Epreuve

Epreuve

Endormir mes pensées, camoufler ma tristesse,
Empli de faiblesse subissant sa beauté.
Esquive de l’épée qui saigne la sagesse
Elan de prouesses s’éteint dans la foulée.

Epique carnaval lui cacher cet amour
Emprunter des détours avec un ton banal.
Echange sculptural où mon cœur devient four
Ecorché dans ses jours, jeté au linge sale.

Emmenez-moi au train sans retour pour la vie.
Evitez-moi folie de croire ce crétin
Enfouit ivre du vain espoir quelle ineptie.
Efface-toi furie hors de moi ce refrain.

Eteintes les flammes arrosées de mes eaux,
Entrée loin dans ma peau de mes larmes la lame.
Evadées de l’âme figées sur la photo,
Entaillée par la faux du refus de la dame.

Ebranlé ce typhon malmené le désir.
Envolé bon plaisir effacé au chiffon
Engorgé bien à fond pour taire mon délire
Echappant du pire torrent né d'un bouffon.

Enfant dans le trou noir de ce tunnel sans joie
Ecœuré par sa loi je reviendrai ce soir
Envoyer des mouchoirs brodés de fils de soie.
Encore plus de foi m’ouvrira son boudoir !

*** Philippe Andrejean ***

J'aime beaucoup plus celui-ci. Et l'exercice du "E" à chaque début de vers n'est pas si aisé que cela à réaliser.
Tu t'en es bien sorti.
Bravo et merci pour le partage.
Poétiquement

pagnolesque a écrit:

J'aime beaucoup plus celui-ci. Et l'exercice du "E" à chaque début de vers n'est pas si aisé que cela à réaliser.
Tu t'en es bien sorti.
Bravo et merci pour le partage.
Poétiquement

Bonjour Pagnolesque,

Voila une vraie lecture, qui m'aide à me situer sur l'échiquier de mes lecteurs, elle est riche d'informations et me donne du grain à moudre, puisque malgré tout notre but reste d'accrocher l'esprit (en bien ou en mal car le beau en poésie est acquit comme l'eut dit Charles-Pierre Baudelaire). Vos visites sont une richesse dont je profite pleinement soyez en sûr et je vous en remercie.
A bientôt j'espère même si mon travail me met souvent hors de Mère patrie.

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Sous un exercice de style je lis une autre épreuve. C'est "E" ont captivé mon regard. Je me suis mis à lire uniquement les premiers mots de vos vers.
Ils suffisaient à ressentir une émotion oppressante.

Un exercice de style plutôt réussi, et comme le fait souligner Merle, esthétiquement charme le regard aussi.
Quand au fond, il s'agit d'un désir d'amour envers une personne indifférente ?
Peut-être pas si chimérique, si ce n'était "un amour caché".

On ressent bien le désarroi de la personne qui aime sans espoir de retour.

Merle Bleu a écrit:

Sous un exercice de style je lis une autre épreuve. C'est "E" ont captivé mon regard. Je me suis mis à lire uniquement les premiers mots de vos vers.
Ils suffisaient à ressentir une émotion oppressante.

Bonjour Merle bleu,

Merci pour votre visite et pour ce commentaire qui vous a porté précisément vers ce sentiment de faiblesse que l'on ressent dans le manque d'assurance, modestement c'était le cœur de ma recherche.

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.

Evelyne* a écrit:

Un exercice de style plutôt réussi, et comme le fait souligner Merle, esthétiquement charme le regard aussi.
Quand au fond, il s'agit d'un désir d'amour envers une personne indifférente ?
Peut-être pas si chimérique, si ce n'était "un amour caché".

On ressent bien le désarroi de la personne qui aime sans espoir de retour.

Bonsoir Evelyne,

Merci pour cette visite et pour ce commentaire qui rejoint aussi ce que je voulais faire passer.

Humblement serviteur,
Cordialement vôtre,
Philippe Andrejean.