'inscription
Nombre de messages : 3315 Age : 63 Localisation : Boulogne sur mer Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 17:59 | |
| Mdr... ce n'est pas parce que je fais une aussi petite remarque qu'il fallait changer sauf si, comme je le pense, tu es un puriste. Quoi qu'il en soit, pour le coup ta ballade est parfaite et j'en suis heureux pour toi. Bonne soirée l'ami de plume. Poétiquement Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A Mon Grimoire
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol) | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 19:17 | |
| …On en apprend des choses…(sourire) Philippe, tu as raison, j’ai mis la formule « dans la hauteur », avec réticence, sachant bien qu’elle était impropre et que l’on dit « les hauteurs » - D’autre part, j’imaginais que la rime EUR, n’était pas d’office masculine – Je raisonnais comme en grammaire, et franchement, il m’a été difficile de faire le poème, seulement avec les mots en eur, grammaticalement féminins.il ne sont pas légion, alors qu'ils abondent au masculin. Puisque ce n’est pas le cas je vais changer : Pour : « Dans la poudreuse, et dans la hauteur » Ce sera : « Dans la poudreuse, l'amie du skieur » (skieur est peu trop moderne, lol) Pagnolesque, tu n’as pas vraiment tort pour « l’ultra classissisme » de l’Envoi, Mais tant de ballades de Villon, clément Marot, Théodore de Banvilleetc. ne respectent pas, ce « Ô », tout en gardant le Poème dans sa règle classique – J’ai remarqué en revanche, qu’il fallait s’adresser à "l’Objet" du poème, si l’on peut dire - à l’origine, ces ballades étant surtout adressée à des personnes de condition réelle ou symbolique importante, tel des Princes. Mais je vais adopter ta formule. Ainsi au moins dans la forme classique, je crois que j’aurais fait le maximum pour ce poème. Et lol, comme je l’ai fait en illustration, cela ne fera que des petites manipulations en plus. Philippe votre poème est parfait. |
| | | pagnolesque Grimoirien
Poète émérite
Nombre de sujets
Meilleur rédacteur
Rédacteur ayant posé plus de 1000 messages
Poète accompli
Durée d'inscription
Nombre de messages : 3315 Age : 63 Localisation : Boulogne sur mer Date d'inscription : 22/08/2012
| Sujet: Re: Ballade dans le noir Sam 19 Jan 2013 - 19:47 | |
| Oui il faut s'adresser dans l'envoi au sujet du "chant". C'est ce qui en fait toute sa particularité, toute sa force aussi.
Le "Ô" était utilisé pour sublimer le sujet, pour marquer tout l'intérêt de l'auteur, mais effectivement Villon comme tant d'autres n'utilisaient que "Prince" ou autre qualificatif mais respectaient quoi qu'il en soit l'envoi par une sorte "d'incantation" visant le sujet du texte. Textes protégés par © Copyright N° 79Z516A Mon Grimoire
Telle est la vie des hommes. Quelques joies, très vite effacées par d'inoubliables chagrins.(Marcel Pagnol) | |
| | | | Ballade dans le noir | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|