tous pareils

L'homme s'est, depuis longtemps, fourvoyé : il n'est plus naturel, et les Hommes autres, eux sont accusés, pour être comme tout le monde, de nos jours, il faut vivre la société, vivre le matérialisme, bref, respirer la fumée du conformisme. Les verbes de l'histoire se sont effacés dans le temps, ils ont combattus, en vain, ils ont laissés place aux simples employés, eux-même qui sont gouvernés, par des "suivre" et des "avoir", mais plus de "rêver": non non non, ceux-ci sont écrasés, oubliés, arrachés.
L'homme s'est, uniformisé, il n’y a plus du tout, de personnalité, ou bien celle-ci, s'est aussi apparentée, a d'autres personnalités, et encore d'autres... personnalités,
L'homme s'est uniformisé au point même que, il ne peut parler qu'à quelqu'un, et ce quelqu'un, c'est pas soi... L'homme s'est, copié, s'est volé, s'est encore plus animalisé, l'homme c'est pas moi...
Dès qu'on fait un geste ! un peu précis ou remarqué ! on passe toujours pour un fou ! parce qu’il faut croire ! croire à qui ? je sais pas...
Parce qu’il faut espérer, qu'un jour, à un endroit, à une heure, à un verbe, à une personnalité, quelqu’un viendra, parce que tu vaux le coup, ou pas.

Et si tu nous mettais tout ça en un magnifique poème, tu nous le dirais comment ?

De quelle joute oratoire peut-on parler
Lorsqu'on dépeint la conformité ?

J'aurais préféré que tu parlas de l'être humain.
Il n'y a pas que l'homme, il existe aussi la femme.

Sandipoete à l'instar d'Aragon place la femme au faîte de l'humanité.
Si je lui donne entièrement raison c'est sans doute par simple fierté.

Je ne place pas la femme au faite de l'humanité mais...

Citation :

L'homme s'est, depuis longtemps, fourvoyé

Je trouve tout simplement qu'il est mieux de dire :
L'être humain s'est, depuis longtemps, fourvoyé