J’ai Choisi de Vivre

Écrit le 12 avril 2012
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Mon cœur soupire, quand gagne la brunante
A la tombée du jour, et mon âme s'alarme.
Les peines confinées, comme une déferlante
Sourdent dans mon esprit, en aiguisant leurs armes.
Je ne saurais guérir,suite à ce trop de drames.
Malgré tous les ordres, que j'intime à mon cœur,
Toutes mes facéties, sont le fruit de la trame
Que je tisse farouche et grande rigueur,
Pour mon existence. Qu’elle retrouve son charme.
Il ne s'en faut d'un rien, pour que je sois ailleurs.


C’est comme si j’errais, les sens entre deux Mondes
Chacun m'attire à lui, d'une façon très forte.
Il se trouve des jours où je suivrais la ronde,
Des fantômes aimés, prendrais la même porte.
Mais sur cette terre, des êtres me fécondent
De leur fervent amour sont là et ils m'escortent.
Ils attendent de moi, d'utiliser la fronde
Sur les idées noires, ils me connaissent accorte
Et même plus que ça, un peu folle et gironde.
Si la vie m'est donnée, je dois le prendre en sorte.


Je sais, vous ne voulez pas, que je vous poursuive.
Si je vous vois encor, c'est de ma volonté !
Si je vous oubliais, j'irais à la dérive.
Sans vos apparitions, trop tôt pour affronter
Qu'il faut vivre sans vous. Que vos pensées me suivent
J'entends vous me dites, que moi votre indomptée,
Que je suis de celles demeurant expansives ;
Pour jouir de la vie, je vais donc m'apponter
Sur la rive des vivants, je serais combative,
Restant positive, je dois tout confronter.

Souvent, les plus beaux écrits sont spontanés ! Celui-ci en est le témoin formel. Rester positive lorsque le deuil vous assombrit relève du combat, celui contre la mort, pour la survie des êtres disparus. J'ai beaucoup aimé surtout les trois derniers vers qui laisse ce poème "funeste" sur une note de positivisme ! Bravo