Terminal

Terminal

Trépasse enfin le corps au pilori du temps
Qui ronge indifférent les plis de sa mémoire.
Le sel de sa raison se perd dans l’illusoire
Se dissout, disparaît, loin de ses vifs printemps.

De misère en chimère où la chair en mi-temps
Effaçait le tourment le privant du ciboire,
A tue-tête il braillait, réclamant sa pétoire
Pour que sans contre-temps, il s’en aille en deux temps.

Mais colère en prière artère condamna.
Un froid matin d’hiver, figé, il s’éveilla.
La souffrance en silence, à l’esprit l’amertume.

A l’automne il pleuvait quand il ferma les yeux.
Sur sa joue une larme, en hommage posthume
A la mort salvatrice… Au diable vous les Dieux !

Une ode, un sonnet à un être parti.

C'est toujours douloureux, et peut-être particulièrement prégnant les jours
de liesse qui se partagent.

Bizzz

Oui on pense tous j'imagine dans ces moments là, à quelqu'un qui est parti...

Merci de ta lecture Evelyne!

Tof

Xander The Dream Maker a écrit:

J'ai justement un proche qui est décédé récemment et c'est
vrai que je pense beaucoup à lui. Ton poème est très touchant.

Tritesse et joie...
Ne doit rester que l'Amour!

Merci de ton passage


Tof

Difficile de commenter, on se sent indécent.
Le silence aussi peut exprimer l'émotion.

Amicalement

Pierre

Merle Bleu a écrit:

Difficile de commenter, on se sent indécent.
Le silence aussi peut exprimer l'émotion.

Amicalement

Pierre

Merci Pierre
Touché par ton commentaire

Fernand

Ton sonnet est réellement bien maîtrisé. Pour le reste comme je le fais dans certains cas, le silence et le respect valent plus que tous les compliments.
Amicalement

pagnolesque a écrit:

Ton sonnet est réellement bien maîtrisé. Pour le reste comme je le fais dans certains cas, le silence et le respect valent plus que tous les compliments.
Amicalement

Merci de ta lecture Pagnolesque

Je souffre terriblement à chaque fois que j'écris dans une forme classique...lol
je me soigne en continuant...mdr!

A bientôt