Paroles d'un débauché

Je suis ce que l’on eut autrefois appelé


Un débauché, aujourd’hui on dirait un voyou


Un drogué, une chose toutefois


Est restée inchangée, c’est le mépris des gens


Qu’on nomme « bien élevés », l’erreur séculaire


Maintes fois répétée, c’est que sans nous connaitre


Nous sommes dénigrés, mais de quoi ont-ils peur ?


Je ne suis pas un fou et bien mieux éduqué


Que ceux qui préfèrent au jugement, préjuger


La sentence tombée sans l’ombre d’un procès


La doxa amère ignorant le respect


Est le plus grand péché d’un genre humain vicié


Non plus à l’échelle de ma petite vie


Mais à celle d’un monde qui se dépérit


Négliger son voisin, n’engendre que misère


Alors que croit le nord, c’est le sud qui s’enterre


Si vous daignez un jour écouter mes paroles


Commencez par un geste, regardez l’inconnu


Substituez aux grimaces la curiosité


Votre geste anodin marquera le salut


D’une humanité qui elle-même s’est perdue

Vous avez su la conserver, tout n'est pas perdu !

Humainement votre,

Merle Bleu

J'espère pour toi que ce n'est qu'une fiction...

Sincèrement

Tof

Oui nous espérons que c'est un exercice de style, pas trop mal réussi d'ailleurs, pour un poème sans contraintes.

Sinon, de toutes façons, je te souhaite de bonne fêtes.

Oui espérons le. Texte touchant j'ai beaucoup aimé
Passe de bonnes fêtes

Touchant mais une manque de ponctuation rend la lecture "délicate"... Quant à l'humanité, elle est toujours là avec ou sans ses défauts.
Merci pour le partage.