Mes mois de l'année

JANVIER

J'irai un jour dans l'eau delà
Ainsi que la vieille année
N'importe où que ça sera
Vous ne pourrez m'en empêcher
Il est une fin programmée
En attendant avec fierté
Remettons l'ouvrage sur le métier

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FEVRIER

Faire un acrostiche s'amusant en vers
En prenant soin de citer les vôtres
Voir, Un coeur en hiver
Rallumer La flamme dans les yeux de l'autre
Il est à nous le Songe d'une nuit d'été
En se plongeant Dans la blancheur du jour
Rêvons d'un monde sans Les clochards mais rempli d'amour

* les vers actifs, c'est que j'ai poussé le jeu de l'acrostiche de mon FEVRIER en citant des titres des poèmes au Satamania-Bar...

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MARS

Mais que serait le monde sans les poètes
A l'imagination vagabonde que rien n'arrête
Réécrire l'univers à chaque nouvelle saison
Sans oublier Mars, annonceur le printemps

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AVRIL

Avril ne te découvre pas d'un fil
Vous savez ce que dit le dicton
Renier ce proverbe n'est pas facile
Il y va de même pour le poisson
Les piégés ne sont pas tous imbéciles

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MAI

Miroite l'été qui s'annonce
Au loin les nuages se foncent
Impuissant le printemps renonce

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JUIN

Je voudrais juste dire
Une fois de plus, Juin m'épate
Il est des acrostiches à découvrir
Nul doute, il faut une plume est délicate

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JUILLET

Journées si longues, à ne rien faire
Un temps pour écrire un ou deux vers
Incongrus moments d'un soleil pesant
L'imagination ralentit, la chaleur ardente
Les forces s'abandonnent, bonjour la farniente
Et sur le hamac le corps se détend
Tête vide, les méninges au vert

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AOUT

Au soleil que ma peau sèche
Oisive je cherche un peu d'ombre
Une tonelle à l'air fraîche
Tend ses branches en grand nombre

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SEPTEMBRE

Si les couleurs de l'automne
En composent un tableau
Par les tons qui papillonnent
Tout autour est si beau
En coups de pinceaux agiles
Murmurent les couleurs
Berçant d'images fragiles
Redonnant du baume au coeur
En septembre naît l'automne

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Octobre

Où va la chaleur qui s'estompe
Ces rayons qui nous brûlent la peau
Tout un univers qui ne se trompe
Ondule sous les couleurs du tableau
Beauté qui sait aviver le sombre
Rien que d'un seul coup de pinceau
Et poser là, un automne sans ombres

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NOVEMBRE

N'allez pas avoir des doutes
Oubliant tous les espoirs
Voyant le gel sur les routes
Et vous terrer dans le noir
Mieux que l'été en hiver
Bien être dans les chaumières
Rires en famille devant un feu
Et novembre est un mois heureux

Les poètes aiment les mots.
Certains écrivent seuls dans leur coin en attendant l'inspiration...
D'autres, comme toi, aiment versifier sur les difficultés proposées.
Chaque fois, c'est un étonnement.

J'aime ta plume poétique !
Chaque fois elle me fait vibrer
De surcroît tu es sympathique
On a donc tous à y gagner
Te lire ? C'est une panacée.

c'est très ""remontant"" pour le moral un joli compliment... en plus en de si jolis vers... Depuis un bon moment que mes vers à moi se camouflent, l'inspiration ne sait pas les montrer et ils, les vers, attendent dans un coin connu d'eux seuls, pour ressortir ... et ce jour là... faudra peut-être la freiner un peu... merci Sandy...