Le dernier instant

Un dernier instant superbement décrit ! Pour la petite histoire, je suis, à la suite d'une grave maladie, tombé dans le coma le 16 décembre 2010 pour n'en sortir complètement que le 22 janvier 2011 ! Durant cette période par trois fois mon pronostic vital a été engagé et mon coma plus profond. C'est durant cette période (je suppose) que j'ai revu des gens disparus depuis longtemps. Ils m'entouraient au point que j'aurais pu les toucher. Ces souvenirs me reviennent encore aujourd'hui petit à petit, des "flashs" où je revois des amis, des voisins disparus mais qui semblaient heureux. Partant de là, je me dis qu'il y a quelque chose après, que le dernier instant n'est que le début du tout premier dans l’au-delà ! Moi je n'imagine plus le mien... mes enfants sont au loin et ne seront pas prêts de moi pour l'ultime voyage, pas plus que les quelques amis que j'ai et qui eux aussi sont loin... Alors mon dernier instant sera un face à face avec la mer si on m'en laisse le temps.
J'aime beaucoup ton poème, pardonne moi si j'ai été hors sujet dans mon commentaire, mais il m'a rappelé certains passages de ces dernières années.

pagnolesque a écrit:

Un dernier instant superbement décrit ! Pour la petite histoire, je suis, à la suite d'une grave maladie, tombé dans le coma le 16 décembre 2010 pour n'en sortir complètement que le 22 janvier 2011 ! Durant cette période par trois fois mon pronostic vital a été engagé et mon coma plus profond. C'est durant cette période (je suppose) que j'ai revu des gens disparus depuis longtemps. Ils m'entouraient au point que j'aurais pu les toucher. Ces souvenirs me reviennent encore aujourd'hui petit à petit, des "flashs" où je revois des amis, des voisins disparus mais qui semblaient heureux. Partant de là, je me dis qu'il y a quelque chose après, que le dernier instant n'est que le début du tout premier dans l’au-delà ! Moi je n'imagine plus le mien... mes enfants sont au loin et ne seront pas prêts de moi pour l'ultime voyage, pas plus que les quelques amis que j'ai et qui eux aussi sont loin... Alors mon dernier instant sera un face à face avec la mer si on m'en laisse le temps.
J'aime beaucoup ton poème, pardonne moi si j'ai été hors sujet dans mon commentaire, mais il m'a rappelé certains passages de ces dernières années.

merci
tu es complètement dans le sujet..
mon poème a été fait pour ça ....et j'en suis content
pour la petite histoire,moi j'avais 3 ans et je m'en souviens comme si c'etait hier,c'est une autre histoire
j'ai beaucoup aimé ton commentaire,"Ces souvenirs me reviennent encore aujourd'hui petit à petit, des "flashs" où je revois des amis, des voisins disparus mais qui semblaient heureux"....
il y a quelque chose apres la porte,une autre vie ? je passerais confiant ça c'est sur

@ pagnolesque.
J'ai été profondément émue par ton témoignage, sur ce coma que tu as vécu. Je l'ai vécu de l'autre côté de la barrière, pour des êtres très proches, et je connais les tourments que cela implique. De tout coeur, avec toi.


@Piaf, tu as parfaitement su parler de ce sujet, qui nous vient tous à l'esprit, à certains moments, et tu as évoqué magnifiquement en poésie, les pensées qui nous traversent. Le cheminement semble logique et le ton reste léger pour ce sujet tout de même, angoissant. J'ai aimé lire ce poème -que je qualifierai de manière qui pourrait sembler contradictoire - de poème apaisé.

Evelyne* a écrit:

@ pagnolesque.
J'ai été profondément émue par ton témoignage, sur ce coma que tu as vécu. Je l'ai vécu de l'autre côté de la barrière, pour des êtres très proches, et je connais les tourments que cela implique. De tout coeur, avec toi.


@Piaf, tu as parfaitement su parler de ce sujet, qui nous vient tous à l'esprit, à certains moments, et tu as évoqué magnifiquement en poésie, les pensées qui nous traversent. Le cheminement semble logique et le ton reste léger pour ce sujet tout de même, angoissant. J'ai aimé lire ce poème -que je qualifierai de manière qui pourrait sembler contradictoire - de poème apaisé.

tu as raison ,il est apaisé ,c'est ce que je voulais faire passer
quand tu connais ou plutot tu sais ou tu vas ou tu penses aller plus besoin d'angoisser,le chemin est tracer...
c'est le chemin le plus important, qu'importe la destination tu la connais.mais le chemin tu peux le paver d'enfers journalier ou le fleurir
il n'y a que toi qui peut changer pas le monde qui t'entoure..
tu n'est pas contradictoire a mon sens,et ce n'est plus angoissant si tu prends le poème a l'envers..
tu connais la fin ,tu n'as plus peur du debut

@Pagnolesque, je te remercie d'avoir partagé ton expérience... elle n'est pas unique, j'ai déjà entendu des témoignages similaires, ce qui nous fait de plus en plus penser que la fin n'est qu'un début d'autre chose... en tout cas, j'en suis intimement convaincu!
J'imagine la vie comme un rêve... et la mort serait le réveil...de notre âme, en emportant avec soi tout l'amour qu'on a en nous.
Bravo Piaf pour ce très beau poème, on y ressent beaucoup de serénité... mourir ne me fait pas peur... c'est la souffrance que je redoute...et le fait d'occasionner du chagrin à ceux qui m'aiment...
Bien amicalement,
Ithaque pour ce magnifique partage.

Que de talents...et de beauté dans vos mots pour parler d'une chose aussi sensible que le trépas!

Un plaisir de vous lire!



Tof

sandipoete a écrit:

Quand la Camarde ira chercher
Le pauvre mort que je serai
Certain ! Ils seront tous présents.
Les bons, les mieux. Pas les méchants !

On y a tous pensé un beau jour,
L'immortalité n'a pas cours.
Moi je reprendrai bien cent ans,
On est bien avec les vivants.

Si ailleurs il fait si bon vivre,
Ma place ? Moi je vous la livre.
Je préfère rester sur terre,
Avec mes os et mes viscères.

ah oui alors je ne suis pas presser de passer de vie a trepas,
de prendre encore de bons repas,
merci pour ces vers.....vérité vrai..

[/quote]