Ami à mort

Ami à mort.
12/12/2011

Vient ! Hiver qui t’annonce à grands maux sans remèdes.
Moi qui hier si fort, marchait à puissant pas.
Aujourd’hui allongé, perfusé de tracas,
J’attends et compte les heures. Qui me viendra en aide ?

Un printemps sans compter, sans voir et sans écoute.
Et c’est à l’heure de clore que me hante le doute.
Et si j’avais été sans vraiment apparaître,
Ou en serait le drame dans ce refus de naître ?

Je sens bien l’éternel qui hante mes pensées.
Qui m’invite chaque jour à le considérer.
Mais puisque les beaux jours ravivaient ma piété,
Pourquoi ce sombre automne m’éloigne de sa pitié ?

Mes forces filent en eau, comme la neige en été
Même le désir de vie pourtant enraciné
M’a quitté ce matin sans laisser de pourboire.
Le destin laisse parfois un avenir sans espoir.

Calame

Quatre quatrains bien construits.
Une belle plume poétique a encore franchi la porte de nos salons...

Très beau poème, qui coule comme une rivière dans nos veines. Bravo pour ton poème

Merci pour vos encouragements :)

La suite de l'exercice, même titre ou presque, mêmes rimes et un tout autre monde :

A « mi amor ».
13/12/2011

Hier, le cœur blessé et elle en doux remède,
Je me suis relevé en marchant dans ses pas.
Elle a d’un tour de rire, effacé mes tracas,
Fini l’homme à genoux avec elle, celle qui aide.

Tant d’abcès à confier, et elle, celle qui écoute.
Tant de mal à aimer celle qui endort les doutes.
Les miroirs effrayants me laissant apparaître,
Grâce à elle en homme bien, méritant de renaître.

Aujourd’hui je dérive au fil de sa pensée.
Je succombe chaque jour à la considérer,
En ange tombé pour moi, d’amour et de piété,
qui à su aimer l’être et non l’homme en pitié

Elle respire mon air, rendant l’hiver été
Je suis plus que sa chair, en elle, enraciné
Les autres du temps d’avant étaient simple pourboire.
Elle, elle est plus que moi, elle est tout mon espoir.

Calame